Décidément, Booba est au top de l’actu. Après avoir lancé cet été une campagne anti-Berdah, ou plutôt anti-influenceurs (les influvoleurs dans Libé), et après avoir critiqué la dictature sanitaire en revenant de Miami, son fief, où la répression sanitaire avait déjà été abandonnée, voilà qu’il s’en prend à un jugement du Conseil d’État, cette taule qui avait empêché Dieudonné de jouer pour un trouble à l’ordre public fantasmé par Valls et ses maîtres, attention, la phrase est un peu longue, un jugement qui permet aux élèves transgenres, ou qui se croient transgenres, de changer de prénom comme de slip.
L’explication technico-juridique par Le Figaro :
Les élèves transgenres pourront bien faire usage du prénom de leur choix dans leur établissement scolaire. Le Conseil d’État a en effet rejeté mercredi 28 septembre une requête demandant l’annulation de la circulaire du 29 septembre 2021 les y autorisant.
Celle-ci, prise sous Jean-Michel Blanquer, prévoyait la mise en œuvre de cette possibilité pour les élèves qui le souhaitent, soulignant qu’il s’agit de « veiller à ce que le prénom choisi soit utilisé par l’ensemble des membres de la communauté éducative », dans le cadre du respect de l’identité de genre de l’élève, sous condition que la demande soit faite « avec l’accord des deux parents de l’élève mineur ».
La requête contestant cette circulaire avait été formulée pour « excès de pouvoir », au motif que la loi française de 1794 mentionne qu’« aucun citoyen ne pourra porter de nom ni de prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance : ceux qui les auraient quittés seront tenus de les reprendre ». Il est également « expressément défendu à tous fonctionnaires publics de désigner les citoyens dans les actes autrement que par le nom de famille » et les « prénoms portés en l’acte de naissance ».
Victoire du chaos progressiste, les garçons qui se pensent filles (la majorité, tiens tiens) et les filles qui se pensent garçons (très minoritaires, c’est probablement dû à la pression féministe) peuvent désormais prendre le prénom de leur choix.
Par exemple, Dominique peut se faire appeler Dominique, et Claude Claude. Naturellement, on plaisante pour ces deux exemples tirés du très bon Radiostars (malgré l’inclination communautaire), mais Booba plaisantait aussi, car la normalité, aujourd’hui, est du mauvais côté de la ligne rouge. La dictature progressiste a retourné les choses : le normal est devenu anormal, et l’anormal, normal. Quant à l’humour, il devient de la haine.
Bienvenue, encore une fois, à Orwelland.
Accusé de transphobie, Booba sort les griffes contre Caroline De Haas
« Si mon fils rentre de l’école un jour et me dit qu’il s’appelle Mireille on va avoir un sérieux problème », s’est amusé vendredi le rappeur sur Twitter. https://t.co/UVWjQdg1iF
— Le Figaro (@Le_Figaro) October 2, 2022
Naturellement, dans le camp progressiste, il se trouve toujours une perruche pour s’offusquer. C’est le tour de Caroline de Haas, qui a pris son ticket après Sardine Rousseau, très en verve dans le domaine du surréalisme sociétal. Caroline, la dame aux trottoirs trop étroits qui obligeaient les migrants à mettre des mains au cul des Parisiennes dans le quartier de la Chapelle, a donc sorti le tweet mortel, mortel pour son intelligence.
Depuis, Caro est la risée du Net instruit et non décadent. C’était déjà pas facile de se traîner le boulet du trottoir, mais maintenant, avec son « la transphobie tue », ça va être difficile de sortir le soir. À moins de se faire changer le visage – ce qui ne serait pas une mauvaise chose, tout compte fait – via le programme de protection des témoins du FBI.
Caroline a donc voulu que Booba retire sa vanne, mais elle s’en est pris une autre dans la poire. Sans compter le shitstorm qui suit…
Comme l’expliquait Romain Molina avec Mbappé, aussi puissant qu’un ministre, Booba a plus de poids social, et donc politique, qu’un ministre aujourd’hui en France. Caroline, en face, ne fait pas le poids. Pas la peine de monter un octogone.
Le cas de Lilie, victime d’une mère qui a déraillé, a fait jurisprudence
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation