Quand Macron appelle à la reconstruction de l’Ukraine tout en détruisant l’économie française

Quand Macron appelle à la reconstruction de l’Ukraine tout en détruisant l’économie française

Le verbe détruire est peut-être un peu fort, mais le contraste est là : notre ministre de l’Économie, celui-là même qui voulait mettre l’économie russe à genoux, a pondu un tweet de soutien aux dirigeants de l’Ukraine qui a mis le feu aux poudres sur les RS français.

Son président, Emmanuel Macron, continue à jouer avec les robinets : un jour c’est eau chaude, je parle avec Poutine et je cherche un accord entre les belligérants, le lendemain c’est guerre totale, soutien à l’Ukraine, chars français en Roumanie, il faut sauver le soldat Zelensky. Comme diplomatie, on a déjà vu plus clair.

Le ministre de l’Économie, et plus précisément des sanctions antifrançaises, a voulu embrayer sur la tendance ukrainophile qui règne dans le monde occidental, et qui n’arrange que les Américains, provisoirement, dirons-nous. Il a aussitôt été repris de volée, un exemple parmi d’autres :

 

Effectivement, l’économie française sous Macron est en charpie, on n’a même pas besoin d’une guerre pour admettre cet effondrement programmé, et programmé par l’hyperclasse du Great Reset. La guerre en Ukraine est l’un des moyens utilisés pour accélérer ce basculement. D’ailleurs, le basculement est un concept très prisé par Macron.

Si la diplomatie macronienne n’est pas claire, sa préférence nationale est claire : ce sera l’Ukraine avant la France, de la même façon que ce sont les migrants avant les Français. Nos paysans peuvent crever, du moment que les migrants sont choyés, tout va bien. Les clandestins peuvent compter sur la gauche pour ce basculement amoral et antinational.

Les entreprises françaises, du moins les plus grandes, parce que les petites n’intéressent pas les néolibéraux qui ont mis la main sur notre État, salivent déjà sur le grand marché de la reconstruction ukrainienne. Cela nous rappelle la ligne de départ des multinationales US après la destruction de l’Irak, par les forces américaines justement. On voit que le Pentagone travaille pour les multinationales US, et réciproquement. On appelle ça un lobby militaro-industriel et seule une poignée d’hommes en profite, on les appelle « l’élite ».

Et pendant que le peuple français se fait sucrer son épargne par l’inflation galopante, nos dirigeants et leurs grands capitaines d’industrie cherchent à se refaire la pelote après la perte du grand marché russe. Il n’est pas certain qu’ils gagneront à ce jeu, surtout avec l’Amérique comme alliée, qui n’a jamais joué que solo. L’Amérique a toujours besoin des autres pour faire le sale boulot (Irak, Libye, Afghanistan), mais quand il s’agit de ramasser le pognon, il n’y a plus qu’elle à la table.

C’est pour ça qu’on appréciera la phrase des conseillers présidentiels (de Macron) lors du grand raout de la reconstruction, qui n’est encore qu’un fantasme :

« Il s’agit d’une guerre sur le continent européen, donc il est aussi normal que l’Europe prenne sa part pour aider son voisin. L’idée n’est pas de se partager le marché ukrainien en parts plus ou moins égales entre l’Europe et les États-Unis. Les besoins sont et vont être tellement massifs qu’il faut que chacun puisse se mobiliser à la hauteur de ses capacités. » (HuffPost)

Tant pis pour les 100 000 morts ukrainiens et les milliers de soldats russes disparus, sans oublier ceux à venir, le Marché a faim, il veut de la reconstruction ! Quant à la reconstruction de la France, eh bien, elle attendra.

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À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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