Direct E&R : élections américaines de mi-mandat 2022 (midterm election)

Direct E&R : élections américaines de mi-mandat 2022 (midterm election)

● Mardi 22 novembre 2022, 12h00

L’Ukraine est-elle le 51e État des État-Unis ? C’est la question que pose Marjorie, élue supertrumpienne du groupe républicain à la Chambre basse.

 

La pression monte sur les démocrates et Biden. Dans le camp républicain, que la presse essaye de nous faire passer pour désuni, la nouvelle star, c’est De Santis, nouvel élu de Floride. Il est peut-être moins trumpien que Marjorie, mais lui aussi n’y va pas par quatre chemins, et s’attaque directement au Forum de Davos :

 

Justement, en parlant des fous de Davos, au-delà de la politique visible, il y a la politique profonde, avec les liens de plus en plus évidents et dérangeants entre la société de crypto-monnaie FTX et les démocrates. Et on ne parle même pas du fils Biden. On dirait qu’une pieuvre géante a été sortie de l’eau sale…

 

Et quand on voit Bankman, si jeune et si dragué par les oligarques, on se dit que tous ces dirigeants des géants de la Tech n’ont pas pu grandir aussi vite sans un énorme coup de pouce des réseaux occultes. L’histoire de la réussite fulgurante du jeune Bankman fait irrémédiablement penser à celle du jeune Zuckerberg, patron de Facebook, pour certains une officine ou du moins un sous-département de la CIA !

Toute une politique est remise en question aux États-Unis, et la justice se retourne aujourd’hui, grâce aux commissions d’enquête menées par les républicains, qui mettent les accusateurs d’hier (les démocrates qui ont voulu russifier Trump) sur le siège des accusés. Les manifestants, un peu énervés mais pacifiques pour la plupart, qui ont investi le Capitole le 20 janvier 2021, ne sont plus des terroristes. Ils ont pourtant été traités comme tels.

● Lundi 21 novembre 2022, 11h00

Nous sommes tombés à l’arrêt devant un article du Monde daté du 10 novembre 2022, dont les sources sont les deux grandes agences de presse AP et AFP, et expliquant que :


On se dit alors que le peuple américain a bien de la chance, par rapport à nous Européens. Mais en y regardant de plus près, on voit qu’il s’agit seulement d’un ralentissement de l’inflation mensuelle, qui tourne autour de 10 % en un an. Ce qui suit est un peu technique, mais il faut lire entre les lignes. Après, on passera à l’Amérique d’en bas, c’est-à-dire le citoyen devant les étals des supermarchés…

Avant que le ralentissement de l’inflation ne commence à poindre, la Fed avait relevé fortement ses taux directeurs depuis le mois de mars. Au début de novembre, elle avait augmenté, pour la quatrième fois de suite, de trois quarts de point de pourcentage son principal taux directeur pour le porter à une fourchette comprise entre 3,75 % et 4 %, au plus haut depuis près de quinze ans.

Or, de nombreux économistes avaient averti qu’en continuant à resserrer le crédit la banque centrale pourrait déclencher une récession d’ici à l’année prochaine. La Fed avait déjà relevé son taux d’intérêt de référence six fois par paliers importants cette année, ce qui accroît le risque que des taux d’emprunt prohibitifs pour les maisons, les voitures et autres articles coûteux fassent basculer la plus grande économie du monde dans la récession.

Or, et c’est mécanique, que ce soit ici ou là-bas, la hausse des prix conduit à une baisse de la consommation, et à une possible récession (contraction de l’activité). Si l’inflation US a atteint son niveau le plus bas depuis janvier, il reste globalement très haut. Et ce au moment où l’administration Biden verse des dizaines de milliards au régime corrompu ukrainien : la pilule ne passe pas.

 

Sur les produits de première nécessité, on voit des augmentations de 15 à 40 %. Le repas de Noël, dit cette dame, sera beaucoup plus cher, avec une augmentation moyenne du panier « Thanksgiving » de 16 %. Le titre du Monde est donc à prendre avec des pincettes. Biden doit à la fois vendre aux Américains la guerre contre la Russie, et la hausse des prix. Sur le site québécois lesoleil.com, daté du mois de septembre 2022, on est moins dans l’euphémisme qu’à la Pravda française :

L’inflation « reste obstinément élevée », a commenté Kathy Bostjancic, économiste pour Oxford Economics, dans une note où elle relève notamment « une flambée généralisée continue des prix des services de base », autres que l’alimentation et l’essence.

