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Campagne de dons Octobre 2022
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par Sarah.
Un article pour rendre hommage à Louis Fouché, à Carole sa femme et à tous les soignants suspendus que j’ai pu voir en conférence lors d’une tournée pour le film « Suspendus… des soignants entre deux mondes ».
Le film de Fabien Moine est tout en finesse et ne sombre jamais dans le larmoiement. On comprend la sidération de tous ces soignants et d’une en mars 2020 quand on se retrouve tous confinés alors qu’il y a peu de cas graves et de deux quand on interdit ensuite de prescrire aux médecins (ex-protocole Raoult, la célèbre hydroxychloroquine devenue dangereuse après 70 ans de bons et loyaux services ou l’ivermective proposé par d’autres) puis en trois, quand au 15 octobre 2021 ils reçoivent une lettre comme quoi ils sont suspendus car ils n’ont pas obéi au fait du Prince.
Tout d’abord un incommensurable merci à eux d’avoir résisté plutôt que d’avoir fait un faux, facile à faire quand on est du milieu où on peut aisément se faire des petits arrangements entre collègues… des petits coussinages… Mais sans ces refus et mises en garde diffusés aussi sur YouTube par Perronne, Fouché, Toussaint et d’autres, nous n’aurions jamais su qu’il y avait des dangers à l’inoculation. Et dès septembre 2020, Louis Fouché et d’autres nous alertaient déjà sur l’absurdité à se masquer.
Je ne suis pas intervenue lors de cette conférence lors des témoignages et impressions du public car le but n’était pas de mettre mon égo en avant et de plus, j’aurais trouvé déplacé de témoigner alors que le film montrait ces personnes admirables qui n’ont pas hésité à se faire suspendre pour la Liberté. Des Bravehearts. Des cœurs braves.
je n’ai, moi, pas eu à choisir de façon cornélienne entre ma liberté et mon boulot qui est aussi une source de revenus pour ma survie et celle de mes enfants, ainsi que la survie de mon chien et de mon chat. Et comme le chante Goldman, qu’aurais-je fait si j’avais été Allemand, aurais été pire ou meilleur ? Qu’aurais-je fait en octobre 2021 si j’avais été soignant ?
Alors ici, je veux témoigner de mon modeste cas sur ce qui s’est passé au sein de l’éducation nationale. Pour qu’on n’oublie pas.
Sidérés, oui, nous l’avons tous été en mars 2020 quand on nous a confinés. C’était tellement inédit et tellement agréable alors.. car la réalité du confinement c’était cela aussi. 7 semaines de répit, de beau temps, de rosé dans le jardin, une pause bienvenue comme les grandes vacances ! Sur le moment, ça valait bien de remplir des attestations au crayon qui s’efface… Les seul bémols, c’étaient :
1) les empêcheurs de tourner en rond qui nous jouaient les flics à Miami et qui nous sommaient de ne pas aller sur la plage ( avec même une fois l’hygiaphone « veuillez rentrer chez vous ! » On serait crus dans un film US ) et l’interdiction de ne pas devoir dépasser un rayon de 6 miles…
2) le travail à envoyer à des enfants de maternelle (si ! Il fallait leur envoyer du travail plutôt que de les laisser buller tranquille et profiter de cette pause inédite avec leurs parents qui, enfin avaient du temps à leur consacrer) ;
3) faire la queue pour faire les courses alors je visais les heures creuses pour ne pas me retrouver dans cette position soviétique de faire la queue pour s’approvisionner.
4) et le service minimum à assurer aux enfants de parents dont les professions étaient prioritaires (et oui, beaucoup l’ignorent mais les écoles restaient ouvertes pour des enfants dont les parents avaient des professions dites prioritaires : soignants, pompiers, bien sûr, mais aussi personnels de mairie et autres administrations, profs aussi pour qu’ils puissent être les cordonniers des autres enfants…) normal quoi, pour l’école de la République de faire de la discrimination en temps de guerre. Par contre, les enfants de caissiers et caissières et employés de supermarchés (toujours ouverts même pendant le confinement)… Niet.. Aucune priorité. Qu’ils se débrouillent… il y a profession prioritaires et prioritaires, certains humains essentiels comme certains produits essentiels…
Aux US, au moins, ils ont fermé un an les écoles sans service minimum, no way les enfants prioritaires. Un an où même le corrompu Jimmy Fallonne faisait son émission de sa maison. Ça, c’était un vrai lockdown et de l’intox royale !
