Tuer la France est un objectif primordial pour l’oligarchie financière, les anglo-saxons en général et les USA en particulier car la France possède une particularité dans son développement historique en comparaison avec d’autres nations européennes, seule la Russie se rapproche de cette particularité, dont notre pays est aujourd’hui la conséquence.
Pourquoi la France a toujours été un état fort et qui a compté dans le concert des nations, en dépit de sa petite superficie.
La France est, comme la Russie, une nation extraordinairement multiethnique et multiculturelle, il y a à peine plus de 100 ans on y parlait couramment une centaine de langues et dialectes différents dont des langues représentant des cultures fort diverses. Quelques exemples : les langues romanes du nord ou langues d’oïl, (wallon, picard, normand, français), les langues romanes du sud ou langues d’oc auxquelles on peut rattacher le provençal et le catalan. Au nord et à l’est des langues germaniques, flamand, alsacien, lorrain. Une grande langue celtique, le breton. Une langue paléo européenne, le basque et avec toutes ces langues de multiples variantes dialectales. Sous l’ancien régime il y avait deux langues officielles le français de langue d’oc et le français de langue d’oïl.
La France, comme la Russie fut perpétuellement attaquée tout au long de son histoire et connue peu de périodes de paix ; les anglais avec qui nous nûment que guerres, l’empire germanique, l’Espagne, De siècle en siècle la France dut se militariser et posséder un pouvoir central fort et particulièrement organisé, c’était ça ou disparaître.
La France ne disparue pas , bien que plusieurs fois dans son histoire elle fut au bord de l’élimination comme après le désastre d’Azincourt en 1415 suivi du traité de Troyes en 1420 qui consacrait sa fin au profit de l’Angleterre. A chaque fois que la France fut au bord du désastre, elle parvint à se redresser mais en générant un état central plus fort et mieux organisé avec une armée à chaque fois plus efficace. « Tout ce qui ne tue pas rend plus fort » disait Nietzsche, la France devint de plus en plus forte
Pour se renforcer la France inventa la légalité où la loi nationale devait primer sur tous les rapports entre français. La France inventa le concept de nation civique et le concept d’état-nation. La France se méfia très tôt des capitalistes et des marchants, Philippe Le Bel à la fin du 13ème siècles les mis au pas, Lombards, Juifs, et surtout Templiers qui sous prétexte de religion amassaient des fortunes sur le dos du petit peuple. La France freina également le pouvoir de l’église et du pape de Rome en développant une église gallicane sous contrôle exclusivement français. On pourrait faire une très longue description historique depuis le 11ème siècle pour évoquer la naissance d’une nation ferme, guerrière, jalouse de son indépendance et de ses particularités.
Bien évidemment cette France, forte légalisée et centralisée ne fut jamais du goût des financiers, ceux-ci préférèrent toujours le contrat privé basé sur un rapport de force et non sur la loi nationale identique pour tous. Pour les riches et puissants cette loi identique pour tous ne serait que tyrannie.
La France de Philippe Auguste, de Charles V, de Philippe le Bel, d’Henri IV, de Louis XIV, de la Révolution de 1789, de la Convention de 1793, de Napoléon et son Code, de la Commune et des lois laïques de 1905 a toujours été une exception, un obstacle pour les usuriers et les banquiers. Ceux-ci, dés le 17ème siècle se mirent à préférer l’Angleterre et son « free trade ». La défaite de Napoléon en 1815 fut pour eux une aubaine et depuis, l’Angleterre ne possède à leurs yeux que vertus à singer, la France depuis suit la perfide Albion comme un toutou en perdant ses particularités et son âme.
Pourtant cette âme est bien chevillée à son corps car de nombreuses années encore seraient nécessaires pour qu’une forte culture venant de 1000 ans puisse être entamée.
Comment tuer la France définitivement et parachever Waterloo?
Quand j’étais conseiller spécial de Sylvain Floirat de 1980 à 1985, l’un des créateurs avec Marcel Dassault de l’industrie de défense indépendante française, celui-ci me dit un jour que la France avait deux piliers historiques et que, si ces deux piliers s’affaissaient s’en serait fini de notre pays, ces piliers étaient pour lui, le nationalisme gaulliste et le parti communiste dont l’alliance avait été particulièrement efficace contre l’envahisseur nazi. Ce patriote avait bien compris l’essence de la Nation.
Le gaullisme ou nationalisme de droite est mort avec le général de Gaulle celui-ci eu peu d’héritiers politiques. Les politiciens se réclamant du gaullismes n’était plus que de la droite classique prête à se compromettre avec l’impérialisme, comme il fut fait rapidement.
La disparition du PCF pris plus de temps. Les cadres du Parti Communiste étaient jusqu’aux années 70 issues de la résistance au nazisme, ceux-ci gardaient encore la nation au cœur, une nation qui par ses lois protège ses citoyens et les communistes de l’époque comprirent bien que pour défendre le petit peuple et la classe ouvrière il fallait une nation indépendante et des lois sociales.
