La communication du président suscite souvent une grande perplexité. Son “en même temps” brouille les esprits plus qu’il ne les rassure.
Par Catherine Nay
Publié le 19 décembre 2022 à 16h41
En 2017, il se revendiquait « ni de droite ni de gauche ». Puis, au fil de sa campagne, « et de droite et de gauche ». « Prendre le meilleur des deux côtés », disait-il. Son discours avait plu, suscité un élan et il l’avait emporté, sans avoir de parti, sans jamais avoir été élu. Les Français en avaient soupé de ces présidents pressés de détricoter la politique de leur prédécesseur. Faire du passé table rase : Mitterrand et les vingt-trois ans de gaullisme, Hollande et les cinq ans de sarkozysme. Mais ceux de droite parlaient aussi de “rupture”. À défaut de connaître le terrain, Emmanuel Macron a fréquenté des philosophes, réfléchi et s’est persuadé que pour gouverner un pays, il faut prendre en compte l’ambivalence, la complexité et l’ambiguïté du monde.
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