Le Rassemblement pour un Pays Souverain était présent le vendredi 21 octobre dernier devant l’Assemblée nationale du Québec pour manifester son soutien aux députés du Parti Québécois qui ont participé à la cérémonie d’assermentation et refusé de prêter le serment d’allégeance à la monarchie britannique.
Plus de 150 personnes s’étaient rassemblées et avaient répondu à notre appel, en l’espace de quelques jours, et avaient participé à ce moment historique.
Notre initiative a été récompensée par la rencontre avec le chef du Parti Québécois venu nous parler à l’extérieur de l’enceinte du Parlement après le point de presse qui suivait la cérémonie où seul le serment à la nation a été prononcée par les trois députés du Parti Québécois.
Le président du Rassemblement pour un Pays Souverain, monsieur Benoît Roy, estime que le gouvernement Legault n’a pas le choix que de permettre aux députés n’ayant pas prêté serment d’allégeance au roi Charles III de siéger au Salon bleu. Monsieur Roy déclare : « une occasion exceptionnelle s’offre aux parlementaires québécois de trouver une voie de passage et de faire évoluer nos traditions parlementaires, en permettant à ceux-ci d’avoir le choix du serment qu’ils veulent bien prêter. Depuis trop longtemps que l’hypocrisie existe, il est temps d’y mettre fin. »
Monsieur Roy ajoute : « Je salue le courage, la détermination et le leadership dont fait preuve Paul St-Pierre Plamondon et les deux autres députés du Parti Québécois, Pascal Bérubé et Joël Arseneau dans cette affaire à laquelle il invite les autres parlementaires à les suivre. »
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Voici le texte déclamé à cette occasion par Guy Roy, en tant que Patriote de l’année dans la région de Chaudière Appalaches.
La route vers l’abolition complète de la monarchie jusqu’à l’établissement du Québec comme république indépendante est ouverte
En refusant de prêter serment au roi Charles III, les députés du PQ et de Québec solidaire vengent en quelque sorte la condamnation des Patriotes de 1837. Ils infligent à la royauté un démenti clair des exactions subies par les Patriotes et nos concitoyens et commandées directement par le régime britannique.
C’est manifestement un geste dans le sens de notre libération nationale puisque c’est historiquement et sous le régime britannique, non encore désavoué par le Canada, que s’est constitué notre soumission à un tyran monarchique.
C’est appuyé par plus de 70 % de la population québécoise que les députés indépendantistes poseront ce geste d’insoumission. Puissent ceux qui l’ont approuvé continuer d’être désavoués par le peuple pour que nous nous rapprochions du jour de l’indépendance nationale par un vote d’une majorité des députés démocratiquement élus à l’Assemblée dans chacun des comtés du Québec favorables par le fait même au projet d’indépendance. Cette majorité légitime, obtenue après une élection référendaire, sera d’autant plus légale qu’elle sera atteinte par le consentement d’une majorité de comtés légitiment constitués, même selon l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique.
Les gestes d’insoumission au pouvoir sont rares surtout chez élus du peuple qui craignent sa réaction. Mais Paul St-Pierre Plamondon, et c’est tout à son honneur, s’insurge aujourd’hui ainsi contre un régime qui nous a valu la pire des oppressions qui soit, celle de ne pas pouvoir décider de notre sort par nous-mêmes en toute liberté.
Il perpétue ainsi la noble tradition des Patriotes et des nombreux indépendantistes qui se sont soulevés contre la tyrannie dans différents pays depuis des siècles de Simon Bolivar au Venezuela jusqu’à José Martí à Cuba. Ces hommes ont marqué l’histoire et on transmet encore dans les écoles de leur pays leurs exploits légendaires pour la liberté nationale.
Soyons fiers d’un tel courage chez le petit nombre de nos élus car il annonce la vigoureuse décision qui fera un jour du Québec un pays complètement souverain.
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