En effet, l’inflation dite sous-jacente, qui exclut les secteurs volatiles de l’alimentation et de l’énergie, est restée stable sur un mois, à 0,6 %, mais atteint sur un an sa plus forte hausse depuis 40 ans, à 6,6 %.

Biden est dans un étau :

Car la lutte contre l’inflation suppose de faire ralentir l’activité économique. C’est ce que tente de faire la banque centrale américaine (Fed), mais plus l’inflation persiste, plus l’institution doit frapper fort, au risque de provoquer une récession.

2023 sera l’année de la récession pour les pays dits développés et les autres. Autrement dit, la grande crise sociale arrive.

● Dimanche 20 novembre 2022, 21h00

La presse pro-démocrate – américaine ou française – avait déjà transformé la victoire des républicains à la Chambre des représentants en quasi-défaite, en parlant de courte majorité avec 218 députés acquis sur 435.

Curieusement, cette même presse ne parle pas de courte majorité démocrate au Sénat, puisque le camp de Joe Biden l’a emporté avec 50 sénateurs démocrates contre… 50 sénateurs républicains, la voix de la vice-présidente Kamala Harris faisant tomber la Chambre haute dans le camp du président. En réalité, les républicains mènent 50 à 48, mais 2 sénateurs indépendants sont considérés comme pro-démocrates.


La dernière trouvaille de cette presse gauchiste est d’insister sur les divisions qui ravageraient le camp républicain. Voici ce qu’écrit La Croix , le journal de gauche catholique :

Les démocrates miseront ensuite sur les divisions du camp républicain, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024. Après la déclaration de candidature de Donald Trump, mardi 15 novembre, une lutte sans merci pour l’investiture du Parti républicain pourrait l’opposer à Ron DeSantis, gouverneur de Floride, à son ancien vice-président Mike Pence et à son ex-secrétaire d’État Mike Pompeo. « De nombreux dirigeants du parti ont décidé qu’ils ne pouvaient pas gagner avec Trump et ne pouvaient pas gagner sans ses électeurs », analyse E.J. Dionne, chroniqueur au Washington Post et professeur à l’université Georgetown. « Ce dilemme est le symptôme des problèmes plus profonds auxquels est confronté le Parti républicain. »

Trump est à la tête d’un groupe de 40 députés à la Chambre basse, et il est déjà entré en campagne. La presse gauchiste, qui déteste le patriotisme de Trump plus que la pédophilie de Biden, mise donc tout sur la montée d’un De Santis, qui serait plus dans la norme acceptable d’un candidat républicain. C’est-à-dire qu’il serait immigrationniste et interventionniste, ce que Trump n’était pas.

On peut donc parier que dans les mois qui viennent, la baudruche Biden se dégonflant, nos journalistes-Système vont tresser des lauriers à tous les républicains sauf un. Malheureusement, ils auront fort à faire avec le débordement des égouts Hunter, les milliards donnés – et perdus – à l’Ukraine, pendant que le peuple américain voit le prix des carburants et l’inflation carburer.

Heureusement pour la presse mainstream, il reste les tueries, qui sont attribuées, implicitement, au camp Trump, c’est-à-dire des pro-armes. Dans un club gay de Colorado Springs, un homme de 22 ans a tué 6 personnes et en a blessé 18. On écoute Nice-Matin :

Le Club Q a remercié pour la rapidité de leur réaction « les clients héroïques qui ont maîtrisé le tireur et mis fin à cette attaque haineuse », selon un message publié dimanche sur Facebook. Le club se dit « bouleversé par cette attaque insensée contre notre communauté ». (…)

La boîte de nuit avait annoncé samedi un événement LGBT, une soirée « avec toutes sortes d’identités de genres et de numéros » à l’occasion de la Journée du souvenir transgenre, célébrée internationalement le 20 novembre. Cette journée est organisée depuis 1998, après l’assassinat de la femme transgenre Rita Hester devenue symbole de l’oppression dont est victime la communauté transgenre. La date du 20 novembre est une invitation à se souvenir des victimes de transphobie.

