Par WD
Il n’aura fallu qu’une simple opération spéciale militaire pour provoquer un séisme mondial. L’arbre des mensonges est ébranlé et ses fruits bien mûrs tombent sans relâche sur nous. Notre candeur en est maculée. Reste à savoir si nous voulons rester crados ou pas. Ceux qui refusent d’être souillés n’ont pas d’autre choix que de passer à la lessive de la vérité où la probité historique est son agent détersif. Ils seront quittes à être nus un bon moment.
Les nations s’agitent, prennent positions, certaines s’enhardissent. Toutes ces nations ont souffert de la dictature occidentale. Elles se rangent du côté de leur émancipation que la Russie promet. En un mot, la vision multipolaire du monde prend forme et commence à prendre racine. Le mythe d’une Amérique bienveillante, phare de la civilisation, haut temple démocratique, gendarme du monde pour assurer le développement et le respect humain est fini. Son chant de sirène n’emporte plus personne dans les abysses de l’océan de la crédulité. La Russie a jeté sur le « camp du bien » un seau d’eau bénite qui révèle par ce geste salvateur ce qu’il est ; « Le camp du mal ».
L’Imperium américain se réduit comme une peau de chagrin. Seuls les pays occidentaux le soutiennent encore, corruption oblige. A cette heure, après la première secousse, l’Europe se craquelle. Elle s’apprête à l’effondrement final. Le chemin des sanctions qu’elle a emprunté ne peut être sécurisé que si le guide est fort et efficient. L’amateurisme greffé au mental sectaire de nos pasteurs européanisâtes nous délivre au fil des jours qu’il n’en est rien. Ils nous mènent ingénument vers le chaos. Les grandes heures européennes sont mortes. L’histoire ne se fera plus avec nous. Il en est fini de notre prestige. Il faudra nous réinventer.
À Yalta, le monstre bicéphale voulant la domination totale a partagé le monde entre ses deux têtes (USA et URSS). Lors de l’effondrement de cette dernière, la tête américaine crut avoir décapité sa concurrente siamoise définitivement et jouir de son hégémonie. Mais il n’y a pas que dans la mythologie que les têtes repoussent. La Russie Bolchevique s’est transmutée en Russie Poutinienne. Quelle mauvaise surprise pour la ploutocratie mondialiste ! On peut même assurer que le peuple Russe est happé pour la première fois de son histoire par l’eudémonisme.
Fort de ce constat, la rancœur des USA fomente des conspirations pour s’approprier la Russie puis atteindre la Chine. Hors la Russie n’est pas la Belgique, elle n’est pas un reliquat historique malheureux. Elle est une civilisation, une culture, une destinée propre. Elle n’allait pas se laisser emboucaner encore longtemps par les forces dépravées américano-ukrainiennes, pur produit de la révolution colorée Sorosienne. Il faut dire que la Russie fut très patiente sur ce dossier fallacieux. Pas moins de 8 longues années de meurtres de masse et d’irrespect des accords de Minsk. À ce jour, après avoir vendu ses terres et industries aux fonds d’investissement américains, d’être dans l’escarcelle de la famille Biden et consorts, l’Ukraine n’est plus qu’une filiale de Blackrock depuis un accord signé à Washington le 10 novembre 2022. Il n’est pas sûr que la Russie tolère une telle ingérence puisqu’elle est le fer de lance de la souveraineté des nations au regard de ses déclarations officielles et ses positions mises en avant dans les réunions des BRICS et de l’OCS (ailleurs aussi).
Le duel n’est pas fini. Les USA n’abandonneront jamais sa position de leadership et encore moins sa volonté hégémonie à moins que Charles Ingalls chasse Hamilton du pouvoir. C’est peu vraisemblable. Charles Ingalls comme Louis Dupont en France ne vote plus. Les deux se sont reclus dans la plus pathétique niaiserie et le déni. Leur capacité de soumission a atteint un optimum non naturel.
Certains observateurs éclairés disent que l’occident n’a plus les moyens de soutenir l’Ukraine. Nos stocks d’arme sont épuisés, nos économies donnent dans la récession, le poids de la dette rappelle à son bon souvenir, que le marché s’effondre, que le FMI tempête, que ceci, que cela. Toutes ces vérités ne sont que techniques. Ils oublient une chose primordiale ; lorsqu’une bête est acculée, elle est encore plus dangereuse. Lorsque c’est une question de survie, rien ne peut dompter l’instinct de conservation. Les considérations artificielles d’une civilisation basées sur le matérialisme ne valent rien lorsque la mort est prête à la faucher. L’occident est dans cette situation désespérée qui met fin à son absolutisme. Qui l’eut cru il y a seulement neuf mois ? De ce fait, il va devenir plus agressif que jamais.
En terme d’échecs, le temps des ouvertures est fini. La seconde phase du jeu, celui du placement des pièces pour conquérir l’espace et de faire un maximum de fourchettes prend elle aussi fin. En effet, le camp occidental vient de roquer suite à la dédollarisation du monde. Le roque annonce le troisième et dernier temps de la partie. Ce qui ne veut pas dire que celui qui a roqué perdra la partie. C’est simplement un aveu de faiblesse, une phase de doute, une perte de main et d’initiative. C’est le temps où les bons coups mortels seront significatifs pour la victoire. C’est le moment du jeu le plus intéressant car c’est lui qui révèle et finalise les bons choix des phases antérieures.
L’échec et mat sera lorsqu’un tribunal international jugera et condamnera enfin tous les responsables occidentaux et leurs sbires de par le monde qui ont massacré des millions de gens partout sur la planète pour des principes de primauté oligarchiques. Le jugement mettra fin à 3 siècles de forfaiture Weishauptienne. Reste à savoir quand.
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