Par The Saker – Le 25 octobre 2022 – Source The Saker’s Blog
Premièrement, une telle bombe est-elle possible ?
La réponse est oui, absolument. Il y a suffisamment de combustible nucléaire civil usé (non destiné à la fabrication d’armes) pour obtenir suffisamment de matières radioactives. Beaucoup plus important encore, il y a beaucoup de « savoir-faire » parmi les scientifiques et les ingénieurs ukrainiens. En outre, l’apport de matériaux radioactifs ou de spécialistes est une chose que l’hégémonie anglo-sioniste pourrait faire. Ai-je mentionné les nombreux politiciens ukrainiens qui rêvent devant les caméras de bombarder la Russie et de tuer autant de russes que possible ?
Petit rappel : une « bombe sale » ne déclenche pas une détonation nucléaire mais utilise un explosif conventionnel pour répandre des matériaux radioactifs.
Quelle doit être la taille d’une telle bombe ? Plus elle est grosse, mieux c’est, car plus elle est grosse, plus les matériaux se répandent. Mais cela pose également un problème, car cela signifie qu’il faut livrer une grande charge utile à l’endroit où l’on veut qu’elle explose. Je vois ici trois options de base :
- Faire exploser la bombe sale derrière les lignes russes
- Faire exploser la bombe sale près de la ligne de contact
- Faire exploser la bombe sale dans le territoire occupé par l’Ukraine.
Chacune de ces options présente de sérieux inconvénients.
Dans le premier cas, comment acheminer, par exemple, un camion similaire à celui qui a explosé sur le pont de Crimée, jusqu’à un endroit proche de Kherson ou ailleurs ? Poutine a adopté une série de décrets qui donnent désormais aux organes de sécurité russes une base juridique solide pour mener des opérations de sécurité de grande envergure et prendre de nombreuses mesures qu’ils ne pouvaient pas prendre auparavant. Serait-ce donc possible ? Peut-être oui, mais pas facile.
Si l’on fait exploser la bombe quelque part près de la ligne de contact ou le long de celle-ci, le véhicule de livraison (camion, véhicules blindés de transport de troupes, etc.) risque d’être détecté par le système C4ISR russe et de sauter. Bien sûr, les États-Unis et l’OTAN accuseraient la Russie, mais cela soulève la question de savoir pourquoi la Russie utiliserait une bombe sale, étant donné que 1) les Russes disposent de nombreuses armes nucléaires tactiques ordinaires et 2) une telle attaque n’aurait aucun sens sur le plan militaire. De plus, une attaque près du front pourrait entraîner un accident semblable à celui du MH-17, où la scène du crime serait sous contrôle russe et non, comme on l’espère, ukrainien.
Ce qui laisse la troisième option. Faire exploser cette bombe nucléaire dans une ville ou un village occupé par les Ukronazis et déclarer que cela fait partie d’un « nettoyage ethnique de la fière nation ukrainienne par les hordes Rooski« , puis adopter un mantra à la Srebrenica et chanter « génocide ! génocide ! génocide ! » jusqu’à ce que la haine de la Russie atteigne l’intensité nécessaire.
Bien entendu, on peut se demander pourquoi, si les Russes voulaient génocider les Ukrainiens, ils utiliseraient un engin plutôt inefficace (la principale « qualité » d’une bombe sale est la panique qu’elle provoque) alors qu’ils ont tout ce qu’il faut pour anéantir non seulement l’Ukraine, mais aussi l’Occident tout entier ?
Mais alors, le public cible d’une telle bombe sale serait les « mange merde » (pour paraphraser Orwell) de l’Occident qui ont « avalé » le 11 septembre, le MH17, Skripal, la Ghouta, le Viagra en Libye, Racak, Srebrenica et la liste continue encore et encore.
La réponse est donc définitivement « oui, c’est possible« .
La deuxième question est : pourquoi ? Quel serait le but d’une telle explosion de bombe sale ?
