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Campagne de dons Octobre 2022
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13 147,00 € atteint
par Bruno Guigue.
Conférence très intéressante de la chercheuse Séverine Arsène.
Quelques points saillants :
• Le document de cadrage publié par le gouvernement en 2014 fixait des orientations très générales et invitait les autorités locales à prendre des initiatives en vue de l’application généralisée du dispositif d’ici 2020.
• Pourtant, il n’y a actuellement aucun dispositif de crédit social au niveau national, et l’auteure de la conférence estime que la généralisation du système est impossible.
• En Occident, on confond souvent ce dispositif avec le système des points de fidélité mis en place par des entreprises privées.
• L’application du crédit social est complètement décentralisée au niveau provincial, régional ou municipal.
• Les administrations qui ont engagé une expérimentation ont leur propre système et elles échangent les informations recueillies avec leurs partenaires officiels.
• À Shanghai, par exemple, le dispositif permet de choisir son restaurant en fonction de critères d’hygiène et de sécurité.
• Certaines expérimentations locales ont été annulées ou modifiées à la suite des réactions de la population.
• Le pouvoir central est parfois intervenu pour recadrer certaines expérimentations et garantir l’accès des contrevenants aux services publics.
• La « liste noire » publiée par la Cour suprême vise essentiellement des entreprises ou des particuliers ayant commis des infractions financières.
• Le site internet du système de crédit social fournit surtout des informations sur la fiabilité des acteurs économiques.
• Le but de ces dispositions est de garantir la symétrie informationnelle entre les intervenants sur le marché, et elles s’accompagnent de négociations incessantes.
• Les interdictions de voyager en avion ou en première classe visent les dépenses somptuaires de particuliers qui prétendent ne pas pouvoir rembourser leurs dettes.
• Beaucoup de Chinois ignorent l’existence de ce système qui ne les concerne pas directement, puisqu’il vise surtout les entreprises et les administrations.
(NB : selon un autre chercheur, Pierre Sel, les particuliers représentent 0,2% des entités sanctionnées au titre du système de crédit social).
source : Facebook/Bruno Guigue
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