En 1992 -soit exactement 30 ans en arrière- lorsque ce mal était encore maîtrisable … à la condition de le vouloir , Samuel Tood Francis (1947-2005) essayiste Américain , introduit le concept » d’anarcho-tyrannie » :
« Nous refusons (les autorités) de contrôler les véritables criminels -volet anarchique- et nous nous rabattons sur les innocents -volet tyrannique – «
« Les lois censées protéger les citoyens contre les criminels ne sont souvent pas appliquées, même si l’état est parfaitement en mesure de le faire.
L’état instaure progressivement tyrannie et oppression par l’application de lois telles que :
– la criminalisation de ceux qui respectent la loi,
– l’imposition (fiscale) exorbitante,
– une réglementation bureaucratique,
– le viol de la vie privée,
– le sabotage d’institutions sociales, telles que la famille ou les écoles de proximité,
– l’imposition du contrôle des esprits par le truchement de la « formation à la sensibilité » et la rivalité multiculturelle
– la création de lois telles que l’incitation à la haine ou contre la détention d’armes à feu, le désarmement des citoyens qui sont par ailleurs respectueux des règles (des lois qui n’ont en revanche aucun impact sur les criminels violents qui obtiennent des armes de manière illégale).
Samuel FRANCIS avance que cette situation concerne l’ensemble des États-Unis et l’Europe.
Alors que le gouvernement fonctionne normalement, le crime violent fait de plus en plus partie du « paysage », produisant un climat de peur (anarchie).
S. FRANCIS complète en indiquant que « les lois qui sont censées protéger les citoyens ordinaires contre les criminels ordinaires ne sont souvent pas appliquées, même si l’état est parfaitement en mesure de le faire« .
Tandis que les criminels et autres délinquants continuent leurs ravages, les instances dirigeantes concentrent leur attention sur les citoyens respectueux des lois. Les lois qui sont au final appliquées sont celles :
– qui étendent ou amplifient le pouvoir de ses alliés et des élites internes
– qui punissent les éléments récalcitrants et désignés comme pathologiques, tous ceux qui s’obstinent à se comporter en fonction des normes traditionnelles. En résumé, tout ceux qui :
- rechignent à payer toujours plus d’impôts
- refusent de confier leurs enfants à l’école publique et à sa manipulation
- possèdent et conservent des armes à feu
- déploient le drapeau de leur pays
- montent des sapins de Noël
- citent la Constitution (ou la Bible)
- n’aiment pas attacher leur ceinture. »
Fort avec les faibles, faibles avec les forts.
Cet écrit trentenaire correspond point par point à l’actualité d’aujourd’hui, les choses sont claires. Il n’y a rien à retrancher.
Pour quelle raison alors que depuis des décennies, l’état ne lutte pas avec courage et détermination contre cette délinquance au quotidien qui pourrit l’existence des Français et qui parfois leur arrache la vie ?
Les descendants des héros de VERDUN, de BIR-HAKEM et de bien d’autres batailles glorieuses seraient-ils dans l’incapacité totale de faire régner un minimum d’ordre ?
Il est vrai cependant que l’addition de Mai 68, complétée par le rôle profondément destructeur de l’éducation nationale, de la Cour Européenne des droits de l’homme, du fameux slogan du « vivre ensemble », du « touche pas à mon pote » etc,etc, a fait d’immenses ravages dans les esprits, les comportements et annihilé les réactions justes et saines chez certains de nos compatriotes.
Mais ceci n’explique pas tout.
Des forces – aujourd’hui de moins en moins obscures – agiraient-elles alors pour laisser le désordre et l’insécurité s’installer et prospérer ?
Il y a tout lieu fortement de le penser.
En tous cas, c’est ce que pense et démontre particulièrement -qui peut prouver le contraire- Samuel Tood Francis.
Et en effet, pourquoi voudriez vous que d’un côté tous les exécutifs qui se sont succédé depuis une cinquantaine d’années ont bradé la souveraineté française, la monnaie, la rédaction des lois à l’Union Européenne, les frontières, l’industrie, l’agriculture, la santé, l’indépendance énergétique, la transmission du savoir, etc, etc, arrêtons là le massacre, mais que, simultanément, ils luttent avec acharnement et efficacité pour le bien-être, la quiétude et la sécurité physique, voire mentale des Français ?
