De l’usage de la simplification

De l’usage de la simplification

Si la simplification prend autant de place aujourd’hui, c’est qu’elle est très séduisante mais aussi parce que nous recevons tellement d’informations que nous en sommes asphyxiés si nous n’agissons ou ne réagissons pas.

Agir, c’est reconnaître se trouver dans un labyrinthe puis apprendre à repérer et à saisir le fil d’Ariane pour en sortir. Réagir, c’est s’agiter, se mouvoir, créer des solutions partielles, distrayantes tout en restant enfermés dans le labyrinthe.

Comment tire-t-on parti de la simplification ? En cherchant la substantifique moelle de l’instant présent ou alors en tentant de dépouiller un ensemble d’éléments afin de se débarrasser de sa complexité ?

La technologie a été tellement développée ces derniers temps que le savoir est devenu débordant. Du fait de voir tant de choses, nous donnons à la tête une place démesurée par rapport à notre thorax – notre système affectif – et à notre ventre – notre système moteur. Et pourtant, l’équilibre et l’harmonie  de l’être humain se construisent à partir de ces trois parties.

La tendance actuelle depuis plusieurs décennies de faire prévaloir l’intellect a abouti à l’intelligence artificielle, profitant des bonds énormes effectués par le système numérique.

Les différentes dimensions de notre existence en subissent les conséquences que la covidémie a grandement mises en évidence. Comme l’être humain est concerné jusque dans son corps physique,  chacun est interpelé d’une façon ou d’une autre, à un degré plus ou moins prononcé selon son état d’évolution personnelle.

Dans un premier temps, les autorités se sont soumises aux moyens modernes, autrement dit aux systèmes gérés ou dominés par le monde numérique. Le procédé parvient à son comble quand il s’agit de traiter le corps humain. On se rend compte alors à quel point la médecine conventionnelle n’est pas en mesure de répondre aux besoins globaux des patients et se trouve encore moins soutenue par les instances sanitaires et les dirigeants politiques.

Un médecin a magistralement défini la situation gérée par les « élites » internationales :

« Les gens de Davos nous veulent une société automatique où la santé est numérique transhumaniste: avec abonnement vaccinal, Cabine de médicomaton chez Leclerc, On forme de – en – de médecins, on forme des techniciens dociles aux protocoles ! » (Dr Louis Fouché)À noter que ce tweet a été suspendu car le compte a été supprimé…

Le sujet est très complexe ; ce médecin le développe lors d’une entrevue de plus de 2h où il explique, riche de son expérience hospitalière et éthique, comment les médecins sont formatés par le système. Il pose la question : Sera-t-on soigné par des algorithmes ?

Mû par l’art médical, il perçoit et ressent comment se manifeste le fil d’Ariane pour sortir du système labyrinthique dans lequel beaucoup désespèrent. Il l’exprime dans son ouvrage :

« Agonie et renouveau du système de santé » (Éditions Exuvie)

« Dans maints secteurs de la santé, on retrouve cette propension à réduire l’être humain. Par exemple pour simplifier des soins, on vise un organe, un processus métabolique ou une autre  anomalie qu’on détecte par analyses sanguines ou examens radiologiques. La tendance alors est forte de focaliser sur une dysfonction et d’en déduire un traitement simplifié, très souvent sous la forme d’un médicament. Il est alors aisé d’en faire un protocole à appliquer, ce qui  permet aux caisses-maladie de trouver un prétexte pour ne pas rembourser des soins plus personnalisés, même s’ils sont plus efficaces et, en outre, plus économiques à long terme.

Certains médecins ont mis au point un autre type de simplication : « Un motif par rendez-vous ».

C’est ainsi que le principe des vaccins a pris un essor phénoménal malgré les avertissements de différents scientifiques et médecins. Nous en sommes arrivés à la catastrophe actuelles des multiples morts suite au vaccin covid.

Certains diront qu’en réalité, il s’agit d’un traitement génique alors qu’en fait il a été utilisé dans l’esprit d’un vaccin. Là encore on voit à quel point on simplifie la prise en charge des individus au lieu de les inciter à corriger les diverses fragilités de leur organisme ce qui, en plus, les soutiendrait pour différents organes et dans bien d’autres pathologies.

