On s’occupera de ces enfants gâtés des services publics quand on aura d’abord financé adéquatement les systèmes de santé d’une part, et qu’on aura amelioré le pouvoir d’achat des catégories de travailleurs les moins privilégiées d’autre part. Ces enfants gâtés pourris ne pensent qu’à leur petit culs de fonctionnaires, n’ont en général aucune conscience sociale réelle et leurs demandes excessives sont un obstacle à l’amélioration des conditions de ceux qui en arrachent infiniment plus qu’eux dans la société. Il faut qu’il y ait une hiérarchie des luttes. Alors réglons d’abord la situation des plus mal pris (les malades, handicapés, petits employés de toutes les catégories d’emploi) et, si ces paresseux qui croient que tout leur est dû nous montrent d’abord leur solidarité envers ces causes, alors on verra peut-être s’il faut se battre pour améliorer leurs propres conditions. C’est dans cet ordre qu’il faut faire les choses. Donc cessons de relayer sans arrêt leurs revendications purement égoïstes, car objectivement ils ne font pas pitié. Dire tout ça ne revient pas à faire le jeu du Capital, c’est seulement faire preuve de sens des priorités et de la justice sociale.
Un ex-fonctionnaire pendant 20 ans qui n’en peut plus de ces jérémiades corporatistes sempiternelles.
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