Ici, nous devons comprendre que l’Hégémon et la Russie ont mené deux guerres complètement différentes. Pour l’Hégémon, la guerre contre la Russie, commencée en 2013, a toujours été une question d’optique, de PYSOPS, de relations publiques et de propagande. D’où le flux constant d’ »informations » idiotes, pour la plupart manifestement fausses, alimentées dans les théâtres d’ombres qui ont avalé ces absurdités parce qu’elles 1) les confortaient dans leur représentation mentale du monde et 2) leur permettaient de sentir qu’ils faisaient encore partie de la Race des Maitres. En revanche, la Russie mène une opération de police en essayant vraiment de minimiser les pertes civiles ou de toucher à l’infrastructure de l’Ukraine, qu’elle n’aura d’autre choix que d’étendre à quelque chose de beaucoup plus proche d’une opération militaire classique. Mais même cela n’est pas crucial, la chose cruciale est la suivante :
L’OTAN est en train de perdre, et ils le savent, donc ils paniquent.
Jusqu’à ce que vous puissiez envelopper votre esprit de cette réalité, vous ne comprendrez jamais les actions des classes qui gouvernent l’Hégémon !
[Aparté : en ce moment, l’OTAN n’a tout simplement pas les forces nécessaires pour attaquer la Russie avec un quelconque espoir de succès. Une équipe de combat de la brigade aéroportée ne fera pas la moindre différence. Et même si les États-Unis décident de se lancer dans une mobilisation totale (ce qui est vraiment impossible, bonne chance !), ils devront amener ces forces en Europe. Et même si les USA peuvent amener, disons, 1’000’000 millions d’hommes, il sera bien plus facile pour la Russie de mobiliser, disons, 3’000’000 hommes en réponse. Et après ? Et ai-je mentionné que dès que les navires américains prendront la mer, la Russie détruira tous les ports et installations qui se préparent à recevoir les forces américaines. Essayez ceci : prenez l’ensemble des forces armées polonaises, des Pays Baltes, roumaines et ukrainiennes, puis ajoutez les 101e et 82e divisions au COMPLET et qu’obtenez-vous ? Une force multinationale (« combinée ») qui n’a jamais été conçue pour opérer d’une manière aussi alambiquée, surtout face à une armée unie supérieure aux autres et placée sous un commandement unique ! Et je n’aborderai même pas les questions épineuses telles que les points de rassemblement, la manœuvre, la logistique, les défenses aériennes, etc. Comme je l’ai dit, tout cela n’est que de l’illusion d’optique, toujours de l’illusion d’optique, rien de plus].
Alors que des zombies comme Brandon et son « génie » de vice-président ne savent rien de tout cela, il doit bien y avoir au moins quelques personnes au Pentagone ou dans les agences de renseignements qui comprennent le simple fait que de la façon dont les choses se présentent maintenant, l’Hégémon a trois options :
- Être vaincue
- Déclarer la victoire et partir (c’est la même chose, mais avec une petite feuille de vigne pour la modestie).
- Se suicider en attaquant directement la Russie
Ce ne sont pas de très bonnes perspectives. En voici une autre : pourquoi ne pas créer un chaos total en espérant que quelque chose d’avantageux en ressortira ? En d’autres termes, si l’explosion d’une bombe sale ne fera rien en termes purement militaires (elle n’arrêtera certainement pas l’armée russe), elle créera une réaction politique tellement énorme que la situation actuelle se transformera en chaos total, en panique, en rumeurs, en mensonges, etc.
Dans l’esprit dément des Néoconservateurs, le chaos total est préférable à la défaite totale, non ?
Oui, je sais, personne avec la moitié d’un cerveau ne croira jamais sincèrement que les Russes l’ont fait. Mais si le comportement passé est le meilleur prédicteur du comportement futur, je dirais qu’il y aura toujours assez de « mange merde » dans l’Hégémon pour croire littéralement *n’importe quoi*, même si ce *n’importe quoi* est évidemment stupide et absurde.
