Yann Moix prend le dangereux chemin de la fiction racontée de vive voix. Alors qu’Alexandre Jardin fantasme ses relations avec ses fans de sexe féminin qui tombent amoureuses de lui chaque jour que Dieu fait dans le TGV, le petit protégé de BHL est allé beaucoup plus loin, franchissant allègrement les dernières frontières de la mythomanie stratosphérique. On ne pourra plus le rattraper : il plane, perdu dans la connosphère.
Avant de vous narrer sa dernière acrobatie pleurnicho-littéraire, sachez que son revirement politique, et sa bascule mentale, datent du moment où sont sortis ses fameux dessins antisémites, quand il se lâchait dans la revue Ushoahiah.
Rebondissement dans l’affaire des textes antisémites écrits par Yann Moix : l’écrivain et ancien chroniqueur rétropédale et assure qu’il n’était pas l’auteur des textes antisémites et négationnistes publiés lorsqu’il était étudiant, après avoir affirmé le contraire. En août dernier, L’Express avait révélé qu’à l’âge de 21 ans, le romancier avait bien participé à la rédaction d’Ushoahia, un journal amateur de tendance négationniste, dans lequel il avait rédigé des textes et des caricatures antisémites.
Trois mois plus tard, sur le plateau de Balance ton post, l’émission de Cyril Hanouna sur C8, Yann Moix avance encore une nouvelle version. Il assure cette fois que ces textes ont été écrits par une autre personne, « un professeur d’allemand » dont il ne dévoile pas le nom. « Cette personne a écrit intégralement les textes », affirme-t-il. (L’Express)
Le prof d’allemand, c’est l’esprit d’Adolf qui, ayant pris possession de l’esprit de Yann, lui dictait ces abominables textes ?
Ayant reconnu les faits (avant de dénoncer cet obscur prof d’allemand) et fait allégeance à BHL, son protecteur chez Grasset, Yann s’est ensuite créé un personnage mélangeant victimologie familiale et héraut de la bien-pensance socialo-sioniste. Les ploucs diraient qu’il a fait dans son froc, ayant peur de perdre ses petits avantages dans le Système : à-valoir de son éditeur, poste de chroniqueur à la télé, groupies de touzes.
Yann devint ainsi le « juif » de sa famille, prenant en même temps, du côté du social, la défense du violeur pédophile Polanski, qui fait d’excellents films par ailleurs (avec de vrais morceaux de Diable dedans).
Plus Moix devenait la victime innocente de sa cruelle famille SS, plus il défendait les victimes de confession juive dans les médias, se prenant souvent les pieds dans le tapis (rouge), et en prime les pauvres migrants de Calais, car avec sa petite caméra on allait voir ce qu’on allait voir, c’est-à-dire la violence des Einsatzkommandos du ministère de l’Intérieur. Au lieu de ça, le sous-BHL est revenu avec rien dans sa carte SD, il a ravalé ses accusations et il est passé à la suite.
La suite, c’est cette sortie surréaliste dans la nouvelle émission de la pistonnée aux dents longues, un hachis parmentier sociétal de bas étage.
Le casting de l’émission de Salamé, tout un programme :
– Jean-Paul Rouve, le Tuche donneur de leçons,
– Yann Moix, tête à claques égocentrique,
– Nicki Doll, la drag queen pour la commu LGBTXYZ,
– Mélenchon, faut-il encore le présenter ?Pas de doute, on est sur France 2 !
— Callimaque (@devitabeata) September 24, 2022
« Est-ce que c’est normal », la nouvelle chanson de Yann Moix
« Est-ce que c’est normal de faire manger des excréments à son fils ?
Est-ce que c’est normal d’enfermer son fils dans la forêt seul pendant 4h à 3h du matin l’hiver ?
Est-ce que c’est normal de faire dormir son fils sur le balcon nu à 5h du matin au mois de novembre ?
Est-ce que c’est normal lorsqu’il achète un livre de brûler le livre devant lui ?
Est-ce que c’est normal pendant une heure et demie de lui donner des coups de rallonge électrique ?
Est-ce que c’est normal de pas le nourrir pendant une semaine en le giflant toutes les deux heures, etc, etc ? Vous voulez d’autres exemples ? »
On le voit, Yann a vécu une petite Shoah perso dans sa famille, qui expliquerait tous ses dérapages ensuite, mais aussi, peut-être, sa tragique mythomanie.
Dieu ait son âme, du moins ce qu’il en reste.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation