Fausses questions et faux problèmes, ces gens n’ont aucun sens de la poésie, sinon ils entendraient non seulement la voix du poète (ou la voix de chaque différent poète), mais en plus le bruit des vagues sur le sable d’Ionie, et sentiraient même l’odeur de la résine suée par les pins. Quant au mètre, il résiste aussi bien aux influences prétendument collectives (et impossibles à prouver) qu’au passage à la photocopieuse. Aucune oeuvre d’art n’a jamais le fruit d’une expression démocratique (sauf à Hollywood quand les producteurs se mêlent du scénario, du casting et du montage), une oeuvre est toujours le fruit d’une décision souveraine et opposée à tous, ou bien alors c’est les « tags » que les amerloques appellent « street art » et qui ne sont rien d’autre que la pollution du monde par la médiocrité des ratés.
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