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par Olivier Renault.
Le discours de mercredi de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, confirme la mise sous tutelle des pays de l’Union européenne aux États-Unis. Le conflit en Ukraine permet de remettre les clefs des pays européens à Washington.
Mais, avant tout, les responsables politiques de l’UE valident un appauvrissement généralisée des habitants pour faire la guerre à la Russie, mais surtout avouent, leur absence de moyens pour réaliser leurs plans, menaçant, avec la chute de l’UE, d’envoyer les civils européens dans la ruine et la misère.
Appauvrissement général reconnu. Ursula von der Leyen confirme à travers son discours que le conflit en Ukraine « provoque des difficultés économiques et sociales et fait peser une lourde charge sur nos citoyens et notre économie dans notre marché unique ». Elle précise que « l’augmentation des coûts de l’énergie, en particulier, entraîne une réduction du pouvoir d’achat pour les citoyens et une perte de compétitivité pour les entreprises ». C’est, donc, en totale connaissance de cause que l’UE a précipité tous les citoyens européens dans la pauvreté et dans les restrictions énergétiques. Les citoyens européens – si on peut encore utiliser le mot « citoyen » car un citoyen vote pour décider d’une politique à suivre – sont devenus les otages d’une politique voulue par une élite occidentale. Ursula von der Leyen n’a pas été élu par eux.
Faire subir aux Européens les restrictions énergétiques. La présidente de la Commission européenne dicte aux habitants des pays de l’UE comment vivre. « Au cours des sept derniers mois, ensemble avec nos États membres, nous avons déjà pris des mesures importantes. Nous avons diminué notre consommation de gaz d’environ 10%. Les livraisons de gaz russes ont baissé, passant de 40% à aujourd’hui 7,5% du gaz acheminé par gazoduc », annonce-t-elle, soulignant que les États-Unis sont ceux qui apportent l’énergie russe : « Nous avons compensé cette réduction par une hausse des importations de GNL et de gaz par gazoduc, provenant principalement de nos fournisseurs fiables que sont notamment les États-Unis et la Norvège ».
Passer à l’étape supérieure. D’ores et déjà, l’UE déclare ce mercredi avoir validé le 8ème paquet de sanctions contre la Russie et déclare déterminer le prix d’achat du pétrole russe alors que ce n’est pas la matière première de l’UE. Ursula von der Leyen montre que les présidents des pays de l’Union européenne n’ont pas leur mot à dire. « Je vais présenter une feuille de route dans une lettre à l’attention des dirigeants [de l’UE] en vue de notre réunion à Prague cette semaine », fait-elle savoir. Elle tente d’obtenir un accord général de tous les pays de l’UE pour orienter le prix du gaz et du pétrole à la baisse en écrasant, donc, la loi du marché en intervenant sur celui-ci. La crainte de l’UE est de voir son Union se briser faisant augmenter les prix des matières énergétiques, conduisant à la ruine et à la destruction de l’UE. « Nous devons éviter le scénario dans lequel les États membres se livrent à une surenchère sur les marchés mondiaux et font monter les prix pour l’Europe », s’inquiète-t-elle.
Les sanctions de l’UE contre la Russie menacent sa solidité. Usurla von der Leyen reconnaît que « nous utilisons du gaz dans trois domaines : l’industrie, le chauffage et l’électricité » et que « les prix élevés du gaz font monter les prix de l’électricité » alors qu’elle ne sait pas si l’UE aura la capacité de limiter cette envolée des prix : « Nous devons limiter cet effet inflationniste du gaz sur l’électricité, et ce partout en Europe » ; « C’est pourquoi nous sommes prêts à discuter d’un plafonnement des prix du gaz utilisé pour produire de l’électricité ». Elle confirme qu’« un tel plafonnement serait aussi une première étape sur la voie d’une réforme structurelle du marché de l’électricité », une réforme qui n’existe pas encore. Déclarant que « le marché unique est la force de l’UE », que « c’est à lui que l’UE doit sa prospérité » et que « sans une solution européenne commune, il risque de se fragmenter », elle annonce fatalement la fin de l’UE. C’est que l’unité de l’UE n’est absolument pas assurée. Elle avoue que la transition vers l’indépendance énergétique n’est pas réalisée pour permettre aux États européens d’affronter les sanctions voulues par elle et le pouvoir de l’UE : « Avec REPowerEU, nous avons élaboré un instrument essentiel pour accélérer la transition vers l’indépendance énergétique. Il permettra d’investir dans des infrastructures, tels que des pipelines, des interconnexions ou des énergies renouvelables ». Pour le moment, il est question d’idées de projets sur le papier et ce n’est pas avec des idées que les habitants de l’UE pourront se chauffer ou manger.
Les populations européennes face à la famine et au froid ? D’ailleurs, Ursula von der Leyen a le plan de faire intervenir la protection civile dans les pays européens comme dans les zones de guerre ou de catastrophes naturelles (tremblements de terre, tsunami…) pour aider les populations à ne pas mourir de faim ou de froid : « Nous allons renforcer notre capacité d’intervention dans le cadre de notre mécanisme de protection civile de l’Union déjà en place. Grâce à cela, nous pouvons aider les États membres à faire face aux perturbations d’infrastructures critiques, par exemple avec du carburant, des générateurs ou des capacités d’hébergement ». Elle confirme que l’UE n’est pas dans la capacité de gérer seule cette lourde crise en martelant que « nous renforcerons la coopération avec l’OTAN et les partenaires clés comme les États-Unis sur ces questions critiques ».
À voir les dangers qui menacent les populations civiles européennes qui n’ont rien demandé, est-ce que ces dernières ne devraient pas se lever comme un seul homme pour dire non aux idées de pouvoir de la présidente de la Commission européenne quand elle annonce gravement : « L’heure est venue de maintenir le cap et d’aider l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra ». Combien de temps encore les civils en Europe vont-ils pouvoir tenir sans pouvoir vivre correctement ? Les élites occidentales poussent les habitants de l’UE à vivre sur le long terme comme dans une zone de guerre avec les restrictions inhérentes. Pendant ce temps, les États-Unis font main basse sur les pays de l’UE.
source : Observateur Continental
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