Le Sénat a supprimé la distance des 40 kilomètres pour l’implantation des éoliennes en mer, un garde-fou défendu par la droite mais qui risquait de frapper de plein fouet la filière. Les sénateurs ont finalement choisi de privilégier des implantations en zone économique exclusive, celle-ci démarrant théoriquement à 12 miles nautiques du rivage, soit environ 22 kilomètres.
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24 heures après un premier imbroglio législatif sur le droit de veto des maires quant à l’installation d’infrastructures de productions d’énergies renouvelables sur leur commune – finalement abandonné -, c’est l’introduction d’une distance minimale pour l’installation des dispositifs off-shore qui a cristallisé les malentendus.
Ce fameux article 12 avait été profondément remanié en commission, notamment dans un souci d’acceptabilité des parcs éoliens en mer, visant à réduire leur impact sur les paysages. La version examinée en séance publique par les sénateurs prévoyait donc que les procédures de mise en concurrence favorisent les projets situés à une distance minimale de 40 kilomètres des côtes. Une mesure jugée irréaliste par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, qui a rappelé que la géographie des littoraux français, notamment en mer du Nord, dans la Manche ou en Méditerranée, ne permet pas d’installer des éoliennes à une telle distance. Conséquence : un risque de concentration des installations sur les mêmes territoires, en l’occurrence le long de la façade atlantique.
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