par Panagiotis Grigoriou
Décembre doux, temps dit de saison en attendant Noël dans tout son désastre ontologique, si largement établi. Les plages sont… définitivement vides et toutefois, les presque nantis représentant encore 25% du pays réel grec, profitent sans quoi de leurs premières excursions sur les montagnes à proximité des Météores. Comme à chaque fois qu’un peuple se laisse mourir, « on veut à tout prix vivre ». L’instant présent, à défaut de l’instinct de survie.
Dans nos campagnes, nous faisons cependant ce qui peut être fait… en cette politique de proximité des faits et des gestes. C’est-à-dire, ramasser notre bois et nos olives et planter pour l’hiver, le tout, bénéficiant de l’entraide primordiale possible entre voisins; retourner par exemple la terre au gré de leurs conseils, en plus de leur motobineuse prêtée, fabriquée en Chine, déjà deux fois tombée en panne et réparée… en local.
Il faut préciser que généralement, les voisins ne s’intéressent guère au temps événementiel présent ; temporalité comme on sait amplement lessivé par la télévision du Régime, tout comme ils s’intéressent encore moins à l’histoire, surtout les plus jeunes.
De ce fait, il devient inutile que d’évoquer… brusquement devant eux, ce que décembre signifie donc en tant que moment de commémoration, entre autres celui de la bataille d’Athènes, quand en 1944 les Anglais ont réussi à rallumer la mèche de la Guerre civile en Grèce entre les royalistes et les communistes. Cette bataille a pourtant détruit une bonne partie du centre historique autour de l’Acropole, les communistes furent battus… et en six semaines d’affrontements, il y a eu près de 30 000 morts… de gauche comme de droite.
Mais sinon voilà, en ce 2022, les médias se focalisent plutôt sur la date anniversaire de la mort du jeune anarchisant Grigorópoulos, tombé de la balle d’un policier, c’était le 6 décembre 2008. La suite fut celle d’un événement produit par les services secrets et plutôt obscurs. Ordo ab Chaos, d’après cette locution latine, qui est autant une devise maçonnique.
Depuis 2008, chaque année à la date anniversaire du triste événement, les antifas et leur reste de la Sórosphère, s’agitent comme dans un bocal, sauf que cette année il y a de quoi actualiser ces plans, jusque-là cent fois répétés et ainsi à terme lassants.
Car lundi dernier 5 décembre à Thessalonique, un jeune Gitan âgé de 16 ans, conduisant sans permis d’après le droit coutumier qui est le sien, a mis de l’essence à son véhicule, partant de la station-service sans payer. Poursuivi sitôt par un véhicule de la Police, le jeune a tenté d’éperonné la voiture des policiers, l’un des agents a fait usage de son arme et une balle a touché donc le jeune Gitan, lequel se trouve depuis hospitalisé en état critique.
Inutile de dire que les Gitans et cela à travers pratiquement toute la Grèce, bloquent rocades et même autoroutes, saccagent et brûlent à volonté, comme ils font alors usage de leurs armes… visant les policiers et les pompiers, si besoin et par endroit épaulés comme ils sont par les antifa de service. Ils menacent de « foutre tout en l’air » en toute impunité quand la Police a reçu l’ordre de rester passive.
Le plan se répète et alors il se répètera, tant que les initiés et leurs marionnettes restent aux commandes. Il se peut que parmi ceux qui tirent les ficelles depuis la Loge centrale à Londres ou ailleurs, certains voudraient sous peu remplacer la marionnette Mitsotákis par une autre du même genre.
Et les perdants seront encore les Grecs qui réalisent une fois de plus, combien le plan des initiés privilégie le règne anomique des minorités, pour ainsi mettre un terme factuel… et sous peu biologique, aux autochtones. Du Richard Coudenhove-Kalergi… enfin accompli.
