Céline fascine comme Kafka, quand on a longtemps côtoyé et apprécié leurs œuvres et que l’on s’est posé les bonnes questions ; l’un comme homme à l’envers et l’autre comme homme à l’endroit (deux génies plutôt aux antipodes l’un de l’autre, non ?).. Dommage que Céline, lui, n’ait pas tenu de journal. Une œuvre dense, prenante, de qualité fluctuante certes, mais extraordinaire pour les romans les plus réussis. Difficile de ne pas rester de longs moment sur ses portraits photographiques, celui en tête de cet article est excellent. Avec son mètre quatre vingt dix et cette gueule, le mec devait pécho sans se fatiguer (les vraies femmes ne s’y trompent pas). Il aurait eu tort de se gêner. Ceci dit, on n’écrit pas comme il l’a fait, en quantité et qualité, sans être également très seul et finalement très ’’fatigué’’. On comprend toute la haine psychotique dont la médiocrité le poursuit infatigablement (comme à son habitude) elle doit se sentir si infirme, si minable, si gommée, si néantisée, si renvoyée à sa misérable condition/réalité…Bon dimanche…
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