Par WD
Il est inutile d’intégrer les effets secondaires du conflit Ukrainien pour découvrir la dégradation de notre pays sur tous les plans. Notre alignement à la politique étasunienne dans cette guerre finalement sociétale n’a provoqué pour nous qu’un effet de levier négatif. En faisant abstraction des conséquences du train des sanctions où nous sommes bien installés dans le wagon de tête à l’égard de la Russie, la déliquescence de notre pays était déjà acquise. Nous n’avons plus de frontière, plus de monnaie, plus de pôle économique majeur, plus de domaine d’excellence. Nous n’avons plus de forces militaires dignes de ce nom. Notre corps diplomatique est fantomatique. Pas un seul pan de mur de notre société respire la bonne santé. Tous les compteurs sont dans le rouge. Notre balance commerciale est un trou noir. Nous ne créons plus assez de richesse. Les forces vives économiques et intellectuelles de ce pays ne sont plus. Dans le segment entretien des infrastructures et matériels rien n’a eu une maintenance correcte. L’obsolescence est partout et devient dramatique. Certains secteurs ont été privatisés, mais cette nonchalance coupable et volontaire est restée en entier pour le plus grand bien des actionnaires anglo-saxons. À coup de 49,3, le bouclier social se brise. Le résultat final est prévisible.
Si la France a été longtemps un phare culturel, il faut bien convenir que faute d’entretenir le lustre de ses miroirs on ne le voit plus guère. Si notre pays a été un exemple spécifique enviable, un cap intellectuel, une référence philosophique et existentielle, sa patine est devenue rouille. Si Paulo Guedes, ministre de l’économie du Brésil disait tantôt « La France devient insignifiante » ce n’était pas une boutade, c’était et reste une réalité. Notre pays est devenu le fer de lance des pays du quart monde. La corruption est partout, l’incompétence à tous les niveaux, l’assujettissement aux lobbies ploutocratiques bien institué. Nous ne sommes plus qu’une république bananière où le mécontentement public est réprimé par la force et la violence. La répression étatique contre le peuple est le jalon marquant l’entrée officielle d’un pays dans la dictature et le non-droit. Avec Macron, toutes les références qui marquent un pays secondaire du label « négligeable » ont été atteintes et outrepassées par son zèle d’inféodé.
Nous entendons bien quelques voix qui réclament le retour à la souveraineté en sortant de l’ineffable commission européenne qui nous paupérise. D’après elles, il faut réindustrialiser, redynamiser l’agriculture, recouvrer notre autonomie sur tous les plans. Les « Il faut », les « y-a -qu’à » c’est bien, mais en avons-nous les moyens financiers tant notre économie est exsangue ? En sortant de la tutelle tyrannique de la « Van der Layenerie » nous ne gaspillerons plus notre pognon à l’amélioration des autres pays européens à la ramasse et entretenir le délire Zelenskien. Ce sera un premier pas, mais il ne sera pas suffisant pour réparer les dégâts causés par le bradage économique qui s’opère depuis l’ère Giscardienne. Par ailleurs, le poids de la dette n’est pas une abstraction. Il manque l’argent, les cerveaux, la volonté. L’excellence Française s’est déjà expatriée depuis longtemps et continue son exode. Il ne reste plus en France que les médiocres, les mous du genoux, les incompétents. Bruno Le Maire en est l’oriflamme. Que faire avec tous ces boomers qui n’ont jamais rien compris ni rien vu venir et les jeunes déjà transhumanisés par leurs smartphones ?
Nos élites ont tout vendu, usines et savoir-faire, terres et forêts. Des morceaux administratifs et sociaux ont été privatisés. Les cabinets de conseil étrangers dirigent notre pays. La libre circulation des capitaux, l’exode fiscal et les autres combines pour échapper à l’impôt sont bien établis depuis des décennies. Ce processus d’optimisation fiscale fait et fera que nous manquerons de revenus et de perspectives.
Dans l’hypothèse où les français se réveilleront un jour de leur long coma, la marche de la reconstruction sera longue et périlleuse car ceux qui nous ont saigné à blanc ne nous laisseront pas faire. Ils joueront de toutes les armes économiques qu’ils possèdent, embargos en tête de ligne pour nous barrer la route. Les éléments Sorosiens in situ entraveront nos projections. Ils fomenteront des conspirations comme ils le font partout dans le monde. La ploutocratie aiment la dominance dans le chaos. Il lui permet de tirer les ficelles.
Il nous faudra être investis d’un grand sentiment national, d’une grande volonté d’un avenir commun fructueux pour reprendre notre destin en main. Notre souveraineté qui garantit notre liberté et notre indépendance sera contrariée par tous ceux qui ont fait allégeance à l’Imperium américain depuis des lustres (dès Monnet-Clemenceau en fait). Nous ne voyons guère ces qualités obligatoires pour recouvrer notre place dans le monde se bousculer au portillon. Les deux pèlerins qui exhortent le renouveau de la France par voie d’émancipation ne sont guère connus du grand public. Ils ne font pas l’enthousiasme général. Ils tournicotent dans des sphères étriquées bien muselées par le système.
Après 40 ans de diatribes Kalergistes, de démagogies sociétales, de soumissions idéologiques avec corruption à la clef, le résultat donne la mentalité générale individualiste de ce pays décharné voire désincarné. Il n’y a plus de conscience collective et les rebuts politiques sont en tête de ce naufrage identitaire. L’idée du destin commun heureux et prospère dans un espace historique n’est plus. Nous foulons au pied les combats, les sacrifices et la volonté de nos aïeux qui ont toujours voulu la liberté et le bien-être pour tous, par tous. Nous nous sommes fracassés sur les écueils de la globalisation et nous coulons. La baie des Trépassés n’est plus loin à présent.
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