Ce nouveau drame s’inscrit dans un contexte de résurgence d’actes hostiles aux personnes transgenres, selon les statistiques des associations et du FBI. Le président américain Joe Biden avait marqué l’an dernier le cinquième anniversaire du massacre d’Orlando en annonçant que le club allait devenir un mémorial national.

Toujours ce clientélisme démocrate écœurant, cette exploitation permanente du statut de victime. Pendant ce temps, à un jour près, quatre étudiants – dont trois filles – étaient poignardés dans leur lit. Là, on ne parle plus de communauté, parce que c’est du tout-venant qui a été assassiné.

Dimanche, quatre jeunes âgés de 20 à 21 ans et vivant dans une maison non loin de l’université d’Idaho ont été retrouvés morts dans leur lit dans la ville de Moscow. D’après les premières constatations des enquêteurs, Ethan Chapin, Xana Kernodle, Madison Mogen et Kaylee Goncalves ont été poignardés, très probablement alors qu’ils étaient en train de dormir, rapporte notamment le Washington Post ce samedi. Les trois jeunes femmes étaient colocataires, tandis qu’Ethan Chapin était le petit ami de l’une d’entre elles. (BFM TV)


● Samedi 19 novembre 2022, 17h00

C’est parti : Marjorie Taylor Greene, la pasionaria trumpiste qui assume son côté QAnon, s’attaque à la première dame de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Marjorie est cash, comme à son habitude. C’est notre préférée, pas parce qu’elle aime les armes (elle n’a tué personne), mais parce qu’elle ne tourne pas autour du pot.


Sur cette photo, elle traite Alexandria Ocasio-Cortez de « poule mouillée » parce la démocrate a refusé de débattre avec elle.


Aujourd’hui, elle déballe son programme, comme si l’Américaine moyenne, de sa cuisine, avec son M16 dans un coin, voulait régler ses comptes avec les Biden père et fils. Aux USA, le débat peut parfois paraître au ras des pâquerettes, mais au moins, les choses sont dites : qui en France oserait parler des dérives du fils d’un président ?

 

● Vendredi 18 novembre 2022, 12h00

À peine la Chambre des représentants a-t-elle basculé dans le camp républicain que la chasse au Hunter est sonnée. Autant les démocrates ont essayé de démolir par tous les moyens, et parfois les plus vils ou les plus faux, le mandat de Trump, autant les deux dernières années du mandat Biden, élu sur une fraudra massive, risquent d’être saignantes pour lui et sa famille. Il semble que seule sa compagne, Jill, prof de son état, soit saine d’esprit, dans le tas.

 

Voici, en VO, les trois axes d’attaques des républicains : le covidisme, l’Afghanistan et Hunter.

 

Et puis, et c’est tout frais, le scandale FTX qui arrose les démocrates jusqu’au bureau-bunker de Zelensky, en passant par les oligarques américains. La société de cryptomonnaie de l’escroc Bankman, à côté de qui Madoff est un amateur, a été la deuxième contributrice financière de la dernière campagne des démocrates, à hauteur de 40 millions de dollars…

 

● 20h00


Le leader républicain Kevin McCarthy a été désigné mardi par ses pairs pour être le chef de son parti au Congrès américain, ce qui lui ouvre la voie pour prendre en janvier les commandes stratégiques de la Chambre des représentants.

L’élu de 57 ans, qui occupe des postes à responsabilité à la Chambre basse du Congrès depuis 2014, était opposé à Andy Biggs, membre d’un puissant groupe ultra-conservateur, le Freedom Caucus. (BFM TV)


Mercredi 16 novembre 2022, c’est maintenant quasi officiel, la Chambre des représentants tombera, d’une courte majorité, dans l’escarcelle républicaine (si les républicains votent tous pour McCarthy). Immédiatement, après ce sondage, des républicains demandent la tête de Nancy Pelosi, qui a incarné, pendant deux ans, l’intolérance démocrate.


Puisque Donald Trump est désormais candidat pour la présidentielle 2024 (mais il y aura des primaires, et les républicains ont les dents longues puisque Biden ne sera pas en état d’être réélu), on voit que la poussée républicaine en général et la pression Trump en particulier changent déjà la donne en matière de politique extérieure, même si Biden peut gouverner par décrets. Mais la Chambre peut lui mettre des bâtons dans les roues.

