par Panagiotis Grigoriou
Hiver grec en vue. En altitude déjà il neige, partout ailleurs, on se réjouit de la pluie. En ce Péloponnèse aux mythes plutôt moites, les touristes se raréfient… définitivement avant la saison prochaine ; les voiliers de location ont enfin dégagé… l’horizon maintenant que la mer est souvent bien grise à l’image du ciel. Retour si possible, aux fondamentaux. Ces deux dernières semaines, le pays rural, réel et vieilli, fait de son mieux pour ramasser ses olives. La tâche devient de plus en plus ardue, car il y a pénurie de main-d’œuvre comme on sait.
Se baladant sans désormais trop forcer dans mes efforts… et bien avant la pluie à travers ce paysage qui se caractérise par des champs étagés, parfois séparés par des murets en pierre, couverts d’oliviers et de figuiers, j’y ai découvert un dépotoir bourré d’appareils ménagers électriques… et autres moteurs trépassés, hérités de la deuxième révolution industrielle, et encore à proximité, ce que jadis fut de l’équipement d’une taverne, parmi celles qui ont fait faillite durant les dix dernières années.
Heureusement que nos ânes n’y prêtent guère d’attention aux objets des humains ; d’ailleurs, ils n’ont autant rien à comprendre du portique du vieux cimetière, orné comme il est de deux obus datant forcement des guerres de jadis. Civilisation… humaine.
Le problème c’est que nos contemporains, semblent à leur tour ne plus porter trop d’attention à la guerre du temps présent ; guerre sournoise, hybride mais alors totale et qui pourtant les concerne.
Ainsi, quand la presse évoque entre les lignes, voire carrément, que la marionnette Mitsotákis s’apprête à livrer à Kiev les missiles S-300 achetés jadis à la Russie et installés en Crète, puis ensuite d’autres armes payées par les Grecs et théoriquement pour les Grecs, en passant par l’entrainement pressenti en Grèce des parachutistes prêtés le temps de leur formation par le Régime… frère de Kiev, personne ne bouge non plus sous l’Acropole.
Ou encore, quand le même dérangé Mitsotákis, reçu cette semaine par le chef de la Loge du monde, à savoir le Roi Charles à Londres et qui déclare : « J’ai encore besoin d’une deuxième législature accomplie pour achever la transformation de la Grèce »… on sait de quoi il parle.
Saisir au maximum les biens des Grecs, les remplacer par les prochains votants Pakistanais et Afghans, brader à la pègre des parasites initiés ce qui en reste des biens de l’État que l’on dit encore grec, tout ceci, rien que dans les grandes lignes du projet… à 80% je dirais accompli. Il y a comme on dit… le feu au lac
Événements graves, « épopée humaine » occidentale gravée dans du lard. Encore cette semaine, le journaliste Vaxevánis publie pour le troisième dimanche dans son journal « Dokumento » de terribles révélations sur le para-État de surveillance et qui espionne presque tout le monde, à commencer par ses propres ministres, et toujours rien ne bouge, par exemple pour ce qui est de la « justice »… manipulatrice.
On suppose qu’une enquête sera initiée, et qui prendra certainement de nombreux mois jusqu’à ce que l’affaire soit oubliée. Dans n’importe quel autre pays européen, les personnes directement impliquées, tel le neveu de Mitsotákis, Dimitriádis, auraient peut-être été forcés à démissionner, comme ils auraient été arrêtés. Peut-être.
Et en Grèce de 2022, comment se fait-il qu’un Premier ministre a mis en place un système de surveillance par des écoutes des communications via le logiciel « Predator », visant alors 33 personnes, dont 14 ministres, un ancien Premier ministre et des journalistes, puis le chef de la Police judiciaire du pays ainsi que de nombreux hommes d’affaires et toujours personne parmi les… victimes ne l’a poursuivi en justice.
Il est maintenant plus clair que jamais que tous ces gens, dont les anciens Premiers ministres ont peur de la divulgation de certaines données. Rappelons enfin le Watergate aux États-Unis de jadis… quand ce scandale a provoqué la démission anticipée du président Nixon.
