par Marie-France de Meuron.
Que désirons-nous pour recouvrer notre santé ou prévenir les maladies ?
L’art médical, la techno-science médicale ou une e-médecine ?
Ces différents concepts dépendent autant des praticiens que des malades.
Qui pratique ? Guidé par quelles intentions ? Avec quels moyens ?
Qu’est-ce qui anime celui qui consulte ? Quelle écoute a-t-il de lui-même ? Que désire-t-il vraiment ?
Prenons le cas d’un cancer. Que présente-t-il ? Une partie visible, la tumeur à divers degrés possibles, une partie invisible avec les métastases et les effets sur des structures adjacentes ou encore les failles de différents organes ?
Que signifie-t-il ? Il exprime une réaction sur un plan local, régional, systémique ou de la personne globale qui ne gère plus l’équilibre de son organisme.
Le porteur d’un cancer reconnaît que le processus lui a échappé et va demander de l’aide, soit pour enlever la tumeur, soit pour stimuler ses processus de défense, soit pour découvrir pourquoi son organisme a « déraillé ». Selon son intention, il va s’adresser à des praticiens de formations très distinctes.
Il est intéressant de mentionner l’étymologie (selon Wikipédia) de médecin : « apte à guérir, qui soigne, guérit » et celle de thérapeute, du grec (Wiktionnaire) : « servir, prendre soin de, soigner, traiter ».
Que le praticien soit médecin ou thérapeute, cherche-t-il à savoir, comprendre ou connaître ? Dans le mot savoir, il y a voir, autrement dit voir demande une certaine distance pour que les yeux perçoivent. Comprendre nécessite de prendre une partie avec soi. Connaître permet de naître avec, de se ressentir dans son entièreté.
Ces différents degrés d’appréhender une maladie et un malade permet de pratiquer une médecine plus ou moins globale.
Les médias influencent aussi le sens dans lequel diriger notre attention :
Un rédacteur l’exprime très clairement : Ma mission est de vous aider à prendre en main votre santé, en vous montrant qu’il existe une autre voie que celle de la médecine médicamenteuse… une approche globale, naturelle et personnalisée. Parmi les différents sujets traités, il éveille l’attention sur : « 100 000 cancers « clandestins » chez les Français… »
Le site Challenges mentionne à quel point les profits de l’industrie pharmaceutique sont concernés par les prescriptions médicales : Un cancer peut rapporter jusqu’à 120 000 euros.
La médecine globale prend en compte les différents corps du patient tel le corps physique, le corps énergétique, le corps psycho-affectif, le corps mental, le corps spirituel. Selon les traditions, il en est mentionné d’autres encore.
La médecine conventionnelle se limite surtout aux corps que l’on peut mesurer avec des instruments. Le malade cancéreux peut alors être défini de façon bien codifiée. Dans un tel cadre, il est bien plus difficile de capter les diverses influences énergétiques qui entretiennent la maladie, que ces influences soient d’ordre affectif ou environnemental.
La médecine intégrative cherche à intégrer les différents voies susceptibles d’harmoniser l’organisme. Elles sont multiples tant par leurs concepts que par les moyens utilisés.
D’autre part, les praticiens peuvent être passablement distincts les uns des autres car les formations disponibles sont multiples. Il vaut la peine d’en suivre quelques-unes car elles développent des connaissances de l’être humain plus vastes, ce qui conduit à des pratiques thérapeutiques plus élargies.
À l’inverse, en médecine conventionnelle, on cherche à codifier des protocoles de traitement qui tiennent compte du diagnostic et trop peu des individus. De plus, actuellement, ces protocoles sont gérés par les caisses maladie qui ne laissent pas place à certains traitements susceptibles d’être efficaces ou au moins plus confortables.
La médecine alternative – souvent confondue avec la médecine complémentaire – correspond à une autre médecine qui se base sur des concepts franchement distincts de la médecine conventionnelle.
On confond souvent la médecine conventionnelle avec la médecine traditionnelle. Or, la médecine actuelle est loin d’être traditionnelle dans la mesure où elle subit des changements importants très régulièrement. Au contraire, la médecine traditionnelle obéit à des lois fondamentales connues depuis des siècles, ce qui ne l’empêche pas de s’affiner mais tout en gardant ses principes de base. Ainsi, en médecine traditionnelle chinoise, la circulation de l’énergie vitale – le QI – et ses connaissances des différentes dimensions de l’être humain comme les organes princiers sont des bases très importantes pour le praticien.
