L’association BonSens.org a envoyé par RAR aux membres de COVARS ainsi qu’aux ministres François Braun et Sylvie Retailleau, une lettre faisant le point sur les données de la science concernant le port du masque généralisé, concluant à l’inefficacité et aux effets délétères potentiels, particulièrement chez les enfants. Nous avons désormais reçu tous les accusés réception de ces envois.
Comité COVARS
Ministère de la Santé et de la Prévention
14 avenue Duquesne
75007 Paris
Mesdames, Messieurs
L’association BonSens.org et ses 30 000 adhérents ont été surpris d’apprendre par voie de presse que le COVARS étudiait le retour du masque obligatoire dans certains lieux. ( La Parisien – 4 octobre 2022)
A ce jour, la majorité des études scientifiques sur le portage de masques en population générale (annexes) montrent qu’ils ne permettent pas de contrôler la propagation du virus, que cela concerne le virus Influenza, le virus SARS-CoV2 ou d’autres virus respiratoires, et qu’ils peuvent être dangereux pour la santé des porteurs, en particulier les enfants.
En effet,
- Sur l’efficacité des masques en population générale contre l’infection par SARS-Cov2. La plupart des données de la science indique que les masques faciaux sont inefficaces sur la propagation du virus. Il n’y a donc aucun consensus sur l’efficacité qu’aurait cette mesure.
- Sur l’innocuité des masques imposés en population générale. Les données disponibles suggèrent que les masques faciaux peuvent être nocifs pour la santé mais également freiner l’apprentissage des enfants et/ou causer des troubles psychologiques. Là encore il n’existe aucun consensus sur l’innocuité d’un tel dispositif.
Nous souhaitons attirer votre attention sur le fait que des décisions de Santé Publique ne doivent être prises qu’en accord avec les données de la science, et ce qu’importent les conseils du cabinet McKinsey.
Aussi nous espérons que votre décision consistera à ne rien imposer et à laisser la population, déjà largement malmenée ces dernières années avec des décisions de Santé Publique inadaptées, décider par elle-même si elle choisit ou non le port du masque pour elle et ses enfants.
L’association BonSens.org reste à votre disposition pour échanger et/ou pour vous proposer des avis d’experts sur le sujet du port du masque en population générale.
Le bureau de l’Association BonSens.org
ANNEXES
Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace et peut même être néfaste.
Nous en avons sélectionné quelques-unes que nous décrivons ci-dessous.
ÉTUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT UNE EFFICACITE NULLE OU NON PROUVEE
- Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/
- L’hygiène des mains a eu un effet protecteur important.
- L’utilisation du masque facial a fourni un effet protecteur non significatif.
- Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Jefferson et al. Cochrane Data base of Systematic Reviews. 2020, Issue 11. Art. No.: CD006207. DOI: 10.1002/14651858.CD006207.pub5.
- Nous ne savons pas si le port de masques ou de respirateurs N95/P2 aide à ralentir la propagation des virus respiratoires.
- Les programmes d’hygiène des mains peuvent aider à ralentir la propagation des virus respiratoires. »
- Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Nicolas Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/
- Dans l’ensemble, l’utilisation de masques dans la communauté n’a pas réduit le risque de grippe, d’infection respiratoire virale confirmée, de syndrome grippal ou de toute infection respiratoire clinique.
- L’utilisation de masques dans les ménages avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.
- Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Ermengol Coma et al. Arch Dis Child. 2022 Aug 23;archdischild-2022-324172. doi: 10.1136/archdischild-2022-324172
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/
- « Les mandats de la FCM dans les écoles n’étaient pas associés à une incidence ou à une transmission plus faible du SARS-CoV-2, ce qui suggère que cette intervention n’était pas efficace. Au lieu de cela, la dépendance à l’âge était le facteur le plus important pour expliquer le risque de transmission pour les enfants scolarisés. »
- Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial. Henning Bundgaard et al. Ann Intern Med.2021;174:335-343. [Epub 18 November 2020]. doi:7326/M20-6817
https://www.acpjournals.org/doi/full/10.7326/M20-6817
- « La recommandation de porter des masques chirurgicaux pour compléter d’autres mesures de santé publique n’a pas réduit le taux d’infection par le SARS-CoV-2 chez les porteurs de plus de 50 % dans une communauté avec des taux d’infection modestes, un certain degré de distanciation sociale et une utilisation générale peu courante du masque. Les données étaient compatibles avec des degrés moindres d’autoprotection.»
ETUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT DES DOMMAGES SUITE AU PORT DU MASQUE
- Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X
- «Des mesures par capnographie montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO 2 de 7,4 %.»
- Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344
https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344
- « …un total de 109 publications pertinentes ont été trouvées pour évaluation dans le cadre de notre examen… »
- « Dans cet article, nous nous référons à la détérioration psychologique et physique ainsi qu’aux multiples symptômes décrits en raison de leur présentation cohérente, récurrente et uniforme dans différentes disciplines en tant que syndrome d’épuisement induit par le masque (MIES).2chute et fatigue ( p < 0,05), une cooccurrence groupée d’insuffisance respiratoire et de chute d’O 2 (67 %), de masque N95 et d’augmentation de CO 2 (82 %), de masque N95 et de baisse d’O 2 (72 %), de N95 masque et maux de tête (60%), troubles respiratoires et échauffement (88%), mais aussi échauffement et humidité (100%) sous les masques. Le port prolongé du masque par la population générale pourrait entraîner des effets et des conséquences significatives dans de nombreux domaines médicaux »
- Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/
- « Essai contrôlé randomisé d’adultes en bonne santé âgés de 18 à 29 ans. Les participants ont effectué deux (avec et sans masque facial en tissu) des tests d’effort cardiopulmonaire maximal (CPET) sur un tapis roulant en suivant le protocole de Bruce. La tension artérielle, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène, l’effort et l’essoufflement ont été mesurés. Les données descriptives et les antécédents d’activité physique ont été recueillis avant l’essai ; les perceptions du port de masques faciaux et les données expérientielles ont été recueillies immédiatement après l’essai masqué.
- Lesmasques en tissu ont entraîné une réduction de 14 % du temps d’exercice et une diminution de 29 % de la VO 2 max, attribuées à l’inconfort perçu associé au port du masque. Par rapport à l’absence de masque, les participants ont déclaré se sentir de plus en plus essoufflés et claustrophobes à des intensités d’exercice plus élevées tout en portant un masque facial en tissu. Les entraîneurs, les entraîneurs et les athlètes devraient envisager de modifier la fréquence, l’intensité, la durée et le type d’exercice lorsqu’ils portent un masque facial en tissu. »
- Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/
- “Le port de NMC (masques chirurgicaux ou masques FFP2-) augmente rapidement la teneur en CO 2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez les enfants en bonne santé dans une position de repos assise qui pourrait être dangereuse pour la santé des enfants. »
Source : Bon Sens
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