Est-ce le hasard, l’affaire des deux missiles tombés en Pologne, à un jet de la frontière ukrainienne, a montré un Biden presque impartial, en tout cas moins empressé d’en découdre que Stoltenberg et Zelensky. Sans aller jusqu’à une manifestation pacifiste de la part du président en exercice, la latitude démocrate en matière d’engagement dans guerre ne sera peut-être plus la même. On apprend que des émissaires russes et américains se voient en cachette de la presse : vont-ils négocier dans le dos et sur le dos de Zelensky, qui freine des quatre fers la moindre solution diplomatique ?

Les élections intérieures américaines ont un impact sur le reste du monde, surtout quand l’Amérique s’engage à l’étranger, comme c’est le cas à Taïwan et en Ukraine. Biden 2 ira-t-il aussi loin que Pelosi dans sa provocation antichinoise ? Trump pourra-t-il, s’il est réélu, à moins qu’un jeune républicain ne prenne la place qui lui revient, être l’homme de la paix ?

● 13h00

Les républicains sont à un siège de remporter la majorité à la Chambre des représentants. Mais la Californie est un État majoritairement démocrate…

● 08h00

Nous sommes le mardi 15 novembre 2022, et les élections américaines n’en finissent pas de montrer leur côté obscur. Ici, une jeune femme nous explique tout simplement, en version originale, comment pirater une machine à voter !

 

Notre question sera simple : si les démocrates ont pu utiliser les machines à voter en leur faveur (il y a toujours un miracle final avec eux dans les swing states), les républicains ont-ils eux aussi pu le faire ? Ou alors la fraude, comme chez nous avec la fusion des chiffres remontés des préfectures au ministère de l’Intérieur, a-t-elle eu lieu dans la dernière sphère de pouvoir, c’est-à-dire les institutions officielles détenues par le clan Biden ? En France, une modification non substantielle du système de comptage et du contrôle de ce système a eu lieu : le contrôle citoyen s’arrête à la base.

 

Chez nos voisins américains, la fraude est devenue un mème : elle est entrée dans les mœurs, la culture, elle est devenue banale, ce qui signifie en creux que la confiance dans le système électoral, soit la démocratie, s’est effondrée.

Mélenchon a douté du résultat des élections en 2017 dans laquelle il a obtenu 19,5 % des voix (il aurait été largement finaliste sans la candidature suicide – pour la gauche – de Hamon), et 22 % à celle de 2022, à un point de la finaliste Marine. Qui renoncera carrément à combattre le sortant. Bref, on n’a pas dit que le vote était truqué, mais objectivement, aux USA ou en France, il est trucable.

Et au Brésil, la pilule Lula 2 ne passe pas dans une partie du peuple. Car le peuple brésilien, ce n’est pas que les pauvres des favelas !

 

● 09h00

Lundi 14 novembre 2022, c’est officiel, le Nevada étant tombé dans l’escarcelle démocrate, le Sénat sera, d’une courte tête, à majorité démocrate pour les deux prochaines années.

Le vote du 6 décembre 2022 dans l’État de Géorgie comptera donc pour du beurre. Les républicains ratent le grand chelem d’un pouce, car l’élection du Nevada a été très serrée.

Pour l’instant, ils mènent 211 sièges à 204 à la Chambre des représentants, la majorité étant à 2018. Comme le rappelle France Info, qui est utile quand il est factuel, les conservateurs devraient se servir de leur majorité à la Chambre « pour lancer des enquêtes parlementaires sur l’administration de Joe Biden ou ses proches ». Cependant, « sans le Sénat, les républicains ne pourront toutefois pas adopter de lois contraires à ses objectifs, notamment sur l’avortement ou le climat, ni bloquer ses nominations de juges, ambassadeurs et responsables gouvernementaux ».

Les deux prochaines années risquent donc d’être assez tumultueuses pour le clan Biden, soit le père et le fils, pédophiles tous les deux et mêlés à tous les trafics avec l’Ukraine. D’une manière plus large, les républicains ne pourront pas peser autant qu’ils le voudraient dans le solutionnement diplomatique de la crise ukrainienne : les démocrates, définitivement et depuis l’ère Trump, sont le parti de la guerre.

Et de la fraude !

● 06h30

Concernant le Sénat, il reste encore trois sièges à déterminer : l’Arizona (82% des bureaux dépouillés ce vendredi 11 novembre à 6h30) et le Nevada (90% des bureaux dépouillés) et donc la Géorgie où le second tour est prévu le 6 décembre.

