Ursula von der Leyen est-elle la reine du conflit d’intérêts ? Beaucoup le pensent, mais peinent à le prouver. Certains éléments intriguent toutefois. C’est en particulier le cas de sa déclaration de conflits d’intérêts publiée… en 2021 ! pour des fonctions commencées deux ans plus tôt. La lecture de cette déclaration ne manque vraiment pas de sel…
Première remarque : Ursula von der Leyen a été choisie durant l’été 2019 comme présidente de la Commission européenne. Mais sa déclaration d’intérêts est datée du 18 janvier 2021. Pour quelle raison a-t-il fallu attendre 18 mois pour bénéficier de ce document ? La question mériterait d’être étudiée de près.
Dans tous les cas, ce document mérite d’être lu pour mieux comprendre la politique mondialiste assumée que mène la présidente de la Commission, souvent au mépris des traités.
Administratrice du Forum de Davos
Premier point digne d’intérêt : la présidente de la Commission Européenne était, jusqu’à sa nomination à Bruxelles, membre du Conseil d’Administration du Forum de Davos. Ce point souligne la proximité de la Présidente avec le Great Reset, dont elle est une bonne élève, notamment en matière de vaccination.
On notera qu’elle était aussi administratrice de la Conférence de Munich sur la Sécurité, organe atlantiste consacré aux questions de défense.
Engagement lesbien et gay
Autre particularité de cette déclaration d’intérêts : Ursula von der Leyen, qui était vice-présidente du parti chrétien-démocrate (CDU), y avait multiplié les engagements “exotiques”. Elle était par exemple membre de la “Lesben- und SchwulenUnion, Niedersachsen”, l’Union des gays et lesbiennes de Basse-Saxe, une section du parti fondée sur l’orientation sexuelle. On comprend mieux sa perméabilité à ces enjeux.
Un grand silence sur son patrimoine personnel
Concernant son patrimoine personnel, Ursula von der Leyen ne déclare absolument rien. Ce silence ne manque pas d’étonner, s’agissant de l’héritière d’une famille de riches commerçants hanséatiques, les Albrecht.
Visiblement, personne n’a rien trouvé à redire à ce passage sous silence.
Heiko von der Leyen, l’épine dans le pied
S’agissant des activités de son mari, Ursula signale quelques points d’intérêt.
Elle rappelle qu’il est directeur médical d’Orgenesis, une entreprise de bio-technologie qui cherche des solutions au COVID par des thérapies géniques (nous reviendrons sur ce sujet dans les prochains jours).
Mais elle ajoute qu’il est administrateur du petit cabinet de conseil Mediq IE, spécialisé sur le marché de la santé en Europe. Voilà qui ne manque pas d’intérêt.
Bref, voilà une belle (mais tardive) déclaration d’intérêts d’une mondialiste qui se montre étonnamment discrète sur son patrimoine personnel…
Source : Le Courrier des Stratèges
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