J’ai regardé/écouté les 2:30 de discussion avec Fridman. Même s’il manque de vision historique et d’accès au concept contrairement au patron, Ye a le mérite de ne pas se coucher face aux réductions ad-hitlero ridicules de l’interviewer qui ne semble avoir aucun argument à part la pleurniche, les années 30, « on a beaucoup souffert » et « l’amour doit triompher sur la haine ».
Le moment de grâce est autour d’1h45, quand Ye commence à s’agacer et à lui rappeler que ce qu’il subit est bien la preuve que les média J existent et agissent comme un cartel. Il connecte même le travail de la CIA sur l’ingenierie sociale sur les populations noires via l’instrumentalisation des gangs, le planning familial, et la nourriture empoisonnée.
Cela rappelle bien Dieudonné par la mécanique qui s’auto-nourrit entre censure d’un côté et refus de soumettre de l’autre, jusqu’au point de rupture.
Tout ça est intéressant car malgré l’ignorance de certains lecteurs ici sur son art créatif, Ye est sans doute dans le top 10 des personnes les plus influentes du monde, et de fait multi-milliardaire. Il a parfaitement les moyens de son indépendance.
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