Concernant l’Arizona et le Nevada, plusieurs jours sont encore à prévoir. En effet, dans certains États, les votes par correspondance peuvent être envoyés jusqu’au dernier jour, celui même de l’élection. En prenant en compte le délai pour être réceptionnés, ces bulletins arrivent au compte-goutte.

Quant à l’Arizona, un problème a touché 60 bureaux de vote de l’État…

Concernant la Chambre des représentants, certains États n’ont pas encore d’élus. C’est le cas de la Californie ou de l’État de Washington où les votes par correspondance ne sont pas tous réceptionnés.

● 00h00

On retiendra de cette nouvelle journée d’attente des résultats (les résultats définitifs n’arriveront qu’avec les résultats du second tour en Géorgie, le 6 décembre – cf. ci-dessous), ces deux vidéos qui apportent quelques informations et quelques points de vue depuis le sol américain :

● 22h00

En Géorgie, c’est le candidat Chase Oliver, du parti libertarien, qui empêche de disposer d’un résultat définitif, les deux candidats (DEM et REP) ne parvenant pas à atteindre les 50% fatidiques.

Mais qui est ce Chase Oliver (et non l’inverse) ? Avec seulement 81.000 bulletins sur son nom (un peu plus de 2%), il tient en haleine tout l’Amérique ! En effet, à moins de ne voir le même parti (démocrate ou républicain) gagner le Nevada (tendance REP à cette heure) ET l’Arizona (tendance DEM à cette heure), c’est en Géorgie que tout se jouera pour disposer de 50 élus (suffisants pour les Démocrates) ou 51 élus (nécessaires pour les Républicains).

Chase Oliver, 37 ans, est un opposant farouche au bipartisme américain (on ne saurait lui donner tort). Il se décrit sur son Twitter comme « armé et gay » (sic), fan de science-fiction (Star Trek), se considère comme conservateur d’un point de vue économique (droite du travail) mais pro-avortement, pro-légalisation du cannabis et anti-peine de mort (gauche des valeurs). Une sorte d’OVNI libéral-libertarien qui devrait en principe servir de réservoir de voix pour les Républicains, mais, étant donné son profil particulier, rien n’est malheureusement moins sûr. Il n’a d’ailleurs donné aucune consigne de vote.

● 17h00

Si les électeurs de l’Arizona (dont le résultat est déjà contesté par le camp Trump) et du Nevada se neutralisent, alors ce sont les électeurs de Géorgie qui décideront in fine de la politique des deux prochaines années. Car ils tiennent entre leurs mains le dernier sénateur dans un État si indécis, qu’il aura besoin d’un second tour, le 6 décembre.

En réalité, la seule conséquence que cette élection peut avoir sur le reste du monde, c’est la position du camp démocrate, toujours pro-guerre, dans le soutien à l’Ukraine. C’est ce que les républicains veulent infléchir. S’ils obtiennent la majorité dans les deux chambres, dites haute et basse, alors il sera plus difficile de voter crédits et armes pour Zelensky, une partie de ces armes disparaissant d’ailleurs dans la nature… pour réapparaître au marché noir.

● 06h00

Récapitulatif des forces en présence en fonction de l’avancement des dépouillements ce jeudi 10 novembre, 6h00.

Sénat :


Chambre des représentants :


Gouverneurs :


● 00h00

En Géorgie, 98 % des bureaux sont désormais dépouillés.
Raphael Warnock (DEM – 49,4 %) et Herschel Walker (REP – 48,5 %) sont en ballottage. Un 3e candidat (Chase Oliver, parti libertarien) a obtenu 2,1 % des voix, interdisant aux deux autres compétiteurs l’accès à la barre des 50%. Le second tour aura lieu le 6 décembre 2022. L’élection de ce dernier sénateur sera probablement décisive pour l’obtention de la majorité de l’un des deux camps.

● 22h30

Joe Biden a donné une conférence de presse à la Maison-Blanche.

