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Campagne de dons Octobre 2022
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Massimo Mazzucco, cinéaste, polémiste, est connu comme le loup blanc en Italie comme pourfendeur du récit véhiculé par la presse « conforme ». Collaborateur du grand journaliste Giulietto Chiesa (1940-2020), avec lequel il fonda Contro.tv en 2019, Mazzucco doit en partie sa notoriété à ses documentaires sur les évènements du 11 septembre 2001 à New York, où en démontant le conte de fées officiel il s’est attiré une véritable nuée de « fact-checkers ». Aux côtés de Margherita Furlan, analyste de politique étrangère et disciple du regretté Giulietto Chiesa, Mazzucco concentre désormais la puissance de feu de son site Web luogocomune.net sur la création d’un front unifié des opposants à la politique du Titanic. Il vient de publier un livre, « Ucraina, l’altra verità ».
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L’interviewer est Mendelssohn Moses.
Nota Bene : Nos lecteurs ne seront pas surpris d’apprendre que le sus-dit Giulietto Chiesa, dont le nom, qui figurait sur Myrotvorets (la liste ukro-OTAN de personnalités à abattre) fut rayé avec la mention « liquidé » suite à son décès, avait lors d’une conférence en 2015 relative au coup d’état de l’EuroMaïdan déclaré ceci (extraits de la transcription) :
« La crise en Ukraine est tout sauf régionale. Il s’agit d’une confrontation entre les USA et le reste du monde, lancée au moyen d’une attaque directe sur la Russie. Les USA savaient que l’Ukraine était une bombe à retardement (…) et entendent expulser la Russie des marchés financier internationaux, un tournant radical qui transformera la configuration du pouvoir dans le monde entier (…) On trouvera n’importe quel prétexte pour barrer l’accès russe au système Swift, et entraver toutes ses transactions financières (…).
« Si je rame à contre-courant, c’est pour nous sauver nos peaux à tous. Car si la troisième guerre mondiale éclate, toi, moi, et tous ceux qui me taxent d’être un théoricien de la conspiration seront carbonisés. Nous dansons sur le bord du précipice d’une grande guerre. Avant même que l’Ukraine ne devienne membre de l’OTAN, des évènements terribles se produiront. Sur les frontières entre les pays Baltes et la Russie, des préparatifs de guerre ont en cours. La crise en Ukraine en est le tir d’avertissement (…) et les sanctions contre la Russie en sont une manifestation. (…) (L’Italie) ne retrouvera sa souveraineté qu’en quittant l’OTAN et en redevenant un état libre, neutre et souverain. D’autant pljs que ce que l’OTAN, ce que ce type de défense représente, ne lui sera d’aucune utilité en cas de guerre. »
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Interview avec Massimo Mazzucco.
1. Luogocomune, Contro TV, Casa del Sole … parlez-nous de vos sites Web et internet.
Luogocomune.net est le site Web que j’ai fondé en 2004, l’un des tout premiers sites italiens de ré-information, issu de mes recherches sur les évènements du 11 septembre 2001. Avec le temps, le site a évolué et désormais tous les controverses majeurs qui présentent un intérêt pour la ré-information y sont débattus.
- Vous êtes souvent invité sur Cento Giorni da Leoni, Byo Blu, Visione Tv, etc. ; toutes ces chaînes de ré-information en Italie sont d’une part de grande qualité, semblent collaborer étroitement – et être autofinancées, ce qui est un exploit. Est-ce exact ?
Tout à fait. Chaque chaîne s’autofinance au moyen de dons, tandis que nous sommes tous en relation les uns avec les autres, dans le sens que nous partageons les informations majeures, et nous sommes tous invités sur l’une et l’autre chaîne.
3. En France, seul François Asselineau de l’UPR semble avoir compris que les marionnettistes tirent les ficelles de Meloni et de son parti Fratelli d’Itali sur le modèle de l’opération qu’ils ont mené avec Cinque Stelle il y a 4 ans. Qui contrôle Meloni ?
À mon sens, Giorgia Meloni n’est pas, du moins pour le moment, contrôlée par autrui. Cependant, afin d’accéder au pouvoir, elle a accepté de larguer des éléments-clef de sa plateforme, dont la sortie de l’Euro et de l’UE. Et à affirmer un soutien sans faille à l’OTAN et à l’Ukraine, alors qu’elle s’était montrée bien plus réticente face aux positions anglo-américaines auparavant. A force d’arrondir les angles, elle en est venue à ressembler au Président du conseil sortant Mario Draghi, au point où je serai fort étonné d’y découvrir une quelconque différence une fois qu’elle sera au pouvoir.