Sauf que voilà, le Mitsotákis de la famille des agents historiques du MI6, ce roitelet Khazar et autant idiot cadet de la Loge d’en haut, se rend… triomphalement à Londres rencontrer son maître, pour donc initier de fait, la campagne électorale que le Régime global entend une fois de plus organiser et contrôler avant qu’il ne soit trop tard, sait-on jamais avec ces Grecs.
Ou sinon dans une planète Mars… parallèle, et comme il est noté par ailleurs sur le Réseau International du Net au sujet de… « la plénitude du néant en France, quand nous comprendrons -peut-être » que les chefs, ne sont que « l’émanation toxique d’un corps exogène, une sorte de mannequin mis sur le marché par le très nocif cabinet McKinsey, relief du pouvoir profond, cela fera mal aux fesses plus que de raison. Quand on hurle au viol, il est déjà trop tard ».
Dans la même ligne sataniste, propre à la bancocratie globaliste, c’est en Grèce que le dit Hellenic Financial Stability Fund – HFSF, une exostructure imposée par l’Euro Working Group sous la Troïka, agirait d’après une certaine presse spécialisée, sous l’impulsion prononcée de son… conseiller Rothschild, nouvelle du jour naturellement encore ignorée du grand public, voire incompréhensible car trop « technique ».
Inutile de rajouter que d’après le site officiel du HFSF, ses cadres de nationalité grecque ou pas peu importe, car ces gens demeurent des apatrides nés, sont entre autres, issus des… institutions telles que McKinsey, Commerzbank, Morgan Stanley, Monte dei Paschi di Siena, Credit Suisse, ou encore, la banque Julius Baer. Repas et festin… disons toujours « technique ».
Et le festin se prolonge, quand de nombreux députés et élus dont d’abord le clan mafieux des Mitsotákis, participent activement au rapt des biens immobiliers saisis par des funds rapaces globalistes après avoir acheté les prêts mal versés, pour seulement une poignée de dollars.
Jamais, hormis la période de l’autre Occupation des années 1941-1944, tant de biens immobiliers appartenant à la classe moyenne grecque, n’auront été… « transmis » si massivement aux mains de tant de crapules. Les chiffres du moment, indiquent que 80% parmi ces biens saisis et vendus, atterrissent aux mains d’acquéreurs étrangers… et ce n’est plus seulement la main que l’on dit « invisible » du marché.
« Nous nous appauvrissons années après année, voilà ce qui se passe », me dit notre voisine Maria, âgée de 80 ans pour sitôt ajouter. « Je ne sais pas ce qui se passe, les politiciens sont de plus en plus riches et autant ignobles, nous Grecs, nous perdons nos biens, nos activités, nos enfants même… je ne comprends pas ».
« Nous devons nous organiser déjà localement pour faire face… même pour de petites choses, informer, résister et contre-attaquer », me dit un avocat, natif du village. « Le détail, c’est par exemple ériger un monument à la mémoire des enfants de notre village, tués par une mine allemande en 1943, près de la côte en face d’Égine. Ne pas oublier, c’est déjà exister ». Certes… et pourtant.
Enfin, il y a les préoccupations locales, plus terre à terre, même sur mer. Un renard a tué deux poules pénétrant le poulailler d’à côté, ainsi… l’alerte fut donnée. « Cela s’est passé dans la journée, donc demain nous allons surveiller. J’ai 22 poules et un coq et je ne veux pas les perdre », nous dit notre voisine fort agitée.
Et en face, entre l’île de Poros et la bourgade proche de Galatás en Péloponnèse, un caïque transporteur de passagers entre les deux bords, a pris feu se trouvant en plein mouillage. La presse locale et Internet en parle ; officieusement… la fautive c’est une pompe automatique qui aurait provoqué un court-circuit, mais deux pêcheurs de Galatás rencontrés, avancent une autre version des faits. « Le propriétaire du bateau était un délateur devant les autorités… au détriment des autres capitaines locaux, et de ce fait il n’était guère aimé. Il avait été même prévenu. Donc… peut-être que ce n’est pas un accident ».
La Grèce, ses petits feux et ainsi son énorme incendie sur terre comme en mer.
Nos olives finiront pourtant par être si possible ramassés, les boutiques à touristes sont fermées ; puis, elles restent gardées par nos chats adespotes de toute saison. Le feu au lac.
source : Greek Crisis
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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