C’était un bon jour pour la démocratie et pour l’Amérique. La démocratie a été testée, mais la démocratie est ce que l’on est. […]

La presse et les experts prévoyaient une vague rouge, mais ce n’est pas arrivé. Les Américains ont exprimé leurs préoccupations, comme la sécurité ou le pouvoir d’achat. Je suis ravi d’avoir appelé plusieurs démocrates ayant été élus ce mardi aux midterms. […]

Les électeurs ont aussi exprimé leur frustration après des années de Covid. Aujourd’hui, le Covid ne contrôle plus nos vies. […]

Quand on regarde les résultats, une majorité d’Américains soutiennent mon programme politique. […]

Je suis prêt à travailler avec l’opposition républicaine élue mardi, mais je ne soutiendrai aucune proposition républicaine qui aggraverait l’inflation (…) Les électeurs ne veulent pas plus d’impôts. Si nous travaillons ensemble, nous devons nous rappeler ce que sont les États-Unis. Je ferai ce qui est mon pouvoir pour réunir le pays. […]

On a perdu très peu de sièges à la Chambre des représentants, il existe encore une possibilité que nous gardions la chambre basse. Ce sera vraiment serré. On nous a dit que nous allions perdre 30 à 50 sièges, et ce n’est pas arrivé. […]

La grande majorité du parti républicain désapprouve certes nos décisions mais s’avère éloignée de la frénésie des MAGA (Make America Great Again). Les républicains sont à l’écoute et nous pouvons discuter avec eux. […]

J’ai l’intention de briguer un second mandat, je le confirmerai l’an prochain. Mon intention est de me représenter mais il s’agit toutefois d’une décision familiale. […]

Avec les démocrates et le peuple américain, nous allons démontrer que Trump ne pourra pas prendre le pouvoir et ne pourra pas devenir président des États-Unis à nouveau.

● 22h00


Il faut oser écrire ça : c’est signé Mediapart. Autant dire que les démocrates ont gagné, que les républicains ont perdu haut la main et que Trump disparaît à jamais de la vie politique américaine…

Or, pour gagner le bras de fer contre tout un système médiatique ou presque (il y a quand même Fox du côté républicain), il faut fournir un effort énorme, sans parler de la fraude démocrate possible, qui est structurelle de ce parti, désormais.

Pour L’Obs, Trump est « livide » : la Chambre des représentants ne lui suffit pas. On peut ramener ça à la crise de nerfs d’Hillary Clinton quand elle a compris, dans sa chambre d’hôtel à New York, qu’elle avait perdu en novembre 2016.

● 20h00

Et maintenant le message désormais traditionnel et à contre-courant des médias mainstream du Comité Trump France.

● 17h15

Cliquez sur le schéma pour avoir la dernière estimation diffusée sur CNN.

● 15h15

Pour ce journaliste de Slate, le pure player de Jean-Marie Colombani, tout est encore possible pour les démocrates. Ils n’ont pas perdu cette élection intermédiaire, mais ils « résistent ». Comme les Ukrainiens face aux Russes ?

On ne veut pas le décevoir, mais pour la Chambre, ça sent un peu le sapin. Cependant, connaissant la capacité de fraude du camp démocrate, on ne peut jurer de rien. Des millions de voix démocrates peuvent surgir dans la dernière ligne droite…

● 14h15

Nous n’allons pas faire la moisson de toutes les désinformations ou imbécillités proférées par le camp des collabos du Système, juste piocher, ici et là, les exemples les plus frappants. La preuve du manque absolu de déontologie de l’information de service public, par nous financée, n’est plus à faire.

 

Tout sauf Trump

Ne pouvant s’opposer au retour des républicains emmenés par Trump, les médias français tablent sur un anti-Trump dans le camp républicain. Ce sera Desantis, qui vient d’être réélu gouverneur de Floride avec un confortable 60 % des voix. On sent que tout ce qui peut s’opposer à Trump est bon à prendre. Pour cela, un « gentil » républicain fera l’affaire. Trump, c’est vraiment le diable, pour eux !

Malheureusement, le discours du républicain qui monte n’est pas très woke-friendly…

« Nous combattons le woke dans la législature, nous combattons le woke dans les écoles, nous combattons le woke dans les entreprises, nous ne nous soumettrons jamais à la mafia woke, la Floride sera le cercueil du woke ! »

● 14h00

Voici les dernières projections pour le Congrès et le Sénat.

 

Les républicains vont probablement obtenir la majorité à la chambre des représentants, mais les deux camps sont à égalité 48/48 au Sénat. Voilà pourquoi le résultat du vote en Arizona, déjà contesté par Trump et les républicains, va peser lourd. Si jamais il y a égalité finale, c’est encore la vice-présidente Kamala Harris qui donnera la victoire définitive au camp démocrate.