Nous allons voir comment ils perdirent cette âme et se perdirent en même temps. gaullisme disparu avec le général, les communistes ne tardèrent pas à disparaître également laissant la nation à la merci de l’impérialisme. C’est bien la gauche qui portait encore les coups les plus sérieux au peuple de France en remplaçant un PCF qui distillait ses valeurs morales nationales et laborieuses au sein de la classe ouvrière par une gauche pseudo libérale, pro impérialiste, anti nationale et méprisante pour le petit peuple.
Chronique d’un désastre.
Quand les trotskystes liés aux USA s’emparèrent du PS et de la France par la même occasion.
Dés 1945, le PCF en dépit des combats nationaux auquel il avait participé pour libérer la France, eut du mal à reconnaître le fait national et indépendantiste pour protéger la classe travailleuse. Le PCF ne soutint plus le Général de Gaulle qui devint à ses yeux un ennemi. Le PCF accentua son erreur et son défaut d’analyse en essayant de faire la promotion d’une alliance avec les socialistes, en espérant peut être refaire le congrès de Tour de 1920 qui avait divisé socialistes et communistes. Le PCF devenu furieusement anti gaulliste militait pour un programme commun avec un PS devenu après la guerre une marionnette de l’impérialisme US, pourtant il comptait bien l’entraîner sur ses positions ce qui était déjà ridicule.
Après la refondation du parti Socialiste au congrès d’Epinay de 1971, Mitterrand qui avait pris le pouvoir dans ce Parti, dut faire appel à de jeunes cadres trotskystes de la secte lambertiste pour diriger un PS ne possédant à ce moment que des cadres vieillissants. Ce néo PS trotskysé signa ce programme commun proposé par le PCF en 1972 avec l’appoint du Parti Radical qui à cette occasion se divisa.
Les conséquences de cette union de la gauche furent rapidement catastrophiques pour le PCF et particulièrement bénéfiques pour le PS et ses cadres lambertistes. Face à une hémorragie électorale le PCF commença à se poser quelques questions sur l’intérêt qu’il eut à se lancer dans une Union de la Gauche qui parvenue au pouvoir en 1981, non seulement fut incapable d’améliorer le sort des français mais aggrava comme on le vit plus tard leur situation. La gauche changea de nature avec une composition sociale qui se transforma rapidement, les ouvriers furent les premiers à se méfier de cette alliance quittèrent le PCF et se réfugièrent de plus en plus dans l’abstention. Les idées de « Gauche » perdirent leurs analyses marxistes pour ne devenir que des idées de « bon sentiments » portées par des classes moyennes de plus en plus aisées qui remplaçaient la classe ouvrière. L’ouvriérisme et son moralisme commença à être fustigé au sein même du PCF.
Mitterrand avait prévenu.
« Si j’ai signé le programme commun, c’est pour prendre 2 à 3 millions de voix au PCF. » Mais comment le PCF a t-il pu se laisser prendre par un tel complot, justifié dernièrement par François Hollande. Il rassurait ainsi dernièrement les financiers de la City de Londres en disant qu’en France le PCF étant affaibli, ils ne risquaient rien avec lui.
Le décor étant installé comment la mort de la France fut programmée.
1-La vague migratoire.
Ce qui parait le plus simple et le plus traditionnel pour tuer un pays c’est l’invasion. Mais une invasion à l’aide d’une force armée comme en 1940 serait contre productive car déclencherait immédiatement une réaction de défense du peuple français comme ce fut souvent le cas dans son histoire et cette invasion aurait toutes les chances d’être rejetée. Il faudrait alors que cette invasion fut acceptée. Les accords de Grenelle de 1968 favorables aux salariés déclenchèrent une réaction de l’oligarchie, de nombreux immigrés devaient venir peser sur les salaires et noyer la classe ouvrière française et ses traditions de revendication. Les vannes furent ouvertes après 1968 et ne cessèrent de s’ouvrir. Le Parti Communiste Français était encore puissant son candidat aux élections présidentielles de 1969 Jacques Duclos avait fait 21% des voix. Au sein de la gauche française le PCF pesait le plus lourd.
Le Parti Communiste Français s’opposa naturellement à la vague migratoire et de plus en plus vivement à mesure ou celle-ci s’accentuait.
Encore en 1981 Georges Marchais disait.
« En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine »,
« Nous pensons que tous les travailleurs sont frères, indépendamment du pays où ils sont nés (…) » Mais « dans la crise actuelle, elle [l’immigration] constitue pour les patrons et le gouvernement un moyen d’ le chômage, les bas salaires, les mauvaisesconditions de travail, la répression contre tous les travailleurs, aussi bien immigrés que français. C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. »
Ce fut une levée de bouclier, surtout venant du PS. On ressorti le passé de Marchais qui avait travaillé au STO pendant la guerre chez Messerschmidt. Une campagne de diabolisation fut entreprise par les médias déjà aux ordres. Les ouvriers français, les premiers touchés par cette vagues migratoire abandonnèrent définitivement la gauche pour voter Front National.