Car voilà que le programme de leur extermination par la guerre hybride et en somme totale qui est en cours, doit aller jusqu’au bout et d’ailleurs sans trop tarder. Le Reset c’est aussi cela, en plus de la couleur prétendument locale qu’incarnent théâtralement les marionnettes pays après pays.
Quand par exemple sous le tapis volé de la grande histoire, se déroule également le feuilleton du coin, animé en Grèce par le psychopathe Mitsotákis, lequel parmi ses derniers « exploits », admet d’avoir fait installer des logiciels espions, dont le fameux Predator, ce spyware utilisé pour espionner un eurodéputé, de nombreux d’hommes politiques, journalistes et fonctionnaires, un logiciel dont son entreprise Cytrox est alors proche d’Israël.
Il faut aussi comprendre que comme par hasard, sous le paillasson local se cache à peine l’autre affaire qui dissimule désormais si mal, un large réseau pédophile et de prostitution, impliquant à Athènes la crème brûlée de la politique, des affaires, du crime organisé des drogues et des armes, ainsi que l’Église vacciniste officielle en passant par certains juges, à l’instar d’un Vice-président de la Haute Cour du pays, surpris en train de se faire… faire, par une bande de jeunes migrants, sous les effets stimulants de la cocaïne qu’il leur offrait… alors de droit. Des… banalités en somme.
Bien entendu, il y a parmi toutes ces affaires, celles que le Régime étouffera, puis celles qu’il ressortira toujours quand bon lui semble, pour que l’opinion publique des moutons tondus devant leur télévision tombale, ne puisse jamais discerner que ces politiciens, issus du même clan criminel et mafieux occidentaliste globalisant, n’ont qu’une seule mission en cours : détruire ce qui reste du pays et des Grecs.
Et les affaires tournent. Ainsi et pendant ce temps, plusieurs dizaines de camions immatriculés en Roumanie et en Bulgarie escortés par la Police « grecque », transportent presque chaque nuit, des armes et des munitions vers la frontière du nord, leur destination finale c’est naturellement l’Ukraine et son régime… parapsychique du « cousin » de Kiev.
De même que certains trains, dont celui qui vient de dérailler empli de chars américains il y a quelques jours, roulant toujours vers la même destination de l’Apocalypse.
C’est ainsi que les vrais sujets restent suffisamment ignorés et qu’en plus… le bas peuple croit encore pouvoir préparer son Noël en ce décembre encore doux, temps toujours dit de saison dans tout son désastre ontologique établi.
En plus, du mélange de tout et de n’importe quoi. Dans les salles d’attente des cabinets des praticiens en… espérance de son écographie payée plein pot, on découvre à l’occasion ces albums photos édités par les administrations régionales, représentant souvent ce que le pays fut il y a alors déjà plusieurs décennies, clichés issus du temps d’un certain entre soi que l’on dit même certes pauvre, mais quelque part autarcique.
De notre côté, il faut dire sans passéisme, nous avons offert la moitié des confitures que nous avons fièrement élaboré quand depuis la Thessalie familiale… et médicale, j’ai pu ramasser et ramener un petit cajot de coings, de même que quatre salades offertes par notre cousine.
En ce Péloponnèse retrouvé des villages plutôt vides et des tavernes souvent fermées, maintenant que la saison touristique a pris fin, on se balade de nouveau près du rivage rien que pour admirer le paysage, si besoin, dignement accompagnés par les chats adespotes des lieux. À l’instar de Zóga, élue comme on sait… présidente des chats du port.
Et chez nous, nous allumons déjà le feu chaque soir, celui de notre unique chauffage et en même temps cuisinière à bois, ce que Mimi et Hermès apprécient il faut dire pleinement à leur manière.
Et avant de regagner les autres villageois parmi ceux qui enfin ont abandonné la lessiveuse télévisuelle, je retrouve alors comme il se doit notre Volodia, toujours si intelligeant et si vaillant.
L’instant présent… et peut-être même l’instinct de survie.
source : Greek Crisis
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