par Caroline.
La mise en place progressive de l’agenda du Grand Reset de Davos n’est rien d’autre que la mise en place d’une gouvernance mondiale imposée à tous.
La plupart des gens ne sont pas au courant et ignorent tout des écrits ou des déclarations du fondateur de ce programme, également Président du « World Economic Forum », le fameux Klaus Schwab, conseillé depuis quelques années par le non moins fameux Yuval Noal Harari, auteur des best-sellers Sapiens et Homo Deus.
Pourtant, ils sont assez clairs mais leurs dires ou écrits ont été assez peu relayés.
À titre d’exemple on peut citer Harari :
« Le pouvoir des humains va glisser progressivement vers les ordinateurs et la plupart des humains vont devenir économiquement inutiles et sans pouvoirs politiques. »
Voici l’idéologie de Davos : Yuval Noah Harari et les « inutiles » pic.twitter.com/TqtIjM8Gbe
— . Or-well (@GillesWell) June 1, 2022
La prédiction lancée à Davos en 2016 par Klaus Schwab ; « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » est bien l’objectif de ce Nouvel Ordre Mondial que Davos et le Deep State américain mettent graduellement en place avec comme horizon 2030.
L’apologie du transhumanisme promu par Davos est incontestablement une nouvelle spiritualité, dont l’objectif est une forme nouvelle d’immortalité que pourrait attendre ce « nouvel homme numérique » décrit ainsi en 2009 dans le projet Human Connectome du National Institut of Health : « un effort ambitieux pour cartographier les voies neuronales qui sous-tendent le fonctionnement du cerveau humain ». Si ces voies pouvaient être complètement cartographiées et traduites en 0 et 1 numériques, les données pourraient être téléchargées sur un ordinateur, où elles pourraient survivre indéfiniment ».
L’une des icones du mouvement transhumaniste, Ray Kurzweil embauché par Google en 2013, estime que l’innovation technologique exponentielle permettra de vaincre la mort et donnera naissance à terme à des machines plus intelligentes que les humains.
Mais pour pouvoir arriver à ce stade, il est important de mettre parallèlement la population sous contrôle total et l’agenda du Grand Reset donne tous les éléments de ce contrôle.
Tout est parfaitement décrit sur le site même du World Economic Forum grâce à des graphiques interactifs extrêmement éloquents : à titre d’exemple celui sur la Gouvernance Internet va jusqu’à non seulement mettre en place l’identité numérique obligatoire, mais également établir des règles de pilotage des valeurs, de la géopolitique, et définir le rôle de la société civile, etc…
https://intelligence.weforum.org/topics/a1Gb0000000pjsvEAA
Cette « gouvernance » prévoit le contrôle intégral de :
- Pensées et appartenance politique
- Consommation
- Déplacements
- Propriété et actifs financiers
- Loisirs
- Arts et culture.
Il s’opérera grâce à l’identité numérique, l’influence géopolitique, la surveillance de la société civile, etc…, le tout étant la plupart du temps organisé à travers des blockchain qui préservent l’anonymat des dirigeants réels de ces organisations.
Depuis quelques mois nous assistons dans de nombreux pays théoriquement démocratiques, à une réelle volonté de mettre en place ce que l’on peut désormais appeler des « Ministères de la Vérité », au sens Orwellien du terme.
Au Canada avec le « Ministère de la vérité et de la réconciliation ».
Aux USA avec le « Conseil de la Gouvernance et de la Désinformation »
En France avec l’annonce par Sonia Backès, secrétaire d’état à la Citoyenneté, de la mise en place des assises des dérives sectaires et du complotisme, associant ainsi toute pensée non conforme à la Doxa à l’appartenance à une secte. S’il s’agit bien de dérive, peut-être n’est-elle pas où le croit Madame Backès si l’on se réfère à l’usage qui en a été fait à l’occasion de la propagande vaccinale ?
Et enfin depuis octobre dernier au niveau européen : le DSA (Digital service act) qui définit un principe selon lequel ce qui est illégal hors ligne est illégal en ligne avec en particulier le fait d’atténuer les risques systémiques tels que la manipulation de l’information ou la désinformation (droits fondamentaux, processus électoraux, santé publique).
Comme le dit très bien un grand professeur de Psychologie du nom de Matias Desmet qui a beaucoup travaillé sur la psychose de masse, les meilleurs moyens d’instaurer un système totalitaire consistent à provoquer la peur des populations, ce qui peut se réaliser en période de pandémie (Covid), en stimulant les divisions entre différentes communautés religieuses ou autres (wokisme), ou en faisant en sorte que les liens sociaux soient de plus en plus distendus (mondialisme, télétravail, jeux vidéos). Une population qui a peur se soumet beaucoup plus facilement, le professeur allant jusqu’à comparer cette psychose de masse à un état d’hypnose !
Depuis trois ans ces processus se sont accélérés avec le Covid, les obligations vaccinales et les privations de liberté qu’elles ont entraînées (interdictions de déplacements, de contacts, suspensions ou licenciements de salariés) et continuent avec la Guerre en Ukraine, les augmentations de prix et les risques de pénurie et surtout au prétexte du « CLIMAT ».
Cette accélération du processus se produit également avec un refus total de tout débat, qu’il soit scientifique, climatique ou encore géopolitique, chaque opposant devenant un « complotiste » ou plus exactement un blasphémateur qui sera condamné au bûcher médiatique et politique, avec l’appui des instances gouvernementales, par ailleurs grandes pourvoyeuses de subventions. Si aujourd’hui ne pas se soumettre aux nouvelles obligations devenues des dogmes impératifs (vaccination, consommation d’électricité, chauffage, déplacements, etc…) est déjà un délit puni d’une manière ou d’une autre, cela deviendra bientôt un crime, les autorités semblant prêtes à recommander aux citoyens la délation et la dénonciation des récalcitrants. Et beaucoup sont déjà d’accord, sûrs d’œuvrer pour « le camp du bien ».
Mais l’histoire ne nous a-elle pas démontré qu’on n’avait jamais fait autant de mal qu’au nom du bien ?
Le refus du débat est déjà en lui-même une atteinte grave à tous les fondements démocratiques et c’est également l’une des caractéristiques des idéologies totalitaires, qu’elles soient matérialistes comme le communisme ou religieuses.
D’ailleurs certains n’hésitent plus à affirmer que les anciennes spiritualités doivent être détruites comme le souhaite par exemple un membre du Congrès Américain du nom de Jamie Raskin évoquant les normes sociales de la Russie considérées comme régressives (faisant référence aux chrétiens orthodoxes) … ou comme le démontrent les critiques constantes faites aux sociétés chrétiennes, catholiques en particulier, qui sont effectivement à l’opposé du wokisme ou de certaines lois comme l’avortement, le mariage entre individus du même sexe, ou l’euthanasie.
Dans le même ordre d’idées Greta Thunberg expliquait récemment « qu’il était temps de faire tomber l’Occident raciste, oppressif et capitaliste. C’est tout le but du « climat » L’occident doit mourir et laisser la place ».
De nombreux catholiques commencent à s’émouvoir de ce nouvel ordre mondial qui veut les voir disparaitre. Il faut citer ici l’économiste et essayiste Stanislas Berton, qui évoque lui aussi cette nouvelle Guerre cognitive ou spirituelle en train de se mettre en place : « Guerre mondiale du contrôle du cerveau humain » qui n’est rien d’autre qu’une guerre de civilisation.
Les penseurs de l’Islam à leur tour ne devraient pas tarder à s’en émouvoir, car s’ils ne sont pas encore visés spécifiquement par les tenants de la nouvelle religion transhumaniste, qui les considère sans doute aujourd’hui comme des alliés objectifs dans le cadre de la lutte contre la civilisation occidentale, ils ne vont pas tarder à l’être car ce nouvel ordre mondial est également à l’opposé d’un bon nombre de valeurs du Coran.
En effet, à lire Cheikh Omar Dourmane, professeur de sciences islamique à la Faculté des Sciences islamiques de Paris, les six finalités suprêmes de l’Islam qui guident les différentes prescriptions de la charia sont :
- la préservation de la vie humaine,
- la préservation de la raison humaine,
- la préservation des religions,
- la préservation des biens,
- la préservation des libertés
- la préservation de la famille.
Comment ne pas voir une concordance sur la plupart de ces finalités avec la religion chrétienne ? En tous cas l’une et l’autre morale s’opposent par la recherche d’un « bien commun » fondé sur des valeurs sociales et morales fortes à l’individualisme consumériste qui s’est progressivement mis progressivement en place depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous conduisant aujourd’hui aux errements mortifères que nous observons.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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