Comment chez eux ne pas croire à un virus ultra mortel quand on arrête la vie sociale un an sans passe droit de toutes sortes… oui le virus chez les enfants de prios français serait moins transmissible en France qu’à l’étranger… De toutes façons, à cette époque, heureusement pour eux aujourd’hui, (car comme l’a dit courageusement Nicole Délépine à la conférence de Saintes, le vaccin tue plus (ou plus rapidement ?) les enfants …) l’intox à la française allait jusqu’à proclamer que les enfants de moins de 11 ans ne transmettaient pas la Covid. Exception culturelle française, merci pour eux !
Même si plus tard, en septembre 2020, ils devront porter quand même un masque entre 6 et 11 ans…
Voilà le donnant/donnant de cette période bénie de 7 semaines pour ma part. Au final, ces 7 semaines sont un bon souvenir dans la balance commerciale du pacte avec le Mal dont parlait Louis Fouché. Donc je n’ai rien dit. Rien écrit à l’époque sur agoravox. J’étais dans mon cocoonvid familial et je voulais finir mon essai « penser grand » sur l’éducation… Au final, j’ai du écrire 60 pages car entre le rosé dans le jardin, les barbecues, les devoirs en ligne de mes enfants ados, les promenades du chien attestation en main avec la case chien coché, le temps filait…
Mais le 11 mai, notre Roi a rouvert les portes du sanctuaire et me revoilà déconfinée dans ma classe alors que la majorité de mes amis était encore assignée à résidence à télétravailler (on se souvient qu’en mai, on sortait d’une vague d’un virus mortel qui avait rivotrilisé des personnes agées et qu’heureusement, ce virus ultra mortel s’était transformé en un variant qui ne ferait plus de vagues dans le milieu scolaire mais juste dans les entreprises où c’est bien connu, on se touche plus que dans les écoles…)
Donc le 11 mai 2020, me revoilà de retour en classe non pas avec tous mes élèves mais avec des groupes de 10 maximum car il nous fallait séparer les tables à 1 m les unes des autres et comme nous ne pouvions pousser les murs, il fallait 1 m autour de chaque enfant donc 4 m2 par enfant (le virus ne s’aéroportait pas au delà) et donc seuls 10 élèves étaient admissibles selon ce compte (et conte gouvernemental) vu la surface moyenne d’une classe… Il nous a fallu séparer tout le matériel pour les enfants présents : prévoir des feutres pour chacun (surtout aucun échange entre deux tables !), des puzzles et des jeux individuels pour chacun… Heureusement encore, le virus êtait commode avec nous car il tenait 24 h sur les objets donc nous pouvions laisser le matériel individualisé sur les tables pour le lendemain pour le second groupe…
Nous avons même demandé aux enfants une grand serviette de plage pour chacun et une bouteille d’eau pour qu’ils puissent s’allonger ou s’asseoir quand ils n’en pouvaient plus d’avoir le cul vissé sur une chaise. Consigne « Pas bouger pour ne pas se rapprocher ».
Pour les récrés, ils avaient des cerceaux où se mettre ou jouer avec et on faisait des tours de récré avec les autres classes. 10 enfants par cour qui ne doivent pas s’approcher à moins de 1m. idem pour le Rang cantine. Par contre, vu que les murs de la cantine n’avaient pas été poussés, ils avaient le droit de manger côte à côte. Ils étaient habitués, pour aller à la cantine, un bras en long chacun pour mesurer la distance de sécurité virale. Puis ensemble pour manger… la fabrique non pas de crétins mais de bons petits chinois.
Et le lendemain,rebelote, deuxième groupe de 10… bien sûr, 10 plus 10 ça ne fait pas une classe donc certains parents gardaient leurs enfants par solidarité ou par contraintes car on triait l’accès à l’école selon les professions prioritaires ou non, famille monoparentale etc… de plus sur les 10, certains enfants avaient droit à du 4 jours sur 4 car ils étaient dans la prio liste gouvernementale, enfants de soignants, pompiers, facteur, enseignants etc..donc plus de 7 élèves restaient confinés encore en juin et j’ai pu leur ouvrir des créneaux horaires de 3h parfois grâce à des parents qui ne mettaient leur enfant que 2 matins par semaine. Grosso modo, notre école de la Réipublique avait créé des factions d’enfants.
