par Mehdi Messaoudi.
La Russie n’a pas tardé à réagir à la demande officielle de l’Algérie d’intégrer le BRICS ; comme l’indiquent les déclarations du vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par Sputnik France.
« Moscou salue la volonté de l’Algérie d’adhérer au groupe des BRICS », a en effet déclaré ce mardi le diplomate russe.
« Nous entretenons un dialogue avec l’Algérie. Mais cette question [de l’adhésion de nouveaux membres] est examinée dans le cadre d’un travail collectif », a précisé M. Bogdanov, envoyé spécial du président russe pour le Proche-Orient et les pays d’Afrique.
Il convient de rappeler, que Moscou avait soutenu en septembre dernier la candidature de l’Algérie pour rejoindre le Brics par la voix de son nouvel ambassadeur en Algérie. Le haut diplomate a par ailleurs exprimé la volonté de son pays d’élargir sa coopération avec Alger. « La Russie n’est pas opposée au désir de l’Algérie de rejoindre les BRICS. Les présidents [de l’Algérie et de la Fédération de Russie] Tebboune et Poutine ont déjà discuté de cette question », avait déclaré ce 8 septembre l’ambassadeur de Russie en Algérie, Valerian Chauvive, cité par Ria Novosti.
En mai dernier, lors de sa visite à Alger, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait souligné la volonté des deux Etatsde renforcer « la coopération commerciale, économique, militaire, artistique, culturelle et humanitaire ».
Fin juillet dernier, le président Tebboune avait évoqué la possibilité d’une telle adhésion aux BRICS qui permettrait à l’Algérie de « s’éloigner de l’attraction des deux pôles ». Il avait alors souligné qu’il ne fallait pas « devancer les événements » mais qu’il y aurait « de bonnes nouvelles ». « Il faut des conditions économiques » pour intégrer les BRICS et l’Algérie remplit une bonne partie de ces critères », avait-il fait valoir.
Les BRICS plaident en faveur d’une refondation des organisations internationales comme le Conseil de sécurité de l’ONU et les organisations financières de Bretton Woods (FMI, Banque mondiale). Cela afin de permettre l’émergence de nouvelles puissances dans un monde multipolaire. En 2019, le groupe des BRICS représentait plus de 40% de la population mondiale et ses cinq pays avaient un produit intérieur brut cumulé de 18 600 milliards dollars, soit environ 23% du produit mondial brut. Selon les estimations du Fonds monétaire international, les États membres sont responsables de plus de la moitié de la croissance économique mondiale de la dernière décennie.
La Chine avait de son côté, accueilli favorablement l’adhésion de l’Algérie à la famille des BRICS.
« La Chine soutient l’adhésion de l’Algérie à la famille des BRICS », avait indiqué à ce propos à New York le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à l’issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra,e septembre dernier en marge de la 77ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le chef de la diplomatie chinoise avait dans sens souligné que l’Algérie est un « grand pays en développement » et un « représentant des économies émergentes ».
Ce mardi, l’Algérie et la Chine viennent de signer un second quinquennal de coopération stratégique globale 2022-2026, selon un communiqué du ministère Algérien des AE.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et le membre du Bureau politique du Parti communiste chinois, Conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, Wang Yi, ont annoncé conjointement la signature du « deuxième Plan quinquennal de coopération stratégique globale entre l’Algérie et la Chine pour la période 2022-2026 », a précisé le communiqué.
L’Adhésion de l’Algérie aux BRICS devraient être effective, l’année prochaine, à l’occasion du passage de la présidence de cet ensemble à l’Afrique du Sud, pays allié de l’Algérie, qui ne devrait pas avoir de difficultés pour rejoindre les BRICS puisqu’elle a le soutien des autres membres que sont le Brésil avec son nouveau président, ami de l’Algérie Lula Da Silva, et l’Inde. Par ailleurs, il faut noter que les BRICS plaident en faveur d’une refondation des organisations internationales comme le Conseil de sécurité de l’ONU et les organisations financières de Bretton Woods (FMI, Banque mondiale). En 2019, le groupe des BRICS représentait plus de 40% de la population mondiale et ses cinq pays avaient un produit intérieur brut cumulé de 18 600 milliards dollars, soit environ 23% du produit mondial brut. Selon les estimations du Fonds monétaire international, les États membres sont responsables de plus de la moitié de la croissance économique mondiale de la dernière décennie.
source : Algérie 54
envoyé par Amar Djerrad
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