Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
Un ami et supporter de longue date m’a envoyé le courriel suivant et m’a donné la permission de le publier sans noms. (Alex Schadenberg).
Le parent d’un collègue est à l’hôpital en attente d’une place dans un établissement de soins de longue durée (SLD).
Il ne souffre d’aucune déficience cognitive, mais il a perdu la vue, l’usage du côté gauche de son corps et le contrôle des « fonctions d’élimination », ce qui fait qu’il a besoin de plus de soins qu’il ne peut en recevoir à domicile.
C’est un homme très brillant et il a eu une longue carrière de professeur d’université en philosophie et en théologie (Royaume-Uni, États-Unis et Canada).
Récemment, le gouvernement de l’Ontario a mis en place de nouvelles règles pour les personnes en attente de SLD à l’hôpital. Ces règles stipulent qu’il ne peut plus attendre que les foyers de SLD de son choix aient une place de libre. Au lieu de cela, il doit accepter la première place disponible, y compris dans des établissements situés à des centaines de kilomètres. Il considère cela comme une peine d’isolement ! S’il n’accepte pas la première ouverture, le gouvernement de l’Ontario lui impose des frais de 400 $ par nuit pour continuer d’attendre à l’hôpital.
Il est important pour lui de rester à proximité de sa famille (y compris de ses arrière-petits-enfants) et de sa femme qui vit dans un foyer de soins de longue durée près de son église.
Il n’a pas et ne croit pas qu’il devrait avoir à payer pour les soins requis et trouve cela insultant et une mesure de sa valeur pour les pouvoirs en place.
La fin de semaine dernière, à la suite de cette situation, il a fait connaître ses souhaits pour l’AMM. Il a dit à mon client, son fils, que les options qui s’offrent à lui sont 400 dollars par nuit (inabordable) ou une « mort vivante » en étant emmené loin de sa famille et de sa maison.
Je ne peux m’empêcher de penser que le premier ministre Ford et le premier ministre Trudeau, et tous les autres, savent que c’est une réalité pour les personnes âgées, les pauvres et les personnes mal desservies.
Malheureusement, on a l’impression que l’AMM est leur solution fiscale plutôt que de dépenser de l’argent pour résoudre les problèmes de nos services sociaux et de santé. L’économie dicte certainement la et les politiques et le résultat est moins cher que la solution.
Nous vivons une époque précaire, vulgaire, inimaginablement inhumaine et répugnante.
Merci d’avoir lu jusqu’ici… j’avais besoin de me défouler.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie