J’ai été heureux de lire ce matin que Pierre Poilievre, nouveau chef du Parti conservateur du Canada, avait enfin publié sa liste de « ministres fantômes », soit les députés du parti conservateur d’opposition qui critiqueront le travail des ministres Libéraux actuellement au pouvoir.
Mais ce qui m’a vraiment ravi, c’est de voir que Leslyn Lewis, la candidate à la direction du Parti conservateur entièrement pro-vie et pro-famille, qui a finalement perdu face à Pierre Poilievre, avait été choisie comme « ministre fantôme » pour les infrastructures et les communautés, ce qui signifie que, au-delà de son travail de représentation de ses électeurs dans sa circonscription de Haldimand—Norfolk, elle critiquera de manière constructive le travail du ministre libéral de l’Infrastructure Dominic Leblanc.
Et Leslyn Lewis n’est pas la seule pro-vie à être nommée « ministre fantôme » par Poilievre. Ces postes, qui se traduisent souvent par des postes de ministres une fois qu’un parti est au pouvoir, ont été attribués par Poilievre à pas moins de 21 pro-vie de bonne foi dans les rangs du Parti conservateur. Cela représente 30 % des 71 postes de ministre fantôme ou de ministre fantôme associé. Bon nombre des postes restants sont pourvus par des personnes que nous évaluons comme « incertaines », car nous manquons d’informations à leur sujet. Pour compléter le total, 19 conservateurs « pro-avortement » ont été nommés, soit 17 % du total. Nous devons travailler pour amener ces personnes à adopter des opinions pro-vie ou à sortir.
C’est une bonne nouvelle pour au moins 2 raisons :
D’abord, cela montre que Pierre Poilievre est à l’écoute de sa base socialement conservatrice. Il sait que nous, les électeurs pro-foi, pro-famille et pro-vie, voulions Leslyn et d’autres pro-vie nommés à des postes importants au sein du Parti conservateur. Et il a tenu ses promesses, ce qui est un contraste rafraîchissant avec l’ancien chef, Erin O’Toole, qui a plutôt choisi de jeter Leslyn sur les banquettes arrière et d’expulser complètement un autre pro-vie fort, Derek Sloan, du parti !
Deuxièmement, comme je l’ai mentionné plus haut, ces postes sont souvent des terrains d’essai pour la capacité d’un député à travailler à un niveau élevé. Si et quand les conservateurs arrivent au pouvoir (grâce à l’accord NPD-libéral, la prochaine élection fédérale est prévue pour 2025), ces soi-disant « ministres fantômes » pourraient devenir de vrais ministres, avec de vrais budgets.
Et les ministres pro-vie peuvent utiliser les budgets de leur ministère pour le bien, plutôt que pour promouvoir l’avortement, l’idéologie LGBT, le laïcisme et l’euthanasie.
Dans les semaines à venir, nous travaillerons à l’élaboration de mémorandums pour chacun des ministres fantômes pro-vie et même « incertains », afin qu’ils puissent être guidés pour maximiser le bien qu’ils peuvent faire, d’abord en tant que « ministres fantômes » (ou critiques des ministres libéraux pro-avortement au pouvoir), puis, espérons-le, comme de vrais ministres avec un budget pour faire beaucoup de bien pour la foi, la famille et la vie au Canada et à l’étranger.
Georges Buscemi
Président de Campagne Québec-Vie
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