Par WD
Dans l’état actuel des choses, au regard des déclarations des belligérants et des postures de tous, nous sommes partis dans un confit majeur sans possibilité d’ouverture pacifique. Les enjeux sont si énormes tant pour les deux camps principaux que pour les pays voulant reprendre ou gagner leur souveraineté, qu’il n’y a aucune échappatoire en dehors de la victoire de l’un au détriment de la défaite totale de l’autre. La victoire ? Quelle victoire ? Tout sera un champ de ruines où grouilleront des rescapés anéantis. Telle est devenue la guerre de l’Ukraine, une lutte à mort. On peut même dire que c’est une guerre de Sécession à l’échelle planétaire. C’est l’affrontement intégral entre la volonté globalisante de l’imperium ploutocratique et l’émancipation de la multipolarité humaine. Ni plus ni moins.
Il est très dommageable de constater que Poutine, bien qu’il soit un grand homme politique à l’intelligence vive, a encore ses relents naturels de fonctionnaire qu’il fut naguère. Il vit trop dans des manuels de la bienséance diplomatique. Bien que connaissant la perfidie de ses adversaires et la corruption générale, il prime toujours sur le droit international et la justice quasi immanente. C’est une erreur fondamentale. Il est encore investi d’une naïveté déconcertante. Les USA font valoir le droit international uniquement lorsque celui-ci les arrange. Si ce n’est pas le cas, ils passent outre et éradiquent leurs ennemis, femmes et enfants compris sans état d’âme. Tenant en laisse toutes les institutions mondiales, ils n’ont jamais été accusés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou de génocide. Pourtant tous ces maux commis par eux sont patents depuis au moins 80 ans.
Nous pouvons transposer la première guerre de 100 ans qui démarra en 1337 à celle qui débuta timidement en 2022. Le droit et les accords officiels sont battus en brèche par une seule partie des contractants. Cette dernière conteste ce qu’il a été décidé et garanti par des témoins extérieurs. Comme ils ne sont pas neutres, ces garants n’ont jamais œuvré au respect des accords et travaillé pour la paix. Ce qui est le point de départ du présent conflit.
Au-delà de ce discours de juriste ou d’empoté notarial, ces deux guerres totales ne sont pas le fruit du hasard ou d’une mauvaise conjoncture. Elles viennent de loin avec des signes avant-coureurs et des manœuvres bien larvées. Un petit tour dans l’histoire moderne nous renseigne sur les fondements de celle qui nous préoccupe aujourd’hui. Nous connaissons tous les tireurs de ficelles.
En aparté, depuis 77 ans, la propagande Occidentale nous harcèle sur les dangers du nazisme. Aujourd’hui, elle soutient le nazisme Ukrainien. Existe-t-il deux formes de nazisme ? Un mauvais nazisme et un bon nazisme ? Le mauvais nazisme est celui qui veut l’éradication des juifs, des francs-maçons et des Russes jugés sous-hommes. Le bon nazisme est celui qui ne veut que la disparition des Russes pour leur infériorité raciale dixit les « philosophes » Kiéviens. Le cynisme a attend son apogée et ce n’est pas étonnant de voir BHL faire son prêcheur. Combien a-t-il été payé pour dire autant d’insanités sur ce dossier ?
Peu importe ces considérations. Les USA veulent la guerre d’appropriation et ils l’ont. L’OTAN se cache derrière les troupes Ukrainiennes et apporte son matos de la mort. Partout dans le monde, tous les pays corrompus s’alignent contre la Russie. Cependant, elle n’est pas seule. Le monde se scinde en deux blocs et le choc global est imminent.
Si elle n’est pas partie pour 100 ans, cette guerre sera malgré tout longue, très longue. La prospérité générale est bien compromise. Comme pour la précédente, nous verrons des retournement, des trahisons, des événements gravissimes. Ce sera le festival des impérities et la kermesse de la palinodie. Il y aura des hauts et des bas, ponctués par des événements externes imprévisibles et ingérables. La misère et le chaos seront le lot de tous les peuples.
Pour l’heure, nous ne voyons toujours pas se pointer un Gaston Fébus refusant de prendre position. Encore moins une Jeanne d’Arc. Les coups de Jarnac aux développements morbides sont déjà pléthores. Les institutions mondiales sont identiques à l’action d’alors de l’université de Paris. Elles se posent en juges suprêmes et éclairées alors qu’elles ne sont qu’un agent frelaté d’un seul postulant avide d’un pouvoir universel. Elles verront elles aussi émerger d’autres institutions qui les remplaceront judicieusement. L’idée est déjà en herbe.
Il y aura aussi des gens type Jacques Cœur sortir de l’ombre et tirer avantage pécuniaire de la situation. La magouille spoliatrice sera la tendance sociétale. L’histoire se répète, mais sous une forme différente toujours plus cataclysmique. L’issue de cette guerre sera peu glorieuse. Elle ne sera que désolation, régression, fin d’une ère. Elle. Elle est là, la grande réinitialisation.
WD
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