Le Grand Remplacement (de l’uniformité culturelle d’un pays) c’est l’autre nom, ou le stade ultime de l’Américanisation. C’est en cela qu’une partie des Droattardés et des NaSionalistes s’égarent, parfois avec délice, dans le cul-de-sac de l’islamophobie médiatiquement induite.
Pour l’univers de « la musique » le problème essentiel c’est que l’immigration soit « programmée » pour servir de cheval de Troie à l’importation des modèles économiques déracinés américains de commercialisation de produits sonores, comme les Yé-yé ont servi la même fonction dans les années 60. Les chanteurs typés « banlieue-immigration » que l’on voit dans la vidéo, ce sont des autochtones français transformés en virus chargés de propager la culture ricaine, comme l’ont été les Yé-yés.
Le problème essentiel des vendeurs de rue bangladais ou pakistanais de fruits et légumes qui alignent des marchandises sur des cageots à même le trottoir, ce n’est pas qu’ils soient « immigrés », c’est qu’en France ce n’est pas conforme à la conception du Travail et de la dignité du travailleur.
Aux États Unis un type qui s’assoit par terre avec une brosse et et une boire de cirage, c’est un entrepreneur qui croit au rêve américain, d’un point de vue français c’est un miséreux dans un environnement socio-économique qui ne lui permet pas de vivre dignement.
L’américanisation passe aussi par la perception du clochard (l’ultime pauvreté), nous sommes passés en France d’une conception catholique (culpabilité-responsabilité collective) à une conception protestante (indifférence parfois coupable-responsabilité individuelle exonérante).
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