Après tout, nous vivons dans une société où plus personne n’enseigne comment penser (les écoles ne font que rendre les enfants de plus en plus bêtes) et où la grande majorité des gens croient encore à la machine de propagande pour obtenir ce qu’ils pensent être de l’ »information« . Sans compter que sur le plan psychologique et spirituel, nous vivons non seulement dans une société post-chrétienne, mais aussi dans une société post-vérité dans laquelle le vrai et le faux ont tout simplement perdu toute signification objective autre que « j’aime ça » ou « je n’aime pas ça« . Nous pourrions même appeler cela une société « post-réalité » !
L’essentiel est ce qui suit : à ce stade, l’OTAN a besoin de toute distraction ou, mieux encore, du plus grand chaos possible pour changer le cours des choses et espérer utiliser cette distraction pour se regrouper et tenter de trouver une issue à la défaite abjecte que l’OTAN subit en Ukraine.
Ne cherchez donc pas de justification militaire à une attaque à la bombe sale, cherchez UNIQUEMENT des illusions optiques.
Que pourrait faire d’autre l’Hégémon pour tenter de retarder l’inévitable ?
Les options les plus souvent mentionnées sont les suivantes :
- Faire exploser un barrage et toucher des milliers de personnes vivant dans la zone inondable.
- Faire pleuvoir un grand nombre de missiles sur Kherson ou toute autre grande ville libérée.
- Multiplier les attaques de diversion/terroristes à l’intérieur de la Russie.
Encore une fois, l’objectif ici ne serait pas un réel avantage militaire, mais les deux seules choses qui intéressent vraiment l’OTAN actuellement :
- L’illusion d’optique (les Ukrainiens gagnent ! les Ukrainiens gagnent ! Les Ukrainiens gagnent !)
- Le chaos (à la fois comme moyen et comme but en soi).
À propos, il y a beaucoup de gens en Russie qui réalisent pleinement que l’hégémon est en train de « perdre la tête« . Par exemple, les médias russes débattent de la question de savoir si Poutine doit se rendre en Indonésie pour le sommet du G20. Pourquoi ? Parce que certains disent que les attaques contre la NS1/NS2 et le pont de Crimée ont montré que les néoconservateurs qui dirigent l’Hégémon sont capables de tout, y compris d’essayer d’assassiner Poutine. Ce serait une option particulièrement attrayante si cela pouvait être fait avec une certaine (même mince) « dénégation plausible« .
À vrai dire, la Russie est toujours, hélas, un « système à un seul homme« , ce qui signifie qu’à ce jour, Poutine est toujours totalement irremplaçable. Pour cette seule raison, je lui recommande de rester à Moscou dans un avenir proche.
Est-ce que j’entends quelqu’un dire « oh allez ! ils ne sont pas si fous !« . (peu importe à qui le « ils » fait référence). Nous devons donc conclure et poser cette question :
Sont-ils vraiment si fous ? Quel est le rôle de la haine dans cette guerre.
Je pense que c’est la mauvaise question à poser. La vraie question est : « ils » sont-ils si haineux et mauvais ?
Et ici le OUI absolu, sans aucun doute. Aucun.
Je dois expliquer ici quelque chose que la plupart des non-Russes ou des non-Ukrainiens auront du mal à croire : l’identité ukrainienne moderne (par opposition à l’identité historique) est entièrement construite autour de la haine. Avant tout, les Ukrainiens modernes détestent la Russie et tout ce qui est russe. Ce qui est logique, puisque l’identité nationale ukrainienne n’a actuellement aucun contenu/valeur positif, et que plus vous êtes anti-russe, plus cela fait de vous un Ukrainien. Votre ethnicité, votre langue maternelle, votre lieu de résidence, etc. ne font absolument aucune différence. Et c’est pourquoi même d’anciens « héros de l’Ukraine » (comme Nadezhda Savchenko ou Vyacheslav Boguslaev) ont été arrêtés pour « trahison » (comme c’est le cas de plusieurs MILLIERS de personnes dans tout le pays !).
Traditionnellement, les Ukronazis haïssent également les Juifs, les Polonais et à peu près tous les autres (d’où leur dicton « noyer les Polonais et les Juifs dans le sang des Moskals« ).