La simplification séduit aussi les hommes politiques qui affirment avec assurance, profitant de leur autorité : « Tous vaccinés, tous protégés ». Les faits ont montré qu’ils étaient loin de la réalité et que les complications tant sanitaires et juridiques apparaissent de plus en plus. Ainsi, le ministre de la Santé suisse, conseiller fédéral, se retrouve devoir affronter une plainte pénale. Dans une interview, le plaignant en développe les raisons :

« Abus d’autorité. En l’écoutant, on comprend assez vite, qu’en effet, Alain Berset a sans doute exprimé ce que Pascal N. appelle avec mesure une « contre-vérité », et, pire, une « contre-vérité » qui a peut-être bien influencé l’opinion publique avant une votation cruciale pour la population suisse…  Toutefois, les données publiées sur la charge virale comparable entre vaccinés et non-vaccinés avec Delta, ces données étaient disponibles en prépublication au moment de la déclaration d’Alain Berset. »

Que dire aussi de la facilité avec laquelle la vaccination a été recommandée aux femmes enceintes, ne tenant pas compte de toute la complexité de la grossesse ? De même qu’on dit que l’amour est aveugle et le mariage lui rend la vue, les femmes qui ont subi des troubles importants jusqu’à la perte de leurs fœtus prennent très douloureusement conscience de l’impact du produit génique dans leur corps. Un médecin émérite nous l’explique : « La fable criminelle de la « vaccination sans danger » des femmes enceintes ».

Il faut tenir compte encore de l’impact sur la fertilité : « L’Australie enregistre une baisse de 63% des naissances après l’introduction des « vaccins » contre le coronavirus ».

Dans d’autres contrées en revanche, les autorités dirigeantes reprennent conscience de la nature humaine :

« Royaume-Uni : le vaccin anti-Covid est finalement déconseillé aux femmes enceintes »

Le 16 août dernier, le gouvernement britannique a recommandé aux femmes enceintes et allaitantes de ne pas recevoir le vaccin contre le Covid-19, admettant que « des garanties suffisantes quant à l’utilisation sûre du vaccin ne peuvent être fournies à l’heure actuelle ».

« Après s’être soumis à l’idée simpliste que la vaccination allait leur permettre de revivre une vie sociale et qu’ ils voulaient faire preuve de solidarité : « Allemagne : des milliers de victimes de la « vaccination » Covid appellent à l’aide ».

La covidémie a aussi mis en évidence que le principe du don du sang pour sauver des vies n’est plus si évident. « Le sang des non-vaccinés est maintenant très demandé ».

« Depuis que les injections anti-COVID-19 ont été lancées, à partir du milieu de l’année 2021, un embaumeur de plus de 20 ans d’expérience a trouvé des « caillots étranges » dans les corps des défunts. Le début du caillot, qui ressemble à un ver blanc et caoutchouteux, apparaît rouge et comme un caillot normal. Mais la majeure partie du caillot est différente : elle est composée d’une matière blanche et fibreuse. « Ce n’est tout simplement pas normal ».

Alors que le cancer du col de l’utérus dépend de divers facteurs, on simplifie cette pathologie en faisant croire qu’un vaccin est la solution. En fait, la réalité est bien plus complexe :

« Les maladies chroniques – autrement dit qui se développent dans le temps – sont souvent la résultante de différents facteurs contre lesquels l’organisme a failli à divers degrés. Ainsi, miser sur une protéine est aussi très simplificateur d’un processus curatif. Un exemple nous en est donné avec la maladie d’Alzheimer par un titre attrayant : « Avancée encourageante dans la lutte contre l’Alzheimer ».

« Le médicament fait partie des quatre traitements que la biotech suisse a mis au point pour tenter de neutraliser la protéine tau, soupçonnée (soulignons le côté aléatoire de ce terme) d’être largement responsable de la progression de la maladie. … Il est intéressant de constater les réactions faciles et rapides suscitées dans le monde boursier,  montrant bien là un écart énorme entre tous ceux qui souffrent de cette maladie progressivement si invalidante et la perception simplifiée qu’en ont les financiers : Annoncée mardi avant l’ouverture de la bourse de New York, l’information a provoqué une envolée du cours de l’action d’AC Immune qui est passé de 7 dollars à près de 12 dollars avant de retomber à un peu plus de 9 dollars. Après avoir digéré l’annonce, les investisseurs ont peut-être pris la mesure des obstacles qui restent à franchir…

Certains systèmes officiels rejettent la phytothérapie car les plantes ont de multiples molécules qui, ensemble, soignent, d’où la difficulté d’apprécier l’envergure des produits de la nature.

De même, bien des systèmes méprisent l’homéopathie  car ils réduisent leur regard sur les granules de lactose, sans tenir compte du remède dilué et dynamisé dont les granules sont imbibés et qui en fait sa capacité d’action  « Scientificité de l’Homéopathie : l’avis du Professeur en physique quantique Marc Henry »

À souligner aussi la perspicacité du praticien qui s’applique à bien interroger le malade afin de trouver le remède adéquat correspondant à sa globalité et qui, au passage, permet au patient à prendre conscience de nouvelles dimensions de lui-même.

On simplifie aussi le concept d’homéopathie en ne tenant pas compte de la différence patente entre l’homéopathie uniciste, complexiste et pluraliste.

On peut mettre aussi en évidence la simplification en politique où une personnalité qui dérange est mise à l’écart : « Ex-députée suspendue, est-on encore en démocratie ? avec Martine Wonner ».