Quelle époque ! Au moins, question masque sur le protocole de mai 2020, on pouvait mettre nos masques fantaisie, fait maison, les enlever à notre guise car c’était encore une recommandation et non pas une obligation en mai/juin 2020… le protocole sanitaire était surtout strict pour les enfants, pas de rapprochement et au moindre mal au ventre , nez qui coule ou fièvre, direct : au piloris, on devait mettre un masque sur le museau du suspect et appelez les parents pour le mettre en quarantaine… vérédique, croix de bois croix de fer… un enfant de moins de 6 ans qui serait à l’école et n’aurait ni nez qui coule ni petite fièvre, ça n’existe pas ! Ça n’existe pas ! Et en macronie… pourquoi pas ?
Vous comprenez comment donc j’étais grave en colère quand on nous a imposé la muselière en septembre 2020 alors qu’au sortir de la 1ère vague, au soi disant cœur de la Covid comédia, on avait repris peu à peu une vie normale à l’école le 20 juin 2020 en reprenant tous les enfants et en remettant tous les enfants ensemble dans la cour.
En colère, Quand on nous a imposé des niveaux de vigilance selon un code couleur type météo vert/orange/rouge et des mesures plus absurdes les unes que les autres : séparer de nouveau la cour avec des cordes entre les classes en niveau 2, (comme si un virus était arrêté par une corde), ne pas pouvoir aller au gymnase car des enfants qui courent peuvent se rapprocher mais pouvoir aller dans notre petite salle de motricité intra muros, mettre le masque obligatoirement dedans et pas dehors en niveau 1 mais partout en niveau 2, tout cela prescrit au gré des aléas d’un protocole pondu ou le week end ou à chaque période de vacances et diffusé à la télé avant la parution de Bulletins Officiels (il y eut plus de 50 protocoles… !)
En colère encore plus quand j’ai été dénoncée pour port cavalier du torchon sous le nez.
En colère quand les enfants ont dû faire des tests naseaux (ce n’est pas une faute d’orthographe) pour pouvoir montrer patte blanche pour revenir en janvier 2022 en classe.
Si virus mortel il y avait eu, entre février 2020 et mars 2022, nous l’aurions su car nous sommes comme les soignants en première ligne, meilleur réseau sentinelle alerte de tout virus, nous, dans les écoles maternelles.
Lors de cette conférence sur le film, « suspendus », les soignants témoignaient qu’ils avaient du mal à décolérer sur ce qui s’est passé pendant cette période Covid et je me suis aperçue que hormis les 7 semaines initiales, je suis entièrement bloquée aussi dans cette colère.
Ils ont été suspendus, sans salaire, sans excuses, sans préavis et jamais réintégrés alors que l’injection n’empêche ni la transmission ni la maladie.
Ils ont été suspendus et nous les avons très mal soutenus.
Nous n’avons pas su faire tous corps ensemble pour crier à l’injustice d’un traitement aussi inique et cruel.
Ils ont été suspendus et nous avons tous été maltraités.
J’espère, comme le dit Amir dans sa chanson, »on verra bien » que le Bien va triompher et que nous quitterons le royaume du mal pour un Nôtre monde possible plus Juste et sans McKinsey, ni BlackRock ou Vanguard…
« Tu sais, le cœur est magique, il recoud ses blessures au fil doré
Cherche la lueur et insiste, t’es encore plus beau rafistolé
T’as l’impression qu’il t’affronte, rassure-toi, ses plans sont parfaits
Je vois la vie comme un conte où jamais le méchant peut triompher
C’est qu’un mauvais quart d’heure, au pire, un quart d’années
Ou un quart de vie, peu importe, c’est bientôt terminé
La lumière est là, ferme les yeux pour mieux la voir
On verra bien, on verra le bien
Le tout dans le rien, l’infini dans chaque fin
On verra bien, on verra demain
Ce que l’on retient fera ce que l’on devient »
Oui, je veux croire à la fin de ce monde qui était vraiment pas joli joli comme l’a dit Louis et que nous assistons en ce moment à sa mort et j’espère que nous retiendrons enfin qu’il faut ne pas recommencer à subir des ordres absurdes sans se battre pour nos libertés et affirmer nos choix et recréer ce que nous souhaitons pour monde meilleur.
Si tous, nous rentrons en résonance, nous amplifierons des harmoniques qui vont accélérer le déclin de l’ancien monde car une foule peut rentrer en résonance avec ses pas et faire s’écrouler un pont… mais pour ne pas sombrer, car nous sommes tous suspendus dans le vide, nous pouvons tous faire vibrer ensemble nos âmes de résistants et atteindre la rive du Nôtre monde…
Écrit pour les soignants, les essentiels.org et Louis Fouché
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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