Miracle de Noël : on a trouvé des raisons de se réjouir
C’était pas évident, mais on a fini par trouver. De prime abord, le monde de 2022 qui va passer à 2023 a l’air très perturbé, voire à la limite de la catastrophe. Pour ceux qui se prennent des bombes sur la gueule, c’est déjà la cata. Pour les autres, qui sont à côté, c’est la presque-cata, ou la cata qui se rapproche.
Nous, en France, on n’entend pas encore le bruit du canon mais on sent d’autres arômes nauséabonds se rapprocher, l’inflation à deux chiffres, qui commence non pas par 1, ni par 2, mais par 3, les faillites en série (voir les boulangeries étranglées par EDF), la défaite des Bleus, et par-dessus tout, la politique insanitaire qui continue, comme si de rien n’était, comme s’il n’y avait pas eu des centaines de morts par injection, des dizaines de milliers de morts par rivotril et des centaines de milliers d’effets secondaires graves.
Sinon, effectivement, si on retire tout cela, plus la casse sociale décomplexée de la Bornstein, tout va bien.
Il y aurait peut-être quelques petites solutions pratiques pour remettre ce pays – le nôtre – à l’endroit, mais c’est une question de courage politique, et le moins qu’on puisse dire, c’est que nos politiques n’en ont pas un échantillon sur eux (source : Coluche). Ce sont même des « pleutres », pour reprendre l’expression de Sardine Rousseau.
Tenez, Sardine, en soi elle n’est pas méchante, mais elle incarne à la perfection la dégénérescence du politique. Pas parce que ce serait une femme, regardez l’admirable Marie-France Garaud, mais parce qu’elle débilise le débat, qu’elle fasse exprès ou pas. Des fois elle fait exprès pour faire le buzz, comme Rachida en son temps, des fois elle dit vraiment des énormités. Toute la presse se jette sur elle, nous on pique une cerise de temps en temps, mais c’est d’une drôlerie décroissante.
Des raisons de se réjouir, donc. Plutôt des moyens de s’en sortir, et des moyens pratiques, pas des incantations de gauchiste. Par exemple, tout le monde sait que l’école publique va dans le mur, principalement à cause de l’interdiction de l’autorité et parce que les trotskistes aux commandes des programmes abaissent le niveau pour pas que les pauvres petits étrangers, de souche ou pas, d’immigration récente ou pas, se sentent exclus. Du coup les livres d’histoire français deviennent quasiment des livres d’histoire africains, ce qui est complètement con.
Pour rétablir l’autorité, on a pensé à eux :
Les talibans dans l’école française, à la place des trots, c’est multiplement avantageux : les gonzesses arrêtent de s’habiller comme des putes, du coup tous les mecs écoutent le prof, on rétablit le respect des religions, quelles qu’elles soient, on vire les profs de sexe faible qui ont du mal à tenir leurs ouailles, un barbu par classe et les 40 mômes font dans leur froc, on change de paradigme géopolitique en passant du léchage du cul de l’Empire à sa critique constructive, bref, en moins de 3 semaines, on sauve l’école publique.
Conséquence, le niveau de violence baisse, on n’entend plus des « nique ta mère » et autres « ta mère la pute », et on peut commencer à apprendre le vrai français, plus ou moins académique, mais pas le français de gauche socialo-sioniste, c’est-à-dire racaille. L’inventivité à la Audiard sera la bienvenue.
Ca va… apparemment y’a encore « Journalope » !
— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) December 22, 2022
Tout cela demande du boulot sur les fondamentaux, on ne promet pas que tout va changer en trois jours. Par exemple, il faudra un peu de pédagogie sur le pouvoir profond, les réseaux occultes, histoire que les Français petits et grands comprennent bien comment ils leur ont mis la démocratie bien profond.
L’éducation, la rééducation à la chinoise, tout est là. Mao a du bon. Après l’école, au tour des médias et de la culture de subir un lavage en profondeur. Bien sûr, les people ne seront pas épargnés. D’ailleurs, des esprits lucides leur prédisent un avenir difficile…
La vengeance, c’est pas bien, la justice, c’est mieux. Oui mais voilà, parfois les deux se confondent.
Le covidisme a eu ceci de bon qu’il a fracturé le monde people en deux camps : les élus et les damnés, pour reprendre la terminologie de Primo Levi, ou les résistants et les collabos, pour rester dans la séquence WW2. Les people, et c’est un signe inquiétant pour les politiques, vont prendre cher, moralement et commercialement. Toute la gauche culturelle 50 ans triomphante va se retrouver à terre.
Illustration avec ce duo qui fait du Qatar-bashing, parce que c’est la norme, et parce qu’ils ne sont pas assez informés pour comprendre à quel point ils sont manipulés.
C’est drôle de voir que la gauche se soucie soudain des ouvriers, des ouvriers qui sont à 4 972 km (la distance Paris-Doha à vol d’oiseau) d’elle, elle qui les fascise depuis qu’ils sont passés avec armes, bagages et bulletins de vote chez les Le Pen… Mais les ouvriers d’ailleurs, les ouvriers exotiques : pensez, les ouvriers français, c’est de la merde, des Gilets jaunes !
La gauche d’aujourd’hui craint les travailleurs, les petits patrons, les producteurs. Elle est l’amie des improductifs, des sans-valeurs, des parasites et des branleurs. On vous le concède, c’est schématique.
Mais le vrai miracle de Noël, et le seul people qui s’en sortira (voir la liste de Zoe Sagan), c’est Gad. Hier voleur de vannes de confession juive, aujourd’hui, par le miracle de l’amour du Christ, il est devenu honnête et chrétien. En tout cas chrétien ; pour le côté honnête, on attend son nouveau spectacle et les vidéos de CopyComic pour juger.
Nous avons eu par le passé des mots un peu durs mais relativement bien informés sur le filou ; désormais, nous nous réjouissons de sa conversion pour le camp du bien, et nous lui pardonnons ses péchés.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation