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par Karine Bechet-Golovko.
Les journalistes russes continuent à révéler des éléments de preuve, montrant l’activité systématique d’espionnage conduite par l’OSCE dans le Donbass et en l’occurrence à LNR. Recueil des informations sur les forces armées dans le Donbass, surveillance vidéo, stage de formation pour savoir comment travailler avec les informations ouvertes, etc. Telle était la véritable mission de l’OSCE dans le Donbass, fournir aide et assistance aux services de renseignement étranger, autant que faciliter et couvrir l’action de l’armée ukrainienne. C’est tout le système des organismes internationaux, devenus des organes à la solde de la constitution de la globalisation, qui doit impérativement être mis à plat, pour que les États et les peuples puissent retrouver leur liberté.
Des journalistes russes ont dévoilé une lettre du Directeur des opérations de l’OSCE au vice-directeur du Bureau de Lougansk, dans laquelle il est question de revenir sur le sujet de la construction d’un pont sur la rivière Seversky Donetsk entre les zones contrôlées par l’Ukraine et par les forces du Donbass, qui pourrait être utilisé dans des « buts opérationnels ». L’offensive des forces alliées a permis d’éviter la construction de ce dangereux ouvrage pour la sécurité du Donbass, qui aurait facilité la circulation des forces armées atlantico-ukrainiennes.
Quand l’OSCE a quitté rapidement les locaux du bâtiment à Severodonetsk, ses membres n’ont pas pu tout détruire derrière eux. Notamment, des caméras à grande précision étaient dirigées vers les positions des forces du Donbass, des carnets de notes précisant que déjà à l’époque des sites civils étaient utilisés par l’armée ukrainienne (en l’espèce, un internat abritant une centaine de militaires ukrainiens), etc. De plus, le matériel de l’OSCE était utilisé pour recueillir des données militaires, notamment les drones de surveillance, qui permettait d’établir la localisation des forces, le nombre de personnes, les commandants, les moyens techniques, etc. Une carte détaillée était établie et complétée en fonction de l’ajout de données ainsi recueillies.
Les membres des missions de l’OSCE en Ukraine étaient formés à des missions de renseignement en milieu ouvert, dans le cadre de programmes de formation Open Source Scout Pathfinder.
L’utilisation des caméras de surveillance, reliées à des ordinateurs de l’armée ukrainienne, n’est pas une nouveauté. Elles avaient déjà été repérées lors de l’avancée des forces armées dans DNR en avril, ce qui avait étayé la décision des autorités locales de fermer cette mission dans le Donbass.
« »La caméra était fixée à cet immeuble. Une caméra de surveillance. Nous sommes habitués à ce qu’elles soient de cette taille. En fait, celle-ci a une multiplication par deux cent. Et elle visait Sakhanka, une localité contrôlée par le forces de DNR », explique le correspondant militaire Alexander Sladkov. Les soldats des forces armées ukrainiennes n’ont pas enlevé la caméra, ils ont simplement tiré dessus avec des mitrailleuses. Et maintenant, des clés USB ont été saisies à partir de la caméra de surveillance, sur lesquelles des informations vidéo ont été trouvées. Elles montrent les positions occupées par les troupes de DNR. »
L’ancien traducteur du Bureau de l’OSCE de Lougansk, Maxime Petrov, a été interpellé pour espionnage, ce qu’il reconnaît sans difficultés et parle de ses contacts extérieurs, bien loin de l’Ukraine :
« Petrov a été recruté par le chef adjoint du bureau de Lougansk de la mission de l’OSCE. Il passait les données à George Lewicki. Ancien membre du US Department of Defense Intelligence Agency. Il y avait d’autres agents de renseignement dans l’équipe. Petko Lilov – dirigeait le service de sécurité du bureau de la mission de Lougansk. Auparavant, il avait servi dans les forces spéciales bulgares. Ancien commandant des forces de l’OTAN en Irak et en Afghanistan ».
Maxime Petrov déclare qu’en plus de l’activité de réunion de l’information sur l’armée du Donbass, ils établissaient des rapports soigneusement vérifiés et triés, afin d’en ôter toute information, qui pourrait porter préjudice à l’armée ukrainienne. Ils remplissaient donc également une mission de protection de l’armée atlantico-ukrainienne.
L’OSCE est censée être une organisation internationale, donc neutre, surtout si elle est censée prendre part à la désescalade d’un conflit. En réalité, elle est utilisée par les parties au conflit et devient ainsi elle aussi partie à ce conflit. C’est tout le système de ces organes, qu’il faut aujourd’hui démonter, pour que les pays puissent retrouver leur souveraineté et qu’une stabilité internationale soit ainsi à nouveau possible. Pour un temps.
source : Russie Politics
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