C’est le sketch de Noël de la section « scientifique » de France Info, le réacteur à gags de l’information du service public audiovisuel. On a besoin de rire en ces temps sombres, donc la rédaction de France Info se met en quatre pour nous raconter des craques. On admire le duo.
Présentateur : C’est l’heure de la chronique environnement avec vous Juliette Lenrouilly, alors on a vu il y a une vague de froid là, en ce moment, moins 7, moins 8, pourtant, pourtant le réchauffement climatique il est bien là.
Blonde : Oui, oui, donc qui n’a jamais entendu un ami ou sa tata dire « mais t’es vraiment sûr de ton histoire de changement climatique parce que là il fait vraiment super froid » ?
Présentateur : Ah, les repas de Noël sûrement.
Blonde : Voilà, par exemple, le tonton, euh, et donc oui on est sûrs et je dis on parce je compte les scientifiques avec moi, c’est important de le rappeler, le changement climatique est un fait scientifiquement prouvé, mais donc le fait qu’il fasse froid mais que la planète se réchauffe en même temps ça s’explique, l’info toute bête à comprendre c’est qu’en fait la climat, euh le climat, pas la climat, le climat et la météo c’est pas pareil, la météo s’intéresse au temps qu’il va faire aujourd’hui ou la semaine prochaine, (…) mais le climat lui s’analyse sur des périodes beaucoup plus longues, des décennies, voire des siècles, et cette distinction permet de mettre en perspective certains phénomènes écologiques exceptionnels comme les canicules ou les épisodes de froid.
(Cliquez n’importe où, même sur Juliette, pour l’écouter divaguer)
On espère pour ces deux clowns que cet « épisode de froid » ne durera pas 20 000 ans, sinon ils seront embarrassés. Et pour Juliette, avancer qu’elle a « les scientifiques avec moi » est aussi présomptueux que dangereux.
Heureusement, Juliette est une grande scientifique, c’est écrit sur son compte Twitter : elle est l’auteur de Parlons poil, un ouvrage important. Apparemment, ça parle des poils qui doivent réchauffer encore plus l’individu futur soumis au réchauffement, mais en vérité, ça parle d’autre chose.
On a compris : montrer ses poils est pour ces femmes « un acte féministe et politique ». Pourquoi pas ? C’est bien de résister à l’injonction un peu pédo du rasage total, mais quel rapport avec le climat, la science ? On ne trouve pas le chaînon manquant.
À une époque où tout le monde cherche à se réchauffer à cause du couple OTAN-Zelensky, qui nous prépare de rudes hivers, on aurait préféré de la part de Juliette une chronique, par exemple, sur le chauffage à base de noyaux d’olives, qui va peut-être sauver notre indépendance énergétique, qui sait…
Passons de France Info à Arte, toujours sur le SPA : l’évocation d’un futur apocalyptique par une autre climato-dingo à « plus 4 degrés » a fait rire le plateau pourtant bien-pensant d’Élisabeth Quin. C’est rassurant.
On pourrait trouver tous les jours autant d’absurdités, mais le drame, c’est que des esprits fragiles y croient, puisque c’est à la télé. Là on arrive très vite dans la connosphère. Sauf si Aruanu se met à balancer sa sauce sur les merdes de Koons et Kapoor.
Heureusement, la raison résiste. Mais c’est toujours plus complexe, ça demande une mobilisation de ses neurones, un effort intellectuel. C’est la raison principale de la bêtise acceptée, la paresse intellectuelle. Il y en a qui ne font jamais d’efforts physiques (alors qu’ils pourraient), d’autres ne font jamais d’efforts mentaux.
Le problème, c’est que le cerveau, ça se muscle (un peu) tous les jours. Et il y a objectivement beaucoup plus d’humains paresseux de la tête que d’humains sportifs de la tête. Il y en a qui pensent pour deux, pour dix, pour mille, et mille qui ne pensent pas. Ceci explique peut-être le merdier sur Terre…
La journaliste indépendante Whitney Webb sur les financements obscurs des organisations pseudo-écologistes qui font la une des médias avec leurs actions ciblées sur la réduction de CO2 des gens ordinaires.
(The Glenn Beck Podcast, 05/11/22) pic.twitter.com/RRwLKWxZnz
— A__SAMEDI (@_samedi_) November 15, 2022
CLIMAT – Ian PLIMER, géologue et professeur émérite à l’université de Melbourne : « Ça n’a rien à voir avec l’environnement ou le climat. Il s’agit du pouvoir de personnes non élues et d’argent ! » pic.twitter.com/4Hs17Q73cp
— Aliénor d’Aubigné (@AlienorAubigne) November 17, 2022
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation