En bref – Dimanche 27 novembre de l’an de grâce 2022

Règle numéro un, ne jamais se moquer d’un collègue de travail, ou de classe, sinon ça finit en mass shooting. Les scientifiques appelleraient ça la théorie des catastrophes (Thom) et les poètes le battement d’aile du papillon.

Ça marche avec les individus, ça marche aussi avec les pays. Regardez, le chien, dressé par son maître pour mordre l’ours, se prend une patate monumentale. Et la papatte de l’ours, c’est quelque chose. Comment peut-on mordiller un grizzli et regretter ensuite qu’il se réveille, avec certes un peu de décalage, ce qui fait croire au chien qu’il est le plus fort ?

Dans l’histoire, c’est le chien qui déguste, et qui finit souvent abandonné en rase campagne par son maître, parce qu’il est trop blessé…

On va commencer l’apéro par une gorgée de Ravier, ce petit remontant venu du sud qui fait voir les choses autrement que sur France Télévisions. Pour le SPA, l’Ocean Viking sauve des familles entières de réfugiés politiques en danger dans leur pays. Là, on a quelque chose de plus proche du réel, et c’est ça, la mesure intéressante : la proximité du réel.

Comment ça, les migrants mineurs de 25 ans caillassent les flics ? Non madame, ils offrent des cailloux à distance, et cette générosité les honore. De plus, ils ont peur de la police française, ils ont vu le traitement fait aux Gilets jaunes, alors ils gardent leurs distances.

Au fond, c’est une connerie mais on va la dire quand même, on peut dire que la police française, ou le pouvoir qui la commande, protège la racaille clandestine et tabasse le Français qui lutte pour son niveau de vie. C’est sûr que c’est pas la racaille clando qui va faire la révolution pour améliorer ou défendre les lois du travail, et donc le confort de tous !

Les lois, ils en ont rien à branler : ceux qui bosseront dans nos cuisines et sur nos vélos de coursiers vont se faire exploiter à du 4 euros de l’heure, c’est pourquoi on les fait venir, et ceux qui ne bosseront pas vivront de petits trafics dans leur communauté reconstituée, point à la ligne Maginot. Finalement, la France, c’est un peu l’Amérique, mais sans le rêve.

Le présentateur de France 24 mensonges par seconde nous explique que la plupart de ces migrants viennent de Syrie… Il y a comme un petit parfum de Daech dedans, non ? Pour ceux qui ont suivi le procès du 13 Novembre, quand on sait qu’une partie du commando de tueurs est venue de Grèce infiltrée dans le flot de migrants (et encore, il y en a deux ou trois qui sont restés en rade là-bas, et qui devaient taper à Charles-de-Gaulle), on peut se poser des questions sur les intentions réelles de nos dirigeants.

Mais ne soyons pas complotistes, restons coïncidentistes. Il y a un type, à côté de Ravier, qui crie lui aussi dans le désert français, c’est – curieusement – le sarkozyste Pierre Lellouche. Il est otaniste à mort, et il est contre l’immigration. Va comprendre…

Et pendant qu’on refile du fric, des pompes et des clopes à ceux qui nous méprisent – et il y a de quoi quand on voit le masochisme généralisé à leur égard ou la culpabilité apprise –, nos gosses se gèlent les bonbons dans des classes surchauffées à 11 degrés. Oui mais madame, on fait ça pour l’Ukraine, et contre Poutine. Ah, pour l’instant, on n’a pas vu le Kremlin vaciller, mais ça ne devrait pas tarder, si l’on en croit notre Himalaya de la Pensée (économique), le puissant Bruno Le Maire.

En cette fin novembre 2022, on a l’impression d’être au bord du basculement entre monde d’avant et monde d’après, et que le grand chaos annoncé par tous les prophètes dans tous les domaines – aujourd’hui, c’est fini les généralistes, les prophètes sont spécialisés, par exemple Jovanovic est le prophète du big crash bancaire – est imminent.

Déjà, Michel-Édouard, un ami, à la tête d’une grande enseigne que nous ne citerons pas, promet une inflation à deux chiffres à la rentrée, les Gilets jaunes affûtent leur chasuble, les Rabzas resserrent leurs liens communautaires et leurs plans démerde, les sportifs musclent leur jeu et se préparent à affronter un froid supérieur (en plein réchauffement), seules les troupes woke sont à l’ouest, manifestant pour avoir froid, jetant de la soupe même pas bio sur des faux (les vrais Van Gogh sont à l’abri des connards et des bracos de haut vol), refusant de faire des enfants (heureux ces petits qui ne connaîtront pas de parents aussi cons), changeant de chemise comme de sexe, ne comprenant même pas qu’ils vont être balayés.

Alors oui, dans la déflagration qui vient, il n’y aura pas que du négatif. On vient par exemple de voir l’UE s’éclater en 27 morceaux. Quel bouquet !

Et dans des heures plus sombres que celles de 1940, une lumière apparaît, et cette lumière est une femme, une femme de talent, de génie, de grâce, une femme qui donne envie d’être une femme : c’est la fée Clochette.

En général, quand tu fais de la retape dans la rue, c’est que tu manques cruellement de public. Là, notre Caro court après tous les gens qui sortent de la gare, la plupart essayent de l’éviter, mais t’en as toujours un qui se fait coincer, le plus faible du troupeau. Vous voyez ces gus en chasuble bleu qui te font signer un truc bidon « pour l’Afrique » et qui rapidement demandent du cash, eh bien Caro et Franc-Terreur, c’est pareil : l’incarnation du sionisme à la ramasse essaye de nous faire les poches, mais on n’a plus grand-chose, chérie, tu nous as tout pris. Tu as divorcé, Clochette, et maintenant tu nous demandes une pension alimentaire, mais on est insolvables. C’est con, hein.

Et maintenant, double peine pour Clochette, on se met à regarder ailleurs…

C’est pour dire que parfois, la pauvreté et le célibat ont du bon. 50 % des Français ne gagnent pas assez pour payer des impôts ou pour se faire racketter par les fées Clochettes. La France, c’est le pays où il fait pas bon être riche (et blanc, et vieux, sauf quand on s’appelle Michel Drucker).

Ça tombe bien qu’on parle de fric, on va enchaîner par de la publicité, parce qu’on n’en met jamais et que ça rapporte. Étrange qu’on n’y ait jamais pensé… D’abord une pub Mastercrad, ensuite une pour le père Noël.

Erreur du stagiaire : il s’agissait de réclames pour la transition sexuelle et pour la réduction de population, ce qui revient au même. Le stagiaire a été amené à la cave. Désolés, cela ne se reproduira plus. Comme les mulets.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation