par Jean-François Geneste.
Voyant la catastrophe qui se prépare, la première question à se poser est de savoir depuis quand « on » savait. La réponse n’est pas absolue, mais c’est au moins 2004. Or, que dit cette revue ? Elle insiste, en son point principal, sur la nécessité absolue, pour la France, d’avoir une indépendance du reste du monde ! Et c’est à partir de ce principe, essentiel, qu’elle conclut non seulement à la nécessité du nucléaire, mais aussi au nucléaire de surgénération.
Ce texte n’a pas pris une ride pratiquement 20 ans plus tard, mais l’indigence au pouvoir en France nous a conduits dans le mur. Vacuité française accentuée par la jalousie allemande qui, pour ne pas avoir tort, s’est jetée à corps perdu dans le renouvelable associé au gaz avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui.
Nous voilà donc pris au piège comme des Allemands dont la caractéristique bien connue, depuis des décennies, est de faire les erreurs jusqu’au bout, sans jamais reculer, même lorsque l’on va dans le mur en klaxonnant. Et nous, Français, avons emprunté ce train-là, au prétexte que l’Allemagne aurait été meilleure en industrie que nous… ! Mais cela n’était pas, initialement, gravé dans le marbre ! Nous avions une industrie performante et originale, avec son savoir-faire et son caractère. Nous avons préféré la brader aux Chinois et autres Coréens en son temps, au prétexte que, suffisants, nous entrions dans l’ère post-industrielle. Et là encore, on peut mettre bien des noms, des « grands » noms qui seront, dans l’histoire, synonymes de faillite et d’idiotie, même s’ils étaient diplômés de l’ENA ou Polytechnique.
Pourtant, le raisonnement à faire est élémentaire et à la portée d’un élève de cours préparatoire. En effet, dans la marche de l’humanité, cette dernière a consommé, au fil du temps, diverses sources d’énergie, mais toujours plus concentrées. Ainsi, dans 1 kg de charbon, il y a plus d’énergie que dans 1 kg de bois, dans 1 kg de pétrole, il y a plus d’énergie que dans 1 kg de charbon, et ainsi de suite avec gaz, fission nucléaire, fission avec surgénération et bientôt probablement, fusion.
Et qu’ont fait les idiots ? Du solaire et de l’éolien ! Ils nous ont ainsi ramenés aux temps où l’homme, pour survivre, dépendait des cycles et caprices de la nature. Un printemps pourri avec des gelées tardives signifiait la famine. Ces énergies prennent une place considérable pour ne pratiquement rien produire tout en consommant des montagnes de matériaux précieux. On aurait voulu faire du gâchis, on n’aurait pu faire mieux !
Il fallait quand même trouver un prétexte. Le réchauffement climatique fut l’excuse qui finit par atteindre toutes les couches de la société. Peu importe si le climat a toujours été variable, peu importe si le taux de CO2 n’a jamais été aussi bas sur notre planète ; cette dernière était en danger et il fallait, coûte que coûte, réguler le climat « en le maintenant à moins de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels ». On croit rêver ! Des gens qui n’arrivent pas à faire une règle de trois et qui veulent réguler le climat ! C’est pis que les habits neufs du Grand Duc !
Tous les moyens ont été bons pour essayer d’induire le grand public en erreur et lui faire croire à la fable du réchauffement climatique qui s’est transformée en changement climatique au cas où… Bourrage de crane médiatique, ténors climatologues autoproclamés, travestissement des données, celles, brutes, n’étant jamais données, biais de mesures, de raisonnements, etc.
On a même convaincu les gens qu’un réchauffement allait rendre les phénomènes météorologiques plus sévères. Or c’est exactement l’inverse ! Expliquons cela pour le plaisir. Les phénomènes climatiques sont dus à des courants d’air. Ces derniers ne peuvent avoir lieu que s’il y a un gradient de température. En effet, si vous mettez dans un récipient doté de 2 compartiments séparés par une paroi étanche un gaz à la même température dans chacun, et si vous enlevez la paroi, il ne se passera rien. En revanche, si les deux compartiments sont à des températures différentes, là, il y aura un écoulement (et une variation d’entropie !). La circulation atmosphérique ne marche pas autrement. Néanmoins, ce n’est pas l’écart de température qui est important, mais l’écart relatif. Expliquons nous. Si vous avez dans un compartiment un gaz à 1 million de degrés et dans l’autre 1 000 001 °C, alors il ne se passera pas grand-chose. Si vous avez 1 million d’un côté et 10 degrés de l’autre, là, le phénomène sera nettement plus violent ! En termes scientifiques, c’est donc la valeur ΔT / T qui va définir la violence des phénomènes météorologiques. Traçons alors une courbe logarithmique.
Nous savons que
et donc en regardant les courbes ci-dessus, on voit au premier coup d’œil que quand T augmente, ΔT / T diminue !
Voyez comme on vous a menés en bateau en se réfugiant derrière les soi-disant experts en climatologie du GIEC…
En réalité, si les catastrophes se multiplient, suite à des phénomènes météorologiques somme toute identiques à ceux d’antan, c’est parce que nous sommes dans une société où l’optimisation financière est l’alpha et l’oméga et cela nous conduit à des catastrophes toujours plus grandes. Il est donc fort commode, pour les politiciens, de se dédouaner en accusant la nature et aux « scientifiques » d’arrondir leurs fins de mois en jouant la musique que le prince veut entendre.
Maintenant que nous avons vu, très succinctement, les causes de notre débandade actuelle, enfonçons le clou sur un point qui va faire encore plus mal. La richesse ne peut être créée que par l’homme et cette richesse consiste à transformer, via l’intelligence, de l’énergie. En première approximation, donc, plus on consomme d’énergie, plus on est riche. Certains esprits chagrins et à courte vue viendront ergoter sur des détails sans importance. Mais aujourd’hui, fort est de constater que le pays ayant le plus grand PIB du monde en PPA est la Chine qui est aussi le plus grand consommateur d’énergie.
Maintenant, avec la « crise », nos avortons cérébraux que l’on nomme ministres nous parlent, à l’unisson avec des « savants » de sobriété, de baisse de consommation énergétique, d’économies d’énergie, etc. Là, c’est le bouquet ! Lisez[1] et vous verrez que nous avons de l’énergie pour 6700 ans de consommation à 10% de croissance par an ! Or, nous venons de le voir, si nous diminuons notre consommation énergétique, nous nous appauvrissons automatiquement. Le programme actuel du gouvernement est donc de nous appauvrir volontairement !
Eh bien, ce sera sans moi !
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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