Il y a 80 ans, les Allemands faisaient figure de superméchants pour l’Europe en particulier, mais aussi pour le monde (la guerre était ce qu’on appelle mondiale). En ce 23 novembre 2022, ils sont devenus les supergentils. La preuve, ils ont bâillonné leur propre bouche avec leur main pour protester contre le traitement des droits humains au Qatar. Et si la Coupe du monde avait eu lieu à San Francisco, ils auraient mis la main devant leur cul ?
En vérité, les sportifs font les malins, mais les supporters s’en tapent : même si la Coupe du monde avait eu lieu en Pologne en 42, avec des matches à Auschwitz et Treblinka, ils y auraient été sans problème, même avec des esclaves en pyjama rayé pour monter les tribunes et ramasser les ballons. C’est comme ça, l’amour du foot, ça se contrôle pas.
Les journalistes, eux, en bons chiens de l’oligarchie occidentale, ont pris fait et cause pour les revendications absurdes du lobby LGBT, et tentent d’emmerder les amoureux du ballon rond avec ça. Les merdiateurs appellent cette injonction « la promotion de la diversité ».
Cinq minutes d’enquête sur ce micro-fait divers provoqué à dessein… Sur le terrain – les Qataris ont effacé les images sur leur retransmission –, les onze Allemands ont posé comme des couillons :
Sûr que ce geste va faire changer d’avis les dirigeants qataris ! En plus, l’industrie allemande a besoin du gaz qatari. Ah, cette tendance qu’a l’Occident de vouloir tout régenter, à la place des autres, et ça énerve, ça énerve les autres pays du monde, qui sont majoritaires…
L’ex-Premier ministre danois, une Danoise, a arboré une robe aux manches arc-en-ciel, comme si le destin du monde dépendait du sort réservé aux homosexuels, alors qu’il s’agit d’une pratique intime qui ne regarde personne.
Cette tenue grotesque n’a pas porté chance à son équipe, qui n’a pas réussi à battre les Tunisiens, accrocheurs et voraces. Un match âpre, dur, un match d’hommes, aurait dit Thierry Roland, qui n’aurait de toute façon pas survécu 5 minutes aujourd’hui, au milieu d’un air pollué par les injonctions du woke.
Mais revenons au présent et au Qatar. La France a éclaté les Australiens 4 à 1, mais a perdu son défenseur Lucas Hernandez. Les ignorants vont dire, c’est pas grave, du moment que c’est pas Mbappé ou Giroud, on s’en fout. Erreur : une équipe, c’est une pyramide, et elle tient sur sa défense. Et Hernandez est un superdéfenseur, on pourrait ajouter ultramoderne : il défend bien, relance bien, et contre-attaque vite. C’est une pièce maîtresse de l’édifice bleu.
Il y a 20 ans, le Real, pourtant pétri de stars – Zidane, Beckham, Figo, Ronaldo, Raul ! –, s’est séparé de Makélélé, sous-payé par rapport aux précédents, qui est alors parti à Chelsea, pour le plus grand bonheur de Mourinho. Le club madrilène, lui, s’en mordra les doigts : il perdra son infranchissable barrière au milieu.
Pendant la Coupe du monde 1998, les Français avaient une énorme assise défensive, derrière et au milieu, mais des attaquants plus, euh, nous dirons modestes. Cela ne l’a pas empêchée de gagner. Vingt-quatre ans plus tard, on a une attaque de feu, mais une assisse défensive friable : il faudra donc marquer beaucoup de buts, pour gagner. Pour ça, il y a Giroud, Mbappé, Griezmann, Coman et Dembélé.
La Giroud entre dans l’histoire du foot français
Karma : la Mannschaft woke battue par le Japon !
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