Encore une fois — et c’est à ma grande honte et douleur — le Québec initie au Canada la prochaine étape dans sa course vers l’abîme. C’est le Dr Louis Roy, représentant le Collège des médecins du Québec devant le Comité mixte spécial de la Chambre des communes sur « l’Aide médicale à mourir », qui dernièrement proposa l’euthanasie des nourrissons ayant des « malformations graves » et des « syndromes graves et sévères » pour lesquels leur « perspective de survie est nulle, pour ainsi dire ». Vous pouvez lire le reste de cette sordide histoire ici.
Premièrement, je vous enjoins vivement à signer la pétition contre l’euthanasie des nourrissons et à la faire signer autour de vous. L’heure est grave : l’holocauste des enfants non-nés n’ayant pas étanchée la soif de sang du mauvais esprit qui anime nos sociétés contemporaines, nous sommes « par compassion » passés aux vieillards, aux malades et maintenant aux nouveau-nés, qui pourront désormais bénéficier de « l’aide spéciale », du « soin de santé », qui consiste à injecter un humain d’un poison mortel. Nous sommes à tuer des enfants nés !
Pourquoi encore une fois le Québec ?
Pourquoi certains Québécois semblent-ils tirer une fierté d’être à la fine pointe de cette lance « progressiste » qui transperce le corps politique du pays et le tue ? Car ce n’est pas la première fois qu’une personne d’ici établisse pour tout le pays des lois iniques.
En fait, dans les 60 dernières années, le Québec a souvent été à l’origine de la culture de la mort au Canada : c’est d’ici que nous sont venus l’avortement (les décisions de la Cour suprême impliquant Henry Morgentaler, Chantal Daigle) et l’euthanasie (Assemblée nationale du Québec en 2014) ainsi que le rejet de la religion sur la place publique (la soi-disant « Révolution tranquille » du début des années soixante et, plus récemment, la loi 21 qui interdit aux travailleurs financés par l’État d’exprimer leurs croyances religieuses au travail, y compris dans les salles de classe et les garderies.
Notre pays ne sera jamais pro-vie tant que le Québec, probablement la juridiction la plus « progressiste » (lire : pro-avortement, pro-euthanasie, anti-famille, anti-Dieu) en Amérique du Nord, continuera de mener le reste du Canada vers l’abîme.
Quelle que soit la capacité des pro-vie du reste du Canada à forger une solide chaîne de provinces pro-vie à travers le pays, cette chaîne ne sera aussi forte que son maillon le plus faible. Et tant que le Québec restera le maillon le plus faible, traversé par la rouille de la décadence morale et spirituelle, les pro-vie des autres provinces travailleront en vain.
Ceci n’est pas pour dire que le Québec est responsable de tous les maux au Canada. Loin de là. Mais au Québec nous avons quand même une responsabilité spéciale envers le reste du pays. Nous devons faire plus et mieux au Québec si nous voulons un jour espérer atteindre notre objectif de rendre le Canada pro-vie.
En tant que fier Président de Campagne Québec-Vie, je m’engage solennellement à faire mieux pour le Québec et pour le Canada. Avec votre généreuse aide, nous continuerons dans cette voie de fortifier notre présence pro-vie et pro-Dieu au Québec, car, où le péché abonde, la grâce surabonde !
Georges Buscemi, président
Campagne Québec-Vie
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