Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : European People’s Party/Flickr
9 décembre 2022 (LifeSiteNews) — La présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne condamne la Hongrie pour avoir une fois de plus résisté à la volonté de la majorité lors des pourparlers en cours à Montréal qui se tiennent du 7 au 19 décembre pour la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15). Dans une missive envoyée aux ambassadeurs des 27 États membres, le Conseil a prévenu que « la gouvernance mondiale du bloc sur les questions de genre risque d’être sapée par la position antitransgenre d’une délégation », comme le rapporte Politico.
Cette « gouvernance mondiale », dans ce contexte, consiste à accepter l’idéologie transgenre comme un fait et à la reconnaître comme telle dans les documents officiels. La présidence tchèque voulait un « langage inclusif » dans les discussions de la COP15, faisant référence à « tous les genres » et « aux femmes et aux filles dans toute leur diversité », langage qui a apparemment été soutenu par une « majorité claire » des États membres de l’UE lors d’une réunion le 7 décembre. En bref, ils voulaient déclarer que le débat sur l’idéologie du genre était terminé et rejeter d’emblée le binôme homme-femme.
Mais les diplomates hongrois ont répliqué, rejetant ce nouveau langage. La Hongrie, sous la direction du conservateur social Viktor Orbán, est déjà considérée comme un enfant terrible au sein de l’UE pour ses politiques pro-famille et sa résistance à la propagation de l’idéologie LGBT. Lorsque la Hongrie a interdit la propagande LGBT destinée aux enfants — une politique très populaire –, l’UE a réagi par une rare condamnation commune, le premier ministre néerlandais Mark Rutte déclarant que « mon objectif est de mettre la Hongrie à genoux » et le président français Emmanuel Macron affirmant que l’UE ne devait montrer « aucune faiblesse » face à la Hongrie.
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