Vous vous souvenez quand on justifiait la dépénalisation de l’euthanasie en disant que ce ne serait que pour les personnes « en fin de vie » qui souffraient atrocement et n’avait aucun espoir de s’en sortir? Vous vous souvenez comment on traitait les pro-vie d’alarmistes — voire de conspirationnistes — quand nous prédisions que l’euthanasie deviendrait rapidement non seulement un service banalisé de « suicide sur demande », mais qu’il serait « offert » aux personnes en santé quoique déprimées et vulnérables, ainsi qu’aux enfants ?
Si vous ne croyez pas que nous prédisions tout cela, même en 2010, bien avant la dépénalisation de l’euthanasie au Québec en 2014, suivie de la dépénalisation au Canada en entier en 2016, vous pouvez lire le mémoire que nous avons déposé en 2010 à la « Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité. » Vous y verrez là que nous avons prévu tous les dérapages qui aujourd’hui remplissent les pages de nos journaux. Avons-nous une boule de cristal? Non, nous n’avons qu’un simple désir de connaître la vérité et de la dire. C’est très peu, mais aujourd’hui c’est beaucoup.
Qu’en est-il pour la suite? Comment remettre les choses en ordre, comment refermer cette terrible boîte de Pandore qui est la dépénalisation de l’euthanasie (et de l’avortement)?
Là aussi, nous avons notre diagnostic et le remède : la société se meure d’apostasie et doit retourner à Dieu. Je l’ai expliqué en long et en large au comité parlementaire sur l’euthanasie à Ottawa. Vous pouvez lire mon intervention ici. Prêteront-ils l’oreille, ou durciront-ils encore une fois leur cœur? L’histoire nous le dira; mais peu importe ce qu’ils feront, nous aurons fait notre devoir !
Pour la Vie,
Georges Buscemi
Président de Campagne Québec-Vie
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