Bonjour les amis,
Je vous livre ce lien vers une vidéo importante.
Lundi 14 novembre, un projet de loi sera débattu à l’Assemblée Nationale. Pour faire court, nombre de délits liés aux mouvements sociaux feront l’objet d’une amende forfaitaires de 500 € à 800 € (1 600 € en cas de non-paiement dans les délais).
Les infractions particulièrement visées sont notamment l’occupation des locaux, particulièrement universitaires et scolaires ainsi que les entraves à la circulation routière.
Il n’y aura pas nécessité de dégradations, la simple occupation constituera le délit et sera éligible à cette amende forfaitaire délictuelle.
Il est clair que l’objectif de Macron, à l’heure de la réforme des retraites et de la précarisation due aux coûts de l’énergie et des denrées alimentaires et équipements, est de bloquer dans l’œuf toute velléité de manifestation et de contestation.
Il est clair aussi que les policiers et gendarmes vont se transformer encore en agents de la répression outrancière de l’Etat, creusant ainsi le fossé déjà profond entre eux et le reste de la population qui souffre depuis 3 ans maintenant.
Une mobilisation forte doit se mettre en place contre ce texte avec, si possible, la coopération des « forces de l’ordre ».
Ce lundi 14 novembre 2022, un sujet important arrive à l’Assemblée nationale : il s’agit des amendes forfaitaires délictuelles, dans le texte de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Interieur, dit la LOPMI.
Il s’agit de punir d’amendes très lourdes les lycéens et les étudiants qui se mobiliseraient sur leur lieu d’étude en occupant leur université par exemple. Et ça n’est pas anodin que ça arrive maintenant puisque nous sommes à quelques semaines maintenant, du moment ou Emmanuel Macron veut lancer sa réforme sur la retraite à 65 ans. Il est donc en train de préparer dès maintenant le fait de sanctionner durement celles et ceux qui se mobiliseront contre cette réforme des retraites à 65 ans.
Le député LFI-NUPES Antoine Léaument alerte sur cette loi fourre tout qui a pour objectif de prévoir ce qui va se passer dans les cinq prochaines années au ministère de l’Intérieur. Alors que cette année déjà douze personnes sont morts du fait des policiers, c’est-à-dire du fait qu’un policier ou une policière a tiré sur un véhicule et a tué soit le conducteur, soit le passager, dans une situation de refus d’obtempérer.
Il faut à la fois protéger les policiers contre leur mise en danger parce qu’il est vrai que dans certains types de cas, les policiers sont mis en danger par un refus d’obtempérer. Mais il faut en même temps garantir le fait qu’une personne ne meurt pas à l’issue d’un contrôle de police, parce que sinon ce n’est plus une démocratie dans laquelle on respecte la déclaration des droits de l’homme.
Il y aura un autre sujet que les députés LFI-Nupes vont porter cette semaine à l’Assemblée, qui est la question du récépissé du contrôle d’identité. Ça aussi, c’est une grande question des relations entre la police et la population pour éviter qu’il y ait ce qu’on appelle des contrôles au faciès, c’est à dire des contrôles d’identité qui sont basés sur la couleur de peau des gens et qui font que un certain nombre de personnes se font contrôler sans arrêt par la police, tandis que d’autres ne sont jamais contrôlés.
Source : Youtube
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