 

Pour la bien-pensance française, on ne parle pas de défaite du camp démocrate mais d’avancée de l’extrême droite, bien pratique pour diaboliser l’adversaire. Trump a connu ça, Bolsonaro aussi.

Conclusion : faire du bien à son peuple ne peut être que l’expression d’un fascisme. Avec de tels postulats, la gauche n’est pas rendue. Pour vaincre les forces du mal populiste, elle doit forcément faire appel à sa réserve électorale magique, c’est-à-dire la fraude !

 

● 12h00

Libération respire et titre : « Pas de tsunami anti-Biden ». C’est mieux que de titrer sur la défaite du camp Biden. Le journal socialo-sioniste a soutenu depuis le début (la campagne 2020) le candidat démocrate pédophile (ce n’est plus à prouver) et se retrouve dans une posture morale difficile. La grande peur de ces bien-pensants était que le Sénat et le Congrès tombent aux mains des républicains, c’est-à-dire, majoritairement, des trumpistes. Car il faut savoir qu’il y a des républicains anti-Trump.

Cependant, il est des choses qui vont faire mal à la tête de Dov Alfon, le nouveau rédacteur en chef du journal venu du Mossad, car des éléments troublants remontent encore une fois des bureaux de vote. Les tweets qui suivent sont à l’origine en anglais, mais sont traduits en substance.

 

 

 

● 10h00

Pour illustrer les difficultés du système électoral américain et la défiance qui en résulte au niveau des électeurs, des médias (mainstream) ne parlent désormais plus de « nuit électorale » mais de « mois électoral », sous-entendu, les tensions entre républicains et démocrates sont telles, avec la suspicion de fraude (la suspicion est républicaine, la fraude démocrate), que plus personne, sondeurs compris, n’ose s’avancer sur un résultat, et qu’il faudra un bon mois pour que les chiffres se tassent. Et encore…

● 06h30

Les résultats définitifs ne seront pas connus avant quelques jours, en raison de scrutins très serrés, de contestations et recomptages possibles, mais aussi de singularités comme par exemple la Géorgie où les deux candidats au Sénat n’arrivent pas à atteindre les 50% en raison d’une troisième candidature atteignant elle-même les 2%.

Il reste 8 sénateurs à élire, avec trois États à surveiller de près : la Pennsylvanie, le Nevada et donc la Géorgie.

La victoire des Républicains, même uniquement à la Chambre des représentants, aura un impact non négligeable sur la poursuite de la guerre en Ukraine, certains Démocrates très à gauche s’opposant aussi aux folles dépenses militaires.

● 06h15

Si la vague rouge annoncée n’a pas eu lieu – il faudra regarder les suspicions de fraude qui restent toujours d’actualité –, les Républicains remportent la majorité à la Chambre des représentants, pouvant bloquer tous les budgets présentés par les Démocrates. Si le Sénat est aussi remporté par le GOP, alors Joe Biden aura les deux mains liées, se contentant de gouverner à coup d’executive order (décret présidentiel), limitant beaucoup son pouvoir de nuisance.

Sénat :


Chambre des représentants :


Gouverneurs :


● 06h00

Le républicain J.D. Vance, candidat pro-Trump, élu sénateur dans l’Ohio. Il s’agit d’un revers de taille pour le président Joe Biden.

Cependant, les projections pour le Sénat penchent en faveur des démocrates, mais rien n’est joué. La Chambre des représentants sera majoritairement républicaine.


● 05h00

Résultats à cette heure, et projections pour le Senat (sur le fil) et pour la Chambre des représentants (avantage Républicains).


● 04h45

Au stade actuel du dépouillement, très parcellaire encore, les Républicains semblent toujours être les gagnants de la Chambre des représentants, mais le Sénat n’est pas encore acquis et le résultat reste incertain pour les Républicains. Si la répartition des 100 sénateurs n’étaient pas modifiée (50/50), c’est la voix de Kamala Harris (Démocrate) qui ferait basculer la majorité vers les démocrates.

La vague rouge attendue (républicaine) serait elle encore enrayée par des fraudes démocrates, ou bien les partisans du GOP (Grand Old Party) les auraient-ils cette fois-ci anticipées ?

Quoiqu’il arrive, la prise de la Chambre des représentants suffirait amplement pour paralyser l’administration Biden, et même lancer une procédure d’impeachment du président actuel.