Si pour certains, l’insécurité est un grand mal, pour d’autres cela ne l’est pas.
L’insécurité concourt par exemple à démoraliser les populations, et à les convaincre de la vanité qu’il y aurait à vouloir s’opposer au sens de l’histoire (tel que le définissent les autorités).
L’insécurité a une fonction rééducative : elle réduit les individus à l’impuissance et les met dans l’incapacité de rien entreprendre contre la « nomenklatura » en place. On comprend dès lors le soin tout particulier que les autorités mettent à laisser se développer l’insécurité. Elles ne disent pas naturellement qu’elles sont pour, mais elles s’emploient à la favoriser discrètement. » (Source Eric WERNER » De l’ extermination » – Éditions Thaël, 1993)
On découvre ainsi que cette insécurité savamment cultivée et entretenue participe à mettre l’individu en position de faiblesse, à le fragiliser, donc prêt à accepter l’inacceptable ; et les autorités ne s’en privent pas.
Tout ce qui peut nuire à la France et précipiter sa chute, et à ce titre l’insécurité qui règne et qui s’étend, y compris jusque dans les moindres petits recoins du pays, ne peut que réjouir les tenants du nouvel « ordre mondial «
Ils ne s’en cachent pas, et depuis fort longtemps.
Les presses officielles, tant française qu’étrangère, ont grandement participé et facilité cette descente aux enfers.
Sans leurs silences, leurs mensonges, la déformation des faits existants et pour finir la rétention d’informations dont elles font souvent preuve, le cauchemar que nous vivons aujourd’hui n’aurait certainement pas lieu d’exister.
C’est une certitude, preuve à l’appui !!!
« Nous sommes reconnaissants au WASHINGTON POST, au NEW YORK TIMES, au magazine TIME et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respectent leurs promesses de discrétion depuis presque QUARANTE ANS.
Il aurait été pour nous IMPOSSIBLE de développer notre projet pour le monde si nous avions été EXPOSES aux lumières de la publicité durant ces années.
Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un GOUVERNEMENT MONDIAL.
La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés. » (David ROCKEFELLER – Commission trilatérale 1991 ) – Source : Comprendre l’empire , Alain Soral .
En conclusion : tout ce qui précède laisse à penser que cette montée incessante, non ou très peu réprimée de la délinquance, délinquance qui, dans son sillage, engendre l’insécurité qui tue parfois, participe activement au déclassement de la France, à son délabrement ,et à son effacement sur la scène internationale.
C’est d’ailleurs l’objectif de Washington, de Berlin et de Francfort et qui saute aux yeux de tous, encore plus aujourd’hui qu’auparavant.
A ce sujet justement, aux toutes dernières nouvelles : EXXELIA (33) entreprise installée au sommet mondial d’une activité de niche dans l’électronique de haute performance, passera bientôt sous pavillon US !!
Encore un fleuron de l’industrie française qui nous échappe ,un de plus .
Le « génie français » sans doute !!!
C’est pour toutes ces raisons qu’aucune lutte efficace qui consisterait à expulser tous les délinquants étrangers, à créer des dizaines de milliers de place de prison, à appliquer les lois avec rigidité, à enseigner aux jeunes enfants dans les écoles ce qu’est le bien, ce qu’est le mal, ne sera jamais entreprise tant que les fossoyeurs des peuples et des nations seront en exercice.
Seul un changement radical de politique sécuritaire serait en mesure d’adoucir les peines, de panser les blessures et d’amoindrir les immenses douleurs ressenties par beaucoup trop des nôtres. Bref, de rétablir l’ordre tout simplement.
L’espoir faire vivre, dit-on.
Et vivre, c’est lutter ; et au besoin combattre.
G E
http://webresistant.over-blog.com/article-de-l-anomie-vers-une-anarchie-tyrannique-105337291.html
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