par Michel de Lorgeril.
On en parle ici et là dans les médias mais on essaie de ne pas affoler le public : le VRS (ou virus syncytial respiratoire) – coupable de bronchiolite chez nos bébés – est de retour parmi nous et, une fois de plus, notre système de soins est désemparé !
Que se passe-t-il ?
Les familles affolées se précipitent aux urgences pédiatriques car bébé donne l’impression de s’étouffer.
N’importe quel parent conscientisé s’inquièterait, là n’est pas le problème.
C’est, en termes de soins, la demande !
L’offre c’est la réponse du système de soins à cette demande !
Chaque année depuis des décennies (voire des siècles), nos populations affrontent des affections saisonnières qui varient chaque année en intensité et dans nos agendas.
Ces flambées infectieuses (et contagieuses) sont généralement d’origine virale et généralement bénignes : les bons docteurs d’antan savaient y faire ; ils avaient rarement besoin d’un service d’urgence !
Aujourd’hui, c’est différent les bons docteurs d’antan (notamment les pédiatres, les pauvres) sont aux abonnés absents et les familles se précipitent aux urgences pédiatriques.
C’est, bis repetita, le même phénomène qu’avec la COVID-19 ; sauf qu’à l’époque c’était des personnes âgées (généralement) en cours d’asphyxie qu’il fallait amener d’urgence aux urgences !
Les « gestionnaires-managers » des systèmes de soin n’auraient donc rien appris ?
Certes, le VRS est en avance sur le calendrier (que les bureaucrates des ministères avaient prévu), certes les jeunes enfants et même des jeunes (ou moins jeunes) adultes sont autant concernés que les bébés, certes il n’y a pas de traitement (antiviral) spécifique [contrairement à ce que certains racontent – l’exemple pitoyable du Nirsevimab] et certes il n’y a pas de vaccins !
La bureaucratie sanitaire (ministre en tête de gondole) ne sait que faire pour rassurer, sinon nous annoncer la prochaine venue de vaccins « merveilleux ».
Deux questions pour aujourd’hui, sans mauvaise foi et en allant vite :
- Pourquoi il n’y a pas de vaccin alors que (comme la grippe) le VRS revient chaque année ?
Réponse : détrompez-vous, nous avons eu des vaccins anti-VRS. Mais ce fut un fiasco !
Pourquoi ?
Ce fut le premier exemple patent d’aggravation d’une maladie du fait d’une vaccination préalable (ci-dessous).
Nul ne le conteste ! C’était dû probablement au phénomène des « anticorps facilitant » (ADE in English). Dit autrement, le vaccin provoque la formation d’anticorps qui facilitent la méchanceté du virus sauvage quand il arrive chez les vaccinés. Phénomène comparable à celui observé avec la Dengue et le vaccin correspondant.
Mais ce fut vite oublié [business is business…] ; sauf que les industriels et les experts n’étaient pas prêts d’y revenir : un fiasco est un fiasco ! Pourquoi chercher les ennuis quand on peut générer des profits avec d’autres vaccins « anodins » voire inutiles ?
Il est fort probable que de nouveaux industriels vont se présenter avec de nouveaux produits vaccinaux. Je vous aurais prévenu !
- Pourquoi, après l’alerte de la pandémie COVID-19, le système de soins n’a pas été « adapté » ?
Réponse : une politique de restriction de l’offre de soins est conduite depuis de décennies par les bureaucrates des ministères. La santé coûte trop chère ; on ne sait pas réduire la demande, on décide de réduire l’offre !
Si vous avez des doutes, lisez du très conventionnel (à droite) ; on vous explique la logique imparable de cette politique…
Même après la COVID-19, on n’a pas changé de politique, les mêmes bureaucrates étant aux mêmes postes et nommés pour cette même politique : ils ne savent pas faire « autre chose » ; et les mêmes politiciens qui les ont nommés ne comprennent rien (à l’Assemblée nationale aussi !) ; et donc tout continue comme avant…
C’est comme souvent : faire en sorte que tout continue sans que rien ne change ! Bon appétit !
source : Michel de Lorgeril
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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