● 04h20

Les médias font leurs choux gras de l’élection de Ron DeSantis, pourtant républicain, mais opposant possible à Donald Trump pour les élections de 2024.

● 04h15

Donald Trump fait une courte intervention télévisuelle improvisée et peu cohérente, destinée essentiellement à se féliciter des résultats et les associer à lui dans le cadre des élections 2024.

« Les chiffres sont extraordinaires pour l’instant, nous en sommes à plus de 330 élus jusqu’à présent ».

« Cela nous fait 80 victoires pour 3 pertes. Nous avons beaucoup de candidats en tête ».

● 03h30

Sénat :


Chambre des représentants :


Gouverneurs :


● 03h00

Côté Démocrates, entre jeunisme, racialisme et LGBTisme comme alpha et oméga de leur vision du monde :

- La démocrate Maura Healey devient le premier gouverneur ouvertement lesbienne élue aux États-Unis (Massachusetts)

- Le démocrate Maxwell Frost devient le plus jeune élu à 25 ans (âge limite) en Floride

- Le démocrate Wes Moore a été élu mardi premier gouverneur noir du Maryland

- La gauchiste radicale Alexandria Ocasio-Cortez est réélue sans surprise à New York, ainsi que Chuck Schumer.

Côté Républicains :

- La républicaine d’origine ukrainienne (et pro-Ukraine) Victoria Spartz est réélue dans l’Indiana

- L’ancienne porte-parole de Donald Trump à la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a été élue gouverneur de l’Arkansas

- Le très républicain et pro-Trump Matt Gaetz qui souhaite lancer une procédure de destitution de Joe Biden, réélu à la Chambre en Floride

- De même, Jim Jordan est réélu dans l’Ohio, trumpiste qui souhaite organiser une conférence de presse au sujet de Hunter Biden et son « ordinateur portable de l’enfer ».

● 02h30

Sénat :


Chambre des représentants :


Gouverneurs :


● 02h00

Le républicain Marco Rubio réélu au Sénat en Floride
Le républicain Ron DeSantis réélu gouverneur de Floride
La républicaine Kay Ivey réélue gouverneur de l’Alabama
La républicaine pro-Trump et pro-armes Marjorie Taylor Greene réélue en Géorgie

● 01h30

Sénat :


Chambre des représentants :


Gouverneurs :


● 01h15

Rand Paul, fils du courageux Ron Paul, est élu dans le Kentucky.

● 01h00

D’après CNN, le sénateur républicain Tim Scott est réélu en Caroline du Sud.

● 00h00

Les premiers bureaux de l’Est américain ont fermé à 18h, soit minuit, heure française. Les derniers bureaux de la côte Ouest fermeront dans 6 heures, fuseaux horaires obligent.

● 23h45

Quoiqu’il arrive les résultats définitifs ne seront pas connus ce mercredi matin. La comptabilisation des bulletins de vote, en particulier par correspondance (25 millions pour ces midterms 2022), sera longue. Des recomptages pourront avoir lieu en cas de scores très serrés ou de contestations.

● 23h30

De nouveau des problèmes techniques avec certaines machines électorales en Arizona. Donald Trump précise que ce sont bien des « zones républicaines/conservatrices ». « Ça recommence ? Les gens ne se laisseront pas faire ! », poursuit-il.

● 22h45

L’élection ne se joue pas dans tous les États. Certains resteront républicains et d’autres démocrates, à coup sûr. Cependant certains États sont à scruter à la loupe, car ils pourraient (voire, devraient) basculer vers les Républicains : en particulier Pennsylvanie, Géorgie, Arizona, Ohio, Nevada, Wisconsin, Caroline du Nord.

● 22h30

Donald Trump et son épouse ont voté à Palm Beach, en Floride. Donald Trump s’attend à une « très grande nuit » pour les républicains, « très excitante à regarder ».

● 21h15

Pour patienter, quelques pronostics du Washington Post :

● 21h00

Pour l’instant, tout est calme, l’élection pour l’ensemble des 435 sièges de la Chambre des représentants ainsi que d’un tiers des 100 sièges du Sénat et de près de deux tiers des gouverneurs se terminera en fin de journée, soit dans le cours de la nuit, heure française.

Sénat :


Chambre des représentants :


Gouverneurs :


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À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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