Je le répète : l’identité ukronazie moderne est fondée sur la haine. La haine n’est pas une caractéristique de cette identité, c’est son élément central (voir ici et ici pour une discussion historique sur ce sujet). Il suffit de voir comment les idéologies ukrainienne et nazie sont réunies et fusionnées dans cette très célèbre chanson ukrainienne :
Батько наш – Бандера, Україна – мати,
Ми за Україну пiдем воювати !
Bandera est notre père, l’Ukraine notre mère, nous nous battrons pour l’Ukraine.
Bien que la haine soit très mauvaise conseillère dans la plupart des cas, elle est très énergisante. Elle vous donne aussi le genre de courage aveugle qui peut vous faire vous porter volontaire pour des missions suicides. L’impérialisme européen, né des Croisades, est aussi né de la haine. Et, bien sûr, les visions du monde suprémacistes et narcissiques en phase terminale du judaïsme/sionisme sont également nées de la haine de « l’autre ». Ai-je besoin de mentionner que le « judaïsme » rabbinique (talmudisme pharisien) n’est rien d’autre qu’un anti-christianisme, tandis que l’hérésie latine n’est rien d’autre qu’une anti-orthodoxie ?
Je dirais que la haine est la colle qui maintient ensemble toute l’hégémonie anglo-sioniste. Et la cible la plus détestée de cette Hégémon est, bien sûr, la Russie orthodoxe et jamais conquise et ce qu’elle représente dans le monde moderne.
Je ne vous dirai pas ici ce que je pense que la Russie représente ou, plus intéressant encore, ce qu’elle pourrait représenter à l’avenir, ce sera pour une analyse future, mais ce que je peux vous dire dès maintenant, c’est qu’il n’y a (presque) pas de haine anti-ukrainienne en Russie. Et je ne parle pas seulement des personnalités publiques. Par exemple, j’ai récemment regardé un film russe plutôt bien fait sur la guerre dans le Donbass, intitulé « The Best in Hell« . Le film montre essentiellement un assaut de 2 heures par les forces russes (appelées « blanches » dans le film) contre 4 bâtiments tenus par les Ukrainiens (appelés « jaunes » dans le film). Ce qui est étonnant, c’est que les deux camps sont montrés comme des soldats courageux et déterminés. Aucune des astuces hollywoodiennes pour « montrer le méchant » (visages laids, sourires mauvais, inclinaisons vicieuses, etc.) n’est utilisée. En fait, je suis personnellement très gêné par ce qui ressemble à un signe « d’égalité » que ce film place entre les deux camps que je considère comme moralement aussi différents que possible ! Mais le point ici est le suivant : malgré deux heures de boum ! boum ! et de bang ! bang ! non stop. (pour un film d’action, c’est un très bon film) la haine est manifestement absente de ce film. Et ce n’est qu’un exemple. Saviez-vous qu’en Crimée, l’ukrainien est toujours une langue officielle ? Plus étonnant encore, les Russes ne produisent jamais le genre d’orgasme collectif auquel se livrent les Ukronazis (et leurs mécènes occidentaux) dès qu’un acte terroriste (qu’il s’agisse de la destruction de l’approvisionnement en eau de la Crimée ou du meurtre de Dugina) frappe les Russes.
Les quelques exemples suivants ne sont que des exemples du genre de haine enragée autour de laquelle se façonne l’identité ukronazie :
Logo du service de renseignement militaire ukrainien : remarquez où pointe la dague.
Cette charmante scène pastorale (inspirée par ISIS) est l’idée que se font les Ukronazis d’un avenir radieux pour la région de Kharkov.
Deux « fiers » Ukronazis prennent des selfies avant l’émission d’un timbre Ukronazi pour commémorer l’attaque (ratée) du pont de Crimée. Bienvenue au Banderastan !
Le Banderastan est une société complètement saturée de haine.
Tout comme la plupart des pays occidentaux (alias « Zone A »).
Ainsi que tous les néoconservateurs.
En revanche, la haine ne joue pratiquement aucun rôle dans la société russe.