Dans un tout autre domaine, il serait intéressant d’analyser quel est le rôle joué par la simplification dans le cas suivant :

« Un aquarium géant éclate, c’est le chaos dans un hôtel berlinois ».

« Un aquarium géant d’une quinzaine de mètres, dans la cour d’un hôtel de Berlin, a éclaté vendredi, déversant plus d’un million de litres d’eau, des poissons et faisant 2 blessés humains. »

Comment a-t-on pu en arriver à provoquer une telle énormité ? Évidemment, il y eut certainement beaucoup de calculs grâce aux ordinateurs mais on constate clairement qu’il leur a manqué l’appréciation de certains paramètres pour ne pas engendrer une telle catastrophe.

Dans le domaine de l’éducation, on peut se questionner  au sujet des différents modes de procéder. Si on considère l’étymologie d’éduquer qui signifie « conduire hors de », est-ce vraiment ce que l’on observe maintenant alors qu’on impose aux écoliers et aux étudiants tant de savoirs bien définis donc limités ?

Un des exemples patents en est l’éducation sexuelle dans les petites classes  comme le dénonce ce journaliste émérite dans sa présentations d’un zoom à venir avec un pédiatre : « Enseignement de la sexualité et du transgenre à l’école ».

Dans le domaine de la crise climatique, diverses simplifications sont prévues. Elles peuvent s’avérer tellement énormes qu’elles vont sans doute réveiller bien des gens de cette ambiance qui tend à nous rendre si passifs. News Punch nous rapporte que le Forum économique mondial appelle désormais à l’abattage de millions de chats et de chiens dans le monde afin de réduire l’« empreinte carbone » qu’ils produisent en mangeant de la viande.

Concernant les animaux, il y a simplification aussi quand on se contente d’abattre des volailles en prévention de la grippe aviaire : « ce bilan de 50 millions d’oiseaux euthanasiés n’inclut pas les abattages préventifs d’animaux sains autour des foyers.

Il est regrettable que l’ont ne fasse pas recours à la science dans son entièreté. Il vaudrait mieux détecter les facteurs biologiques faisant de la volaille un récepteur de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène plutôt que de supprimer des entités entières.

Il est intéressant aussi de prendre conscience que la simplification n’apporte pas automatiquement la satisfaction, ce qui incite à créer artificiellement une complexité. Alors que l’on peut croire qu’une injection génique est simple, ce qui paraît vrai dans l’instant puisque l’inoculation est très rapide, en fait le contenu est complexe ; « Voici quelques-uns des ingrédients des vaccins que l’on vous injecte, à vous et à vos enfants ».

Il est curieux de constater à quel point les individus peuvent être conscients de ce qu’ils ingurgitent quotidiennement  et, à l’inverse, être si peu curieux de la «soupe» qu’ils reçoivent par injection.

La simplification est aussi à découvrir dans la façon dont les médias nous ont informés, d’une part en dirigeant notre attention vers certains sujets ou certaines sources, d’autre part en taisant certains documents connus. « Comment l’information sur la Covid-19 a été censurée mondialement sur les réseaux sociaux ».

« America First Legal Foundation a obtenu, par voie juridique, des documents internes de l’agence fédérale de Santé publique, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d’Atlanta. Parmi ceux-ci, certains attestent que le CDC avait accès à un portail secret de Google chargé de centraliser les notifications de nouvelles s’écartant du discours officiel sur la Covid-19. »

Ne serait-ce pas non plus faire preuve d’une grande dynamique de simplification que de miser autant sur un seul type de produit ? Cet article décrit bien le phénomène : « Les vaccins, nouvelle poule aux œufs d’or des laboratoires ? »

« Les principaux producteurs de vaccins contre le Covid-19 s’attendent à des chiffres d’affaires record en 2021 grâce aux importantes commandes effectuées par de nombreux pays. »

Dans cette propension à la simplification, on peut se demander : « Que faisons-nous de notre créativité ? »20

Tous ces exemples incitent à nous poser la question, lors de chaque intention d’action, si nous sommes mus par une volonté de simplification pour alléger la situation d’apparence trop complexe ou alors une simplification qui tend vers une certaine épuration tout en gardant en conscience sa globalité.

Marie-France de Meuron


Adblock test (Why?)

Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca

Source: Lire l'article complet de Mondialisation.ca

À propos de l'auteur Mondialisation.ca

Mondialisation.ca est devenu une importante source d'information sur les grands thèmes d'actualité tels que les enjeux de « la guerre au terrorisme » lancée par les États-Unis ainsi que les guerres au Moyen-Orient. Depuis 2005, Mondialisation.ca a publié de nombreux articles d'analyse et des nouvelles qui sont peu couvertes par les grands médias.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You