Le PCF délaissa rapidement sa critique de l’immigration et se coula dans la bien-pensance de gauche. Les encore nombreuses municipalités communistes accueillirent alors en masse les familles d’immigrés, tandis que les populations autochtones durent partir vers d’autres cieux. Les fameuses « ceintures rouges » de Paris comme des grandes villes devinrent des zones exclusivement réservées aux immigrés nord-africains et africains et pour la plus part devinrent des zones de non droit favorables aux trafics en tous genres pour palier la misère et le chômage, la police et l’état ayant abandonné les lieux.
Ce « grand remplacement » eu un effet accélérateur dans la décomposition du PCF car ces nouvelles populations remplaçant les ouvriers français qui avaient pour habitude de voter communiste ne votaient pas,ou mieux, pour ceux qui devenus français, votèrent pour le parti qui était le plus favorable à l’immigration, c’est à dire le parti socialiste..
2- Effacer le concept de nation et supprimer toute souveraineté.
La gauche influencée par les trotskystes lambertistes pris le pouvoir en 1981 et du haut de ce nouveau pouvoir pu prendre la main sur les médias dont la tendance éternelle est d’être toujours aux ordres des puissants, ce sont eux qui financent. Le concept de Nation pourtant révolutionnaire en 1789 et constitutif des mythes français fut attaqué selon l’idéologie trotskyste qui l’a toujours combattu. Nous savons maintenant que Trotski lui même était un agent britannique et qu’il s’opposa à Lénine puis à Staline en URSS en niant la possibilité de réaliser une révolution socialiste dans un seul pays car il niait le fait national.
A cet effet les dits trotskystes à la tête du PS et qui ne sont pas républicains, oublièrent le concept français de nation civique édicté par la révolution française de 1789 qui faisait de la nation l’ensemble des citoyens constituant l’état et ce, quels que soient leurs origines et religions. Les français par la même occasion inventèrent le concept d’état-nation, concept aujourd’hui généralisé sauf pour les anglo-saxons. En oubliant ce concept de nation civique d’origine française, ils mirent en avant le concept germanique de nation ethnique. Bien entendu la France ne peut être une Nation ethnique, car il n’y jamais eu d’ethnie française, en plus ce concept typiquement germanique engendra par ses excès le nazisme en Allemagne. La gauche, oubliant ses origines révolutionnaires privilégia le concept ethnique de la Nation pour mieux le dénigrer en le rapprochant du nazisme allemand.
Pourquoi effacer la Nation civique ? Celle-ci ne peut aller qu’avec la souveraineté du peuple qui la constitue selon l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
C’est bien cela que l’impérialisme veut effacé avec ses supplétifs de gauche.
3- Effacer les lois nationales.
Effacer une nation c’est effacer ses lois, les lois sont liées également à des frontières à l’intérieure desquelles elles s’appliquent. Les lois imposées dans un pays ont une histoire liée à ce pays, elles ont un sens particulier pour ses citoyens. Les luttes menées par les ouvriers, les salariés du peuple français ont eu pour effet d’imposer des lois sociales régissant l’emploi de ces salariés en ne les exposant plus à un rapport de force entre employeur et employés comme cela est le cas aux USA. La « Loi Travail » est une première tentative de destruction du droit français pour le remplacer par des contrats privés. Parallèlement à cette destruction, un décret a supprimé le délit d’entrée clandestinement sur le sol français en vertu d’une volonté « humaniste » d’accueil de « réfugiés ». Nous comprenons que le flot migratoire est organisé parallèlement à la destruction de notre droit, ces nouveaux arrivants pouvant alors être employés à bas prix. Nous voyons qu’un ordre moral, imposé par les médias et les politiciens à grand renfort de propagande pseudo humaniste doit à terme remplacer notre système légal bâti depuis des siècles. L’égalité des citoyens devant la loi serait à terme supprimé en supprimant les lois, un des fondement de notre république et de nos institutions partirait ainsi en fumée.
Dans ce travail de destruction de notre nation, de notre république et de ses valeurs légalistes, la néo gauche joue un rôle primordial, trotskisée par le PS elle est devenue le fer de lance de l’idéologie mondialiste dont la promotion est nécessaire au grand capital financier.
Pour recouvrer ses lois, la France doit recouvrer son indépendance, dans ce but tous les français doivent s’unir en oubliant ce que médias et politiciens nomment droite et gauche.
Pour ne pas mourir, la France et les français doivent retrouver l’esprit de la Résistance au nazisme quand un Conseil National de la Résistance ou gaullistes et communistes collaboraient pour le plus grand bien de la Nation.
Alors un sursaut, il est encore temps.
Source : alain-benajam.com
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