Gérald Darmanin veut rendre « impossible » la vie des étrangers sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Au début, on a cru qu’il voulait pourrir leur séjour en France, dans le genre les policiers vont leur demander leurs papiers, qu’ils n’ont pas, c’est le principe.
Mais non ! Leur rendre la vie impossible chez nous, c’est les expulser plus facilement. Il est vrai qu’il nous en apprend de belles. Même quand l’obligation de quitter le territoire a été prononcée (et il doit falloir en avoir fait, des conneries), il y a douze recours possibles ! Du pain béni pour les associations de gauchistes qui luttent contre les expulsions fascistes. Et un expulsable peut garder son logement social. Heureux comme un clando en France… Bon, Gérald est ambitieux, il veut réduire ces recours au nombre de quatre. Nous, on s’était dit qu’un suffisait : un recours contre l’arbitraire. Il doit y avoir plein de trucs qui nous échappent. En plus des sans papiers qui veulent pas retourner chez eux – souvent parce que ça prend du temps de revenir en France.
Bon, on est un peu mauvaise langue. Gérald est quand même pénétré de son devoir de ministre de l’Intérieur. Au point qu’il est même aller chercher un OQTF à l’extérieur. Et c’est même pas une histoire belge.
Voilà, la macronie veut expulser quelques clandestins de plus par an. Mais toujours rien sur l’entrée des mêmes clandestins sur le territoire tous les ans, par vagues de dizaines de milliers, qui en font des centaines de milliers. Car il y a les clandos dès le début, et ceux qui le deviennent en étant venus avec le papelard tamponné. Mais Gérald n’est pas là pour régler les problèmes des Français (Il ne serait pas plutôt là pour régler, avec d’autres, le problème que représentent les Français ?!), il ne fait que de la politique cosmétique, il fait mine de s’emparer d’un problème en ne faisant rien de décisif. Il s’agit simplement de reconduire ceux qui tendraient à se réveiller vers un sommeil profond. On est pas rendus…
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