Ou redonner le pouvoir à la CAQ
Une élection partielle se tiendra d’ici la fin mai dans la circonscription de Saint-Henri–Sainte-Anne, récemment abandonnée par l’ex-cheffe libérale Dominique Anglade. Comme le sympathique candidat quésoliste Guillaume Cliche-Rivard compte s’y représenter, qu’il est arrivé bon deuxième aux élections du 3 octobre (27,72 % des voix), alors que la candidate péquiste est arrivée quatrième (8,27 % des voix), je verrais très bien le Parti québécois (PQ) ne présenter personne contre lui. Souvenons-nous que le PQ avait fait cela dans Gouin en 2017, partielle lors de laquelle le quésoliste Gabriel Nadeau-Dubois avait été élu. Ce ne serait donc pas une première.
Considérant que les électeurs des deux partis estiment à plus de 70 % que le PQ et Québec solidaire (QS) ont intérêt à s’allier, cette élection partielle ne serait-elle pas l’occasion idéale pour déposer les armes et parlementer ? Et quel geste d’ouverture serait plus marquant que de laisser le champ libre à un adversaire ? (Bien entendu, comme sa candidate ne se représenterait pas, le PQ se ferait rembourser par QS l’argent que le Directeur général des élections lui verserait normalement.)
En prévision des élections de 2026, il faut trouver le moyen d’unir les progressistes indépendantistes, sans trahir les programmes des deux partis, il va sans dire. Si une alliance pouvait ne donner en quatre ans qu’une réforme du mode de scrutin, une protection accrue du français et de l’environnement, ainsi qu’un système de santé plus efficace, ce serait déjà beaucoup. Ne pas le faire, c’est, selon toute probabilité, laisser de nouveau le pouvoir à la Coalition avenir Québec.
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