Le dégoût envers les Ukronazis ? Bien sûr ! Du mépris pour l’Occident ? Oui, absolument. Mais se réjouir des souffrances ou des pertes ukrainiennes ? La haine de la culture et de la langue ukrainiennes (réelles, historiques) ? Non, presque jamais (il y a, comme toujours, quelques méchants cinglés partout, y compris en Russie, bien que la plupart des cinglés russes détestent la Russie plus que l’Occident de toute façon).
En fait, je dirais qu’ils détestent tous la Russie encore plus parce que la Russie ne les déteste pas en retour.
Conclusion : oui, ils sont capables d’absolument tout
Il ne fait aucun doute que si les Ukronazis pouvaient utiliser de vraies armes nucléaires contre la Russie, ils le feraient. Zelensky lui-même l’a dit. Comme d’autres. En fait, il n’y a absolument rien qui puisse échapper aux âmes sataniques des classes qui dirigent l’Hégémon ou aux monstres nazis de Kiev. C’est une très mauvaise nouvelle à deux niveaux :
- Ils sont capables de la pire atrocité imaginable.
- Ils sont également capables de l’action la plus stupide imaginable.
La première est évidente. Mais la deuxième nécessite un rapide développement. Si la haine donne de l’énergie, de la détermination et même du courage, elle ne contribue jamais à une évaluation sobre et réaliste de la situation. Je dirais même que la haine et la stupidité vont de pair. Nous ne devrions donc jamais utiliser l’argument « Oh non, ils ne peuvent pas être aussi stupides« , car oui, ils peuvent très certainement être aussi stupides (il suffit de regarder les sanctions autodestructrices qu’ils ont adoptées !)
Sommes-nous donc sur le point de voir une bombe sale exploser quelque part en Ukraine ou en Russie ?
Je pense que non, pas après que Shoigu et Gerasimov aient appelé leurs homologues occidentaux et leur aient expliqué les conséquences d’une telle action (les Russes savent exactement où cette bombe sale est conçue et fabriquée, ils savent qui fait ce travail, et ils connaissent le stade actuel du projet). Bien sûr, ils pourraient bombarder/attaquer ces endroits, mais cela risquerait de libérer le matériel nucléaire dans l’air, créant ainsi exactement la bombe sale sur laquelle les nazis travaillent.
Maintenant que les Russes ont averti la planète entière (via cette intervention au Conseil de sécurité de l’ONU), personne, à part les mange-merde-bourgeois de la zone B, ne croira que « la Russie l’a fait« . Et puisque lesdits (et tristes) mangeurs de boudin de la zone B sont DÉJÀ convaincus que « Pioootin » est le « nouvel Hitler » et que la Russie est le Mordor, les convaincre encore plus n’est pas un grand succès. Et tandis que les nombreuses administrations coloniales compradores de la « Zone B » diront exactement ce que leurs maîtres anglo-sionistes leur diront de dire, les gens de la Zone B réaliseront rapidement l’idiotie de toute cette notion.
Alors « ils » le feront ? Je n’en sais rien. J’espère que non. Je pense que non. Mais je sais qu’ils sont capables de tout, y compris d’une bombe sale ou de toute autre atrocité imaginable (y compris la guerre biologique, d’ailleurs).
Rien ne peut être construit sur la haine, du moins rien de durable. Mais la haine est une fantastique source de destruction, capable d’infliger des dégâts colossaux sous trop de formes pour être comptées. La Russie veut construire un continent eurasien stable et sûr dans le cadre d’un monde multipolaire. L’Hégémon veut simplement détruire tout ce qui se trouve sur son chemin. En ce sens, elle a un énorme avantage, car détruire est toujours beaucoup plus facile que construire ou même préserver quelque chose.
Je terminerai donc simplement par l’une de mes citations préférées du Coran : « Et les infidèles complotèrent [contre Jésus], mais Dieu réduisit à néant leur complot, car Dieu est au-dessus de tous les comploteurs. » (Sourate Al-Imran – 3:54).
Amen!
Andrei
Traduit par Wayan pour le Saker Francophone
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