Mark Hamill, la guerre des drones et le barrage de Kherson

Mark Hamill, la guerre des drones et le barrage de Kherson

Pourquoi en Occident l’Ukraine est-elle défendue par des idiots ? On pourrait ajouter par des menteurs et des salauds. Car sans tomber dans le poutinisme béat, le conflit russo-ukrainien recoupe la fracture entre pro et antivax, entre pro et anti-Gilets jaunes, entre pro et antimondialistes, même si c’est un peu grossier. Ce qui n’est pas grossier, en revanche, c’est que la lucidité ou l’honnêteté sont souvent du même côté : celui opposé à BHL. BHL qui s’était montré assez honnête sur le covidisme, est retombé dans ses excès depuis l’opération spéciale du 24 février.

La dernière ukrainerie en date est celle de Mark Hamill, l’acteur qui incarne Luke Skywalker dans Star Wars. France Info trouve ça évidemment formidable :

À l’écran, le personnage de Luke Skywalker manie le sabre laser. Dans la vie, son interprète contribue à fournir des drones à l’armée ukrainienne. Dans un entretien à la radio du média américain Bloomberg (article en anglais), Mark Hamill a déclaré, jeudi 20 octobre, avoir envoyé au moins 500 drones à l’armée ukrainienne, via la plateforme United24 et son projet « Army of Drones » (« une armée de drones »), dont il est un ambassadeur.

« Très simplement : l’Ukraine a besoin de drones. Ils déterminent l’issue de la guerre, ils protègent leurs terres, leur peuple, ils surveillent la frontière, ils sont des yeux dans le ciel », a expliqué l’acteur de 71 ans.

Cet idiot en a sorti une plus grosse encore :

« C’est maintenant qu’il faut se rassembler pour aider l’Ukraine dans cette guerre contre l’Empire du mal »

Quel con ! Du Bush Jr dans le texte ! Il ne manque plus qu’un carpet bombing sur l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie, et ce bon vieux Mark pourra se coucher tranquille, en attendant la nouvelle trilogie d’un Star Wars qui tourne en rond depuis des années…

Pour l’instant, les drones de Luke Skywalker ne font pas de mal à l’armée russe ; ce sont plutôt les drones iraniens qui font mal à l’armée ukrainienne.

Et à ce propos, les Iraniens, qui ont fort à faire avec une révolution orange sur leur sol, viennent se subir une nouvelle vague de sanctions de la part des Européens, toujours à la traîne de l’axe américano-sioniste. Les Shahed-136 font trop de mal aux troupes de Zelensky, mais les Européens, eux, ont le droit d’envoyer de l’artillerie lourd et des missiles (sol-air et sol-sol) en Ukraine. Comprenne qui pourra…

De plus, après les drones, les Iraniens s’apprêtent à envoyer des missiles de courte portée (300 à 700 km) aux Russes (mais pas sur les Russes). Il s’agit principalement du Fateh-110, que les Israéliens surveillent comme le lait sur le feu :

Kiev, l’eau et le feu

« La rhétorique agressive des dirigeants militaires et politiques de la Russie et du Bélarus s’intensifie », a déclaré à la presse Oleksiï Gromov, un responsable de l’état-major militaire ukrainien. « La menace de reprise de l’offensive sur le front nord par les forces armées russes grandit », a-t-il affirmé, alors que Moscou et Minsk ont lancé une force militaire commune ces derniers jours.

Selon lui, « cette fois, l’offensive pourrait être (lancée) à l’ouest de la frontière bélarusse pour couper les principales voies d’approvisionnement en armes et équipements militaires » étrangers qui arrivent par l’Ouest de l’Ukraine, notamment via la Pologne. (Sud-Ouest )

La grande interrogation du régime corrompu de Kiev, totalement contrôlé par l’OTAN et le renseignement américain, c’est l’ouverture possible d’un second front, mais aussi le destin du fameux barrage de Kherson, dont Zelensky déclare qu’il a été miné par les Russes. Le problème, c’est que Zelensky ment comme il respire : par exemple, il nomme « déportation » l’évacuation des citoyens pro-russes de Kherson par les Russes…

Ce barrage est, selon Le Figaro, un enjeu vital pour les deux pays en conflit.

Au cœur de la future bataille de Kherson, la centrale hydroélectrique de Kakhovka pourrait jouer un rôle primordial. Cette infrastructure stratégique, qui « alimente en eau une grande partie du sud de l’Ukraine », comme l’a rappelé Volodymyr Zelensky, se trouve sur le chemin de la contre-offensive ukrainienne se dirigeant vers Kherson. Le barrage qui l’alimente régule les eaux du Dniepr et crée un lac artificiel permettant d’irriguer la région, de maintenir la température des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, mais aussi d’acheminer l’eau en Crimée par le canal du même nom.


L’accusation de Zelensky ne tient pas complètement : comme l’écrit Le Figaro, ce sont les bombardements de Kiev au mois d’août qui ont endommagé l’édifice, provoquant l’arrêt de plusieurs turbines. Maintenant, ce sont les Russes qui seraient responsables de l’avoir miné. Pourtant, ils n’ont rien à gagner à le détruire, puisque la Crimée est hydro-dépendante de ce barrage. Les deux parties sont déjà en train de s’accuser de la future destruction de ce barrage stratégique. Derrière les accusations ukrainiennes, Le Figaro donne pour finir une information essentielle :

Sur la route de Kherson, l’Ukraine aurait donc tout intérêt à reprendre le barrage pour menacer la Crimée. Kiev a d’ailleurs déjà utilisé ce levier. Après l’annexion de la péninsule en 2014, l’Ukraine avait été accusée d’avoir purement et simplement coupé le robinet. Ce qu’elle a toujours démenti. Quelques semaines plus tard, elle avait en revanche drastiquement réduit le débit, comme l’ont prouvé des images satellitaires. Cette mesure avait engendré d’importants problèmes d’irrigation et d’accès à l’eau en Crimée.

Alors, cui bono  ?

La version occidentale de ces événements

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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