Une autre médecine basée sur des principes stables est l’homéopathie uniciste. Trop souvent, on préfère sourire en considérant les petits granules de lactose, sans vouloir considérer ce qu’ils retiennent. En effet, il faudrait s’intéresser davantage à la physique quantique ; toutefois, dans notre monde très matérialiste, on n’est pas formé pour cela. De plus, on ne cherche pas à comprendre que l’art de prescrire est fondamental. On sait au mieux qu’il s’appuie sur le principe du similimum, encore faut-il tenir compte de différents facteurs. Tous ceux qui ironisent sur l’homéopathie, la réduisant aux petits granules, connaissent-ils seulement la différence entre l’homéopathie uniciste, pluraliste ou complexiste ? Et pourtant, la prescription qui en découle peut varier énormément. En effet, elle résulte d’un interrogatoire très pointu qui relève d’un art d’interroger et, par là, d’écouter ce que dit, montre ou suggère le patient.
Une médecine alternative plus récente est la médecine anthroposophique qui tient compte tant des avancées de la médecine scientifique conventionnelle que des connaissances de l’être humain dans sa globalité. Elle convient autant pour soutenir le malade cancéreux que pour stimuler son corps avec différents remèdes dont le gui. Il est intéressant de souligner que selon l’arbre sur lequel le gui a poussé (pommier, chêne, pin, sapin, orme, etc) il aura un effet sur une tumeur précise ; c’est une particularité qui relève aussi du principe du similimum.
Les médecines complémentaires relèvent plutôt de thérapies complémentaires : des mesures ou des remèdes ciblés sont appliqués selon des examens ou des analyses effectuées dans certaines structures. Un traitement qui regroupe quelques thérapies dans une option holistique peut alors être considéré comme relevant d’une médecine intégrative.
Elles offrent un nombre incalculable de possibilités d’où la difficulté de les codifier dans des rubriques assécurologiques.
Certaines sont issues du monde végétal comme l’aromathérapie qui est d’une grande richesse vu le nombre de plantes et de formules chimiques que chacune contient.
Les huiles essentielles sont utilisées par exemple au Centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis à Rennes, on teste même l’impact des massages aux huiles essentielles sur la réduction de la consommation de médicaments anxiolytiques.
La spagyrie est utilisée dans de multiples domaines. Son principe est de séparer les principes d’une plante, de les purifier, puis de les réunir pour retrouver sa vertu libérée. Elle peut soutenir par exemple les failles immunitaires, dont le cancer.
Passons aux traitements manuels : Selon Google : L’ostéopathie peut aider les patients souffrant de cancer à mieux se remettre de leur opération, notamment en favorisant la cicatrisation. L’ostéopathe peut travailler sur la cicatrice, diminuer les adhérences, ce qui aide la cicatrisation et permet un rétablissement plus aisé.
Il vaut la peine aussi d’évoquer la Médecine orthomoléculaire, Courant moderne de la médecine complémentaire reposant sur l’utilisation temporaire de fortes doses de compléments alimentaires – notamment de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments, d’acides aminés et d’acides gras essentiels – pour la thérapie et la prévention des maladies.
Pour cibler le nutriment en cause, il est intéressant de faire un bilan comme l’analyse des cheveux (pour les oligoéléments) ou le Profil Santé Micronutrition.
Cela permet de combler avec précision des carences d’éléments connus ou pas, survenues suite à des maladies, des traitements médicamenteux, des aliments issus de l’industrie alimentaire, etc. mais aussi des failles de nos fonctionnements organiques.
Il est aussi profitable de prendre conscience des ondes électromagnétiques qui influencent le fonctionnement de nos cellules.
Plus particulièrement en ce qui concerne l’hygiène de l’habitat.
Un travail psychologique peut être très utile, par exemple quand les émotions sont bloquées et qu’on perd beaucoup d’énergie dans certaines relations – avec soi ou avec les autres – énergie qui peut finir par s’inscrire dans le corps (Rappelons-nous que la matière est de l’énergie condensée, selon Einstein).
Une vidéo courte et éloquente illustre un mécanisme très répandu actuellement et qui nous coupe de notre créativité et de nos élans de vie : La puissance de l’influence sociale et de la pression environnementale. Tu vis ta volonté ou celle des autres ?
De multiples autres thérapies existent mais je ne veux pas alourdir cette liste, les thérapies citées pouvant déjà répondre à moult appels de votre corps, de vos sentiments et de votre raison !
Marie-France de Meuron
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International