Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Catherine Levesque publie un article le 11 octobre 2022 dans le National Post. Elle nous rapporte que le Collège des médecins du Québec est critiqué par des groupes de défense des droits pour avoir proposé que l’euthanasie des nouveau-nés gravement malades devienne légale.
Jusqu’à présent, le Canada a refusé d’étendre l’aide à mourir aux enfants de moins de 18 ans, mais on a quand même envisagé de la rendre accessible aux « mineurs matures ». Puis, dans une présentation récente faite par le Dr Louis Roy pour le Collège des médecins du Québec devant le Comité mixte spécial de la Chambre des communes sur l’AMM (Aide médicale à mourir), le gouvernement fédéral du Canada a été exhorté à adopter un protocole pour permettre l’euthanasie des nourrissons gravement malade.
Levesque précise : L’organisation du Dr Roy croit que l’AMM peut être appropriée pour les nourrissons jusqu’à l’âge d’un an, qui sont nés avec des « malformations graves » et des « syndromes graves et sévères » pour lesquels leur « perspective de survie est nulle, pour ainsi dire ».
Dans le même article, Krista Carr, vice-présidente générale d’Inclusion Canada s’est dit alarmée par la recommandation de M. Roy selon laquelle le Canada devrait légaliser l’euthanasie pour les enfants handicapés de moins d’un an.
Madame Carr ajoute : « Le Canada ne peut pas commencer à tuer des bébés lorsque les médecins prédisent qu’il n’y a aucun espoir pour eux. Les prédictions sont bien trop souvent fondées sur des hypothèses discriminatoires concernant la vie avec un handicap ».
Elle dit aussi : « Un nourrisson ne peut pas consentir à sa propre mort. Ce n’est pas de l’AMM, c’est un meurtre. Et fournir l’AMM à une personne qui ne peut pas consentir est une norme qui est extrêmement dangereuse pour toutes les personnes ayant une déficience intellectuelle au Canada ».
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