C’est simple, le CREDIT!
Il y a 50 ou 70 ans les gens vivaient de leur revenu et économisaient quand ils voulaient un bien de consommation, fourneau, cuisinière, radio, poste de télévision, voiture, pour une maison il y avait bien la nécessité d’emprunt mais il y avait moins de besoins aussi car les jeunes vivaient souvent dans la même maison que leurs parents jusqu’à ce qu’ils aient assez d’argent, et les grands parents étaient souvent gardés à la maison.
Du coup il restait plus d’argent disponible même si on vivait chichement et en cas de colère sociale on pouvait se mettre en grève assez longtemps pour faire plier le patronat ou le gouvernement.
Le developpement de la société de consommation a été une manne pour le système bancaire et le crédit à la consommation s’est développé, une bonne partie des gens sont à découvert en cours de mois, ou pire avant leur salaire ou les allocations diverses.
Le risque devient donc grand de se retrouver en interdit bancaire en cas de surendettement, avec le risque de voir l’huissier arriver pour saisir maison, appartement, voiture etc …
Cela explique qu’il est bien plus difficile d’engager des actions collectives, un cas à part qui préfigure les futurs modes de conflit sociaux est le mouvement des gilets jaunes qui ne demande pas forcément de perdre de l’argent ou ds revenus pour lutter, le système a alors utilisé la répression, laissant les casseurs défigurer certains centres ville pour discréditer le mouvement et en lançant la gendarmerie ou les CRS démanteler les ronds points pacifiques qui étaient le lieu de rencontre et de discussion et de solidarité et qui étaient la véritable colonne vertébrale du mouvement.
La solidarité s’exercait dans ces lieux de rencontre et débat permanents ou quasi permanents bien plus que dans des manifestations de masse du samedi qui ne duraient que quelques heures.
Autrement dit c’est par l’étranglement, la création artificielle de nouveaux besoins augmentant le recours au crédit et à l’endettement que le système tient les peuples, on peut ajouter le rôle de ces nouveaux besoins, médias, smartphones et leur mainmise sur les cerveaux en isolant les individus dans une bulle ou les individus sont atomisés au sens propre, réduits à des atomes isolés qui donne cette impression de soumission.
La réponse est comme je l’ai citée, de recréer des lieux de débats, de rencontre, de convivialité, de fraternité ce dont le mouvement des gilets jaunes a été l’esquisse.
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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