- Les Souverainistes italiens ont présenté des candidats remarquables aux élections législatives du 25 septembre, sur une plateforme non moins remarquable – non aux mandats vaccinaux, non au Green Pass, non à l’OTAN, à l’Euro et à l’UE. Italia Sovrana e Populare, le cercle autour de Davide Barillari dans le Latium, les alliés de Pino Cabras, Italexit avec l’endocrinologue Gianni Vanni Frajese – aucun pays européen ne peut s’enorgueillir d’un groupe aussi solide intellectuellement. Beaucoup des candidats ont risqué leur carrière et jusqu’à leur moyens d’existence depuis 2020, démontrant qu’ils tiennent à leurs principes. Par ailleurs, et en dépit de toutes les pressions, 20% au moins des Italiens n’a pris aucune dose des « vaccins » – une base électorale potentielle donc, de 20%. mais personne n’a été élu au Parlement. Comment est-ce possible ?
Fait lamentable, ces partis « anti-système », plutôt que de se coaliser, se sont présentés en ordre dispersé aux élections. Or, le système électoral italien exigeant de recueillir 3% des voix pour entrer aux Parlement, ils n’ont pu faire élire aucun député. On ne peut qu’espérer qu’ils aient intégré les conséquences de cette bourde, et qu’ils se présenteront unis aux prochaines élections.
- Le candidat d’Italexit Nunzia Schiliro, ex-numéro 2 de la police romaine, a déclaré à Byoblu que le flop électoral était dû « au déclin cognitif » de la jeunesse italienne et « à l’illétrisme galopant dans la population générale ».
Si on ne peut nier la réalité d’un tel déclin cognitif, permettez-moi de douter que ce soit la raison du flop électoral. Ainsi que je viens de l’expliquer, en faisant campagne chacun pour soi, ces nouveaux partis se sont tiré une balle dans le pied les uns aux autres.
- Enrico Mattei, ce génie stratégique qui a révolutionné le rôle de l’Italie dans le monde, est inconnu des jeunes italiens. C’est lui qui a ouvert les relations avec la Russie et la Chine et qui a fait ouvrir les robinets de gaz russe, soit dit en passant. Ne faudrait-il pas parler de lui, enseigner ses idées sur tout le territoire italien ?
Ce sont précisément les idées d’Enrico Mattei qui ont précipité sa mort. Sa politique de coopération avec la Russie était mal vue par les USA, et comme Mattei n’avait pas la moindre intention de céder devant les Sept Soeurs du pétrole, il a été liquidé. Porter devant le peuple italien son épopée, ses idées, voudrait dire accuser les USA du crime, chose que l’Italie en ce moment, n’est pas en mesure de faire.
- Massimo, vous êtes auteur de documentaires sur les évènements du 11 septembre 2001, que vous décrivez comme un but marqué contre son propre camp – USA contre USA. Les « élites » ont-elles conclu que la population occidentale ne leur sert plus à grand-chose, pour motif tant idéologique que financier ?
Que les élites occidentales n’en veulent plus, de leurs peuples – je n’en suis pas persuadé. S’ils en ont encore besoin, ce sera comme esclaves, comme serfs, plutôt qu’en citoyens libres. La feuille de route de la Grande réinitialisation est en ce sens un cas d’école.
- Le 6 ou 7 juin, eut lieu un débat public télévisé incroyable, entre l’analyste de politique étrangère Giorgio Bianchi, le spécialiste des affaires militaires Manlio Dinucci, et l’ineffable rédacteur en chef adjoint de Corriere della Sera, Mlle Fiorenza Sarzanini, pas très à l’aise. Celle-ci venait de cosigner un article en première page montrant du doigt les soi-disant « Poutiniens » en Italien sans toutefois présenter la moindre preuve factuelle. Y a-t-il eu des conséquences ?
Eh bien, suite à ce débat Corriere della Sera s’est retrouvé accusé de dresser une liste noire, chose qui n’a peut-être pas servi à embellir sa réputation.
- Depuis 1955 l’Italie est un pays occupé, concrètement par l’OTAN, avec une centaine de bases US/OTAN, avec des armes nucléaires entreposés sur deux au moins de ces bases. Si une guerre contre la Russie devait éclater, l’Italie, sans doute le plus beau pays du monde, serait annihilée. Le peuple italien l’entend-il ainsi ?
Mes concitoyens ne se rendent pas compte de la réalité du péril. Nous avons pris le pli de penser à la guerre atomique comme ce truc qui arrive dans un film, plutôt que de réfléchir au fait qu’elle pourrait éclater à tout instant.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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