Quel meilleur moyen de fêter ses 70 ans, pour le Parlement européen – dont la seule utilité consiste à grassement payer 705 eurodéputés totalement inutiles, puisque c’est la Commission qui décide –, de s’offrir la Russie « État promoteur du terrorisme » comme cadeau ? Au moment où le Qatar, qui a cofinancé les mercenaires djihadistes en Syrie et au Sahel, organise la 22e Coupe du monde, l’air de rien ? Et que la Russie a eu raison du terrorisme en Syrie à partir de 2015 ?
Finalement, ce sont plus les Allemands que les Français qui ont à souffrir de cet eurodélire. La vassalité, depuis 1945, nos cousins allemands en connaissent un rayon. Et ils n’ont pas l’air d’aimer le chantage…
Werner Weidenfeld, politologue allemand, ancien coordinateur du gvt fédéral pour la coopération germano-américaine, 2013 – sur ce que signifie être un allié des USA
Il décrit avec une précision et une rigueur chirurgicale les relations entre « la métropole et une colonie » pic.twitter.com/OK7wXVo8RX
— Aliénor d’Aubigné (@AlienorAubigne) November 22, 2022
Mais la diplomatie européenne, à la fois inexistante, suicidaire et contradictoire, n’en est plus à une connerie près : l’idée est de plaire aux Américains, qui raflent la mise dans ce conflit intra-européen, en vendant leur gaz et leurs armes. Un conflit qui déchire la Grande Russie et fait exploser l’Union européenne, c’est tout bénef pour l’oncle Sam. Et neuf mois pile après le début de l’opération russe, on peut déjà rebaptiser l’UE la DE, pour Désunion européenne.
Regardez, même un oligarque comme Louis Gallois ne croit plus ni au « couple » franco-allemand ni à la polygamie européenne !
« On ne va pas se sacrifier pour l’Europe ! Je pense qu’on ne peut pas éviter à un moment ou à un autre d’affronter les Allemands. »
Même Louis Gallois, ancien PDG du groupe européen Airbus, alerte des conséquences délétères de la politique énergétique européenne pour la France… pic.twitter.com/5DoXeylCNT— Jean Louis (@JL7508) November 22, 2022
Et pour ne rien arranger, la Leyen, corrompue jusqu’à l’os, qui fait honte à ses 450 millions d’administrés, vient d’offrir, comme cadeau de bienvenue à un futur 28e membre, 18 milliards d’euros, au moment où les Européens commencent à vraiment sentir les effets des sanctions… antirusses.
Et voilà Ursula vient d’annoncer 18 milliards pour Zelensky en 2023 !
La France participera pour 20%, soit 3,6 milliards ! Fou !Pendant ce temps, nos enfants grelotteront en classe, nos anciens mourront affamés à l’hôpital et nos usines fermeront ! #UrsulaDehors #Frexit pic.twitter.com/WLteNO3E3T
— Florian Philippot (@f_philippot) November 22, 2022
Philippot a raison, on dirait qu’il est un des seuls dans le paysage politique mainstream, avec Asselineau, à conserver toute sa raison. Au Parlement, l’union sacrée anti-Macron entre populistes de gauche et de droite est déjà oubliée, donc ne comptons pas sur cette petite Assemblée pour nous sortir de la nasse. Aujourd’hui, on s’écharpe sur Hanouna ou Quatennens, mais on laisse passer l’essentiel : la paix et la survie économique.
Dans les médias, les voix de la raison sont rares, mais elles ont le mérite d’exister, surtout que le narratif antirusse, s’il reste prédominant, se casse presque chaque jour la gueule devant le réel. Dernièrement, la provocation ukrainienne en Pologne a fait long feu en… 24 heures à peine. Comme quoi il reste des résidus de journalisme en France.
Et puis il y a ces chaînes pas très macronistes qui s’évertuent à inviter des spécialistes de la chose militaire qui n’aiment pas le traitement que l’OTAN inflige à la Russie, et à la France.
« Il faut être d’une servilité totale pour reprendre les éléments de langage de l’OTAN sur l’affaire Nordstream (…)
Ce n’est pas notre guerre, vendre des armes à l’Ukraine pourquoi pas mais appliquer des sanctions qui matraquent notre économie n’a aucun sens » – Guillaume Bigot pic.twitter.com/ftjlKPEC0f— Tamila Tapayeva (@tamilatapayeva) November 22, 2022
C’est pourquoi, sur le site officiel de l’Assemblée nationale, on a vu surgir une pétition pour arrêter de livrer des armes à l’Ukraine :
À l’instar du covid, il y a un combat des narratifs, et malgré la disproportion des forces et des intervenants – on doit être à 95/5 dans le rapport entre les covidistes pro-OTAN et les antivax anti-OTAN –, la voix de la raison est toujours aussi vivace. C’est cette force qui nous guide dans l’adversité, et cette lumière qui nous guide dans l’obscurité. Il faut juste tenir.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation