par Patrick Reymond
« Cela fait quelques années que j’ai réfléchi à ce qui se passerait en Région Parisienne si on était privés totalement d’électricité plus de trois jours. Eh bien, il faudrait évacuer les douze millions d’habitants de la région. Car pas d’électricité, c’est pas d’eau courante, pas d’essence dans les stations services (les cuves sont enterrées, et les pompes sont électriques), les supermarchés (3 jours de réserve) non approvisionnés, les hôpitaux idem etc. Après trois jours maximum, il faut commencer à vivre sur ses réserves, ou alors avoir un point de chute bien approvisionné quelque part, et les moyens d’y aller.
Pas de téléphone (les antennes-relais fonctionnent à l’électricité), pas d’Internet, pas de télé ni de radio non plus, sauf la radio par ondes courtes, mais qui a un poste de radio à ondes courtes ? Je vous dis pas la panique. La zombie apocalypse en live.
Ceci étant, le pire n’est pas toujours sûr. Je vois plutôt un effondrement économique, moins dramatique mais dont le résultat final sera le même ».
Le problème est le même que l’ukrainien. La civilisation actuelle est bâtie sur l’électricité, et en Allemagne, apparemment, ils se posent pas encore la question ni de l’eau ni de la nourriture (pour des coupures ponctuelles d’électricité SEULEMENT), mais des moyens de paiement. En gros, le bite-cons, et la bloue carde, sont remplacés par un truc très trivial, des billets et des pièces. Puis, plus tard, par encore plus trivial, clopes, boites de conserves, etc…
Comme dit Gail Tverberg, avoir une monnaie qui dépend de l’électricité c’est pas forcément une bonne idée, que ce soient les bites-cons, ou simplement des cartes bleues.
Après, on peut penser qu’on passera le fonctionnement en mode dégradé. Mais le problème c’est que les générations actuelles ne sont pas celles de 1975. En 1975, la guerre avait 30 ans, et suffisamment de personnes, assez jeunes, l’avaient vécues et en avaient l’expérience, d’une survie en mode dégradée, bien que pour certains, ouvriers et employés, la dégradation avait été à peine marquée.
Dans une population habituée à l’opulence énergétique et à des approvisionnements réguliers, le choc risque d’être rude. Récemment, j’ai fait circulé dans une association « la vie des Français sous l’occupation », sans doute une révélation pour beaucoup. 77 ans ont passés, et personne n’a plus de souvenir, sauf des cours d’histoire totalement décorrélés de la vérité.
Nos villes sont simplement trop grosses, sans énergies fossiles, au delà de 30 000 habitants pour la plupart, de 200 000 à 500 000 pour les mieux placées sur les fleuves et les côtes, parce que, là aussi, la donne énergie, était déjà, vitale. Ce fait était contrebalancé par un autre fait : la ville est un mouroir, qui ne se maintient que par l’arrivée d’une population nouvelle. La proportion de long terme, était de 20/80. À chaque génération, une ville devait renouveler 20% de sa population.
On a ici le serpent à deux têtes dont parlait Benjamin Franklin, l’une veut aller d’un côté, l’autre, de l’autre. On veut nous supprimer les espèces pour nous contrôler, mais avec un système à l’agonie.
D’ailleurs, imagine t’on un super-primou géant sans caisse enregistreuse, fonctionnant à l’électricité ?
Quand aux demeurés qui nous gouvernent, et leur dernière idée, encore plus conne que toute les autres, plafonner le prix du gaz et du pétrole russe, elle nous conduira à la catastrophe, la Russie pouvant tout à fait nous faire deviner, qui crève en premier, celui qui ne vend plus son pétrole et celui qui n’en a plus.
Les débiles mentaux de Nupes, eux, préfèrent légiférer sur l’avortement. On peut regretter quand on les voit que leurs parents les aient mis au monde. Après, tout aussi débiles, ceux qui se préoccupent des trans, et de toute la clique des malades mentaux appelés « différents », Disney en premier, qui veut mettre des fées en fauteuil roulant…
Si Vlad avait l’idée d’envoyer un kalibr sur la Commission européenne, il nous débarrasserait d’un grand poids. Si un dégât collatéral avait aussi lieu sur l’Élysée, ça serait pas mal aussi.
Pour ce qui est des imbéciles, le climat et sa supposée crise est pas mal aussi. Simple paravent pour dissimuler la vérité, le plafonnement des ressources fossiles et nucléaires, avec un énorme zeste de spéculation. Plafonnement, suivi, bien sûr, d’une décroissance qui peut être rapide, à la manière de la falaise de